Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Epic Games, l’éditeur du jeu Fortnite, va tenter lundi de convaincre un juge californien qu’Apple (AAPL, 113,43$US) doit immédiatement remettre ses jeux sur l’App Store, bien que l’éditeur contourne depuis plusieurs semaines les commissions du fabricant de l’iPhone, qu’il juge «tyranniques». Cette audience est une étape dans la bataille judiciaire entre les deux groupes californiens. Le juge devra décider si Apple doit ou non remettre Fortnite sur l’App Store, sans attendre l’issue d’un procès plus large. Epic Games reproche à Apple de prélever une «taxe» beaucoup trop élevée (30%) sur les transactions des consommateurs réalisées via l’App Store. Apple a expliqué à de nombreuses reprises que cette commission sert à assurer le bon fonctionnement de l’App Store et la sécurité des utilisateurs. Epic Games a tenté en août de contourner la technologie de paiement d’iOS, le système d’exploitation d’Apple, et a intenté un procès au géant des technologies, qu’il accuse d’abus de position dominante. Apple a aussitôt retiré Fortnite de l’App Store, une décision validée ensuite par la justice américaine, et demande désormais à Epic Games le paiement de «dommages à titre de compensation et de punition». Mais Epic Games n’est désormais plus seul dans cette croisade, et s’est allié à une douzaine d’entreprises, dont Deezer et Spotify. Rassemblées sous la bannière «Coalition for App Fairness» («Coalition pour l’équité entre applis»), elles veulent faire évoluer la réglementation sur les magasins d’applis. Elles reprochent aux opérateurs de plateformes mobiles – principalement Apple (iOS) et Google (Android) – d’être à la fois juges et parties et d’écraser la concurrence en favorisant leurs propres produits.
Deux anciens banquiers de la Deutsche Bank (DB, 8,49$US) ont été jugés coupables par un juge américain de «pratiques commerciales trompeuses et manipulatrices sur les marchés américains des matières premières», a annoncé le département de la Justice. À l’issue de deux semaines de procès, un juge de Chicago les a reconnus coupables «de fraude pour leurs rôles respectifs dans des pratiques commerciales frauduleuses et manipulatrices impliquant des contrats à terme sur des métaux précieux cotés en Bourse», selon un communiqué de presse. Les deux hommes, qui travaillaient pour la deuxième banque allemande à Londres et Singapour, «ont trompé d’autres traders en passant des ordres frauduleux qu’ils n’avaient pas l’intention d’exécuter afin de créer l’apparence d’une offre et d’une demande et d’inciter à négocier à des prix, des quantités et des moments», détaille le département américain du Commerce. Leur condamnation sera prononcée le 21 janvier.
Alphabet (GOOGL, 1457,54$US), la maison-mère de Google, a annoncé vendredi avoir trouvé un accord avec ses actionnaires sur la gestion d’affaires de harcèlement sexuel chez le géant d’internet, avec de nouveaux engagements et règlements, après des mois d’enquête interne et des poursuites contre le conseil d’administration. Selon les termes de cet accord, Google va dépenser 310 millions de dollars pour promouvoir la diversité, l’équité et des politiques plus inclusives. Surtout, les employés auront désormais le droit de porter plainte devant les tribunaux en cas de harcèlement ou d’agression, au lieu d’être obligés de passer par des organisations privées spécialisées dans l’arbitrage des conflits, largement privilégiées par les grandes sociétés de la tech. «Au cours des dernières années, nous avons adopté une approche plus stricte sur les comportements inappropriés, et nous avons oeuvré pour mieux soutenir les personnes qui les signalent», a déclaré Eileen Naughton, vice-président d’Alphabet, dans un courriel aux salariés. Le conseil d’administration d’Alphabet avait mis en place début 2019 un comité spécial pour évaluer les accusations d’actionnaires dans différents procès liés à des cas de harcèlement sexuel. Certains actionnaires accusaient le groupe d’avoir tenté de dissimuler des plaintes et de couvrir les comportements inappropriés de certains dirigeants, comme Andy Rubin, le créateur du système d’exploitation mobile Android, qui est parti du groupe en 2014 avec une indemnité de 90 millions de dollars.