Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Aphria (APHA, 6,36 $) a affiché jeudi une perte de 5,1 millions $ pour son plus récent trimestre, ce qui se comparait à un bénéfice de 16,4 millions $ pour la même période l’an dernier. Le producteur de cannabis a indiqué que sa perte par action pour le trimestre clos le 31 août s’était élevée à 2 cents, alors qu’il avait réalisé un profit de 7 cents par action un an plus tôt. Les revenus du premier trimestre d’Aphria ont totalisé 145,7 millions $, comparativement à un chiffre d’affaires de 126,1 millions $ au même trimestre l’an dernier. Les revenus nets du cannabis ont progressé à 62,5 millions $, par rapport à 53,1 millions $ l’an dernier, tandis que ceux tirés de la distribution ont diminué à 82,2 millions $, alors qu’ils étaient de 99,1 millions $ un an plus tôt. Aphria a indiqué avoir vendu l’équivalent de 20 882 kilos de cannabis au cours du trimestre, alors qu’elle en avait vendu 12 557 kilos l’an dernier. Les analystes s’attendaient en moyenne à une perte de 4 cents par action pour le plus récent trimestre, ainsi qu’à des revenus de 159,7 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
Barrick Gold (ABX, 36,68 $) a produit 1,16 million d’onces d’or et 103 millions de livres de cuivre au cours du troisième trimestre, a indiqué jeudi la minière dans ses résultats préliminaires. Les ventes préliminaires de la société établie à Toronto ont totalisé 1,25 million d’onces d’or et 116 millions de livres de cuivre. Le prix moyen du marché pour une once d’or s’est établi à 1909 $ US au troisième trimestre, tandis que celui du cuivre a atteint 2,96 $ US la livre. Barrick a précisé que sa production aurifère pour les neuf premiers mois de 2020 avait totalisé 3,6 millions d’onces, et indiqué qu’elle prévoyait toujours atteindre son objectif de production pour l’ensemble de l’exercice. La minière avait prédit que sa production d’or pour l’exercice s’établirait entre 4,6 millions et 5,0 millions d’onces. Barrick doit publier le 5 novembre ses résultats financiers complets pour le troisième trimestre clos le 30 septembre.
La compagnie américaine United Airlines (UAL, 34,38$US), affectée par la chute du trafic aérien depuis le début de la pandémie, a vu son chiffre d’affaires plonger de 78% au troisième trimestre, juste avant une vague massive de licenciements. La société a mis au chômage technique plus de 13.000 employés au début du mois faute d’un accord sur un nouveau soutien au secteur aérien à Washington après l’arrêt de subventions destinées à aider à payer les salariés. Démocrates et républicains négocient depuis fin juillet pour trouver un compromis sur le prolongement de cette aide, en vain pour l’instant. La compagnie, dont le chiffre d’affaires s’est élevé à 2,49 milliards de dollars, souligne avoir réduit le rythme auquel elle brûle des liquidités: United a dépensé 25 millions de dollars par jour de juillet à septembre, soit presque la moitié des 40 millions de dollars quotidiens du deuxième trimestre. Elle a perdu 1,8 milliard de dollars sur la période. Dans un communiqué de résultats inhabituel, elle affirme que l’ensemble des mesures prises depuis le début de la propagation de la COVID-19 lui ont permis de «gérer la crise aussi bien, voire mieux, que ses concurrents». Delta a fait part mardi d’une perte de 5,3 milliards de dollars et d’un chiffre d’affaires en baisse de 76% à 3,06 milliards. American Airlines et SouthWest dévoileront leurs chiffres la semaine prochaine. «Nous sommes prêts à tourner la page de sept mois consacrés à développer et mettre en oeuvre des mesures extraordinaires et souvent douloureuses, comme la mise en congé de 13 000 membres de l’équipe, pour survivre à la pire crise financière de l’histoire de l’aviation», a commenté le directeur général de la société, Scott Kirby, dans le communiqué. Le groupe a déjà repris le service sur 146 lignes aux États-Unis et 78 à l’international et a annoncé son intention d’en desservir 28 supplémentaires dans le pays et 9 à l’international.
Le producteur d’aluminium américain Alcoa (AA, 11,91$US) a réduit sa perte au troisième trimestre à la faveur d’un rebond des cours et d’une demande solide du secteur automobile après un trou d’air au moment du pic de la pandémie, mais il se montre prudent pour la suite. Pour la fin de l’année, le groupe anticipe un fléchissement de ses résultats dans l’alumine et l’aluminium par rapport au troisième trimestre en raison notamment de coûts énergétiques plus élevés. Il prévoit par ailleurs une stabilisation sur le segment du bauxite. De juillet à septembre, le groupe a perdu 49 millions de dollars, contre 221 millions sur la même période en 2019 et 197 millions au deuxième trimestre. Son chiffre d’affaires s’est établi à 2,36 milliards de dollars, au-dessus des prévisions. Il s’affiche en baisse de 8% sur un an, mais en hausse de 10% par rapport au trimestre précédent. Le groupe estime avoir bénéficié du rebond des prix des métaux, qui avaient plongé au printemps face à la baisse de la demande des groupes industriels, et de l’augmentation des ventes de produits à valeur ajoutée destinée entre autres à la fabrication des voitures. Hors élément exceptionnel, notamment des crédits fiscaux de 184 millions de dollars, la perte par action d’Alcoa est de 1,17 dollar, soit moins que celle de 1,38 dollar attendue par les analystes.
L’association américaine des libraires ABA a lancé une campagne publicitaire contre Amazon (AMZN, 3 314$US), pour alerter sur le danger renforcé que représente pour eux le géant du commerce en ligne en cette période de pandémie. Cette campagne, la première du genre, a été déclenchée à l’occasion des journées «Prime», mardi et mercredi, deux jours lors desquels Amazon propose des offres commerciales attractives. Depuis le début de la pandémie, 35 librairies membres de l’ABA ont mis la clef sous la porte, a indiqué à l’AFP l’association, qui estime que 20% des librairies indépendantes sont menacées de fermeture. «Quand ces librairies indépendantes ferment, le coronavirus est la cause officielle du décès, mais la comorbidité, pour beaucoup, c’est Amazon», a expliqué l’ABA dans un communiqué. Baptisée «Boxed out», la campagne joue sur le terme «boxed out» (poussé dehors ou écarté) et le mot «box», qui évoque les cartons de livraison qui pullulent partout où est présent Amazon. Pour Allison K. Hill, directrice générale de l’ABA, la montée en puissance de la plateforme de vente en ligne d’Amazon «occasionne la perte d’emplois locaux, de revenus fiscaux et du tissu social local». Selon l’ABA, en 2019, 104 librairies ont ouvert sur l’année. Jusqu’à présent seules 30 ont vu le jour cette année. La campagne a été lancée sur les réseaux sociaux, mais aussi dans les librairies elles-mêmes, parmi les 1 750 membres de l’ABA.
Morgan Stanley (MS, 50,83$US) a vu son bénéfice bondir de 26% au troisième trimestre malgré la crise économique qui frappe les États-Unis, la banque d’affaires américaine profitant de la bonne santé de ses activités de courtage sur les marchés financiers. L’établissement a gagné 2,6 milliards de dollars sur la période, détaille un communiqué jeudi. Son chiffre d’affaires a augmenté de 16% à 11,7 milliards de dollars. «Nous avons dégagé une performance trimestrielle solide dans la mesure où les marchés sont restés actifs pendant les mois d’été», a remarqué le PDG de la société, James Gorman, dans le communiqué. Les recettes tirées de ses activités de courtage d’actions, d’obligations ou de matières premières ont augmenté de 20% de juillet à septembre. Celles générées par la banque d’investissement ont progressé de 11%: si l’activité de conseil pour les fusions-acquisitions a diminué, celle pour les entrées en Bourse a plus que doublé, l’été ayant été marqué par l’arrivée de nombreuses sociétés à Wall Street. L’activité de gestion de fortune s’est aussi bien tenue avec un chiffre d’affaires en hausse de 7%, tandis que celui tiré de la gestion d’actifs s’est envolé de 38%. Banque d’affaires, Morgan Stanley est beaucoup moins exposée que les grandes banques universelles, comme JPMorgan Chase ou Citigroup, aux déboires des particuliers et PME, à un moment où le chômage reste à un niveau élevé et où nombre d’entreprises ont dû, temporairement ou définitivement, baisser le rideau. Pour parer aux éventuels défauts de paiement de ses clients, elle a provisionné 111 millions de dollars au troisième trimestre, contre 239 millions au trimestre précédent, soit bien loin des milliards mis de côté par ses concurrentes dont les activités vont des prêts aux ménages aux conseils aux entreprises voulant grossir en taille.