Titres en action: ArcelorMittal, BAM, Cineplex, CAE,
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 11 novembre 2021Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le premier sidérurgiste mondial ArcelorMittal (MT, 32,66 $US) a réalisé au troisième trimestre 2021 son bénéfice « le plus élevé depuis 2008 » et affirme vouloir mettre à profit la reprise pour poursuivre la décarbonation de l’acier. Au troisième trimestre, le groupe a réalisé un bénéfice net de 4,6 milliards de $US, après une perte de 261 milliard de $US au troisième trimestre 2020 marqué par les conséquences de l’arrêt des hauts fourneaux durant la crise sanitaire. Au troisième trimestre, le chiffre d’affaires d’Arcelor Mittal a fait un bond de 52% à 20,2 milliards de $US contre 13,26 de juillet à septembre 2020. Par rapport au deuxième trimestre 2021, la hausse est de 4,5%. Sur les neuf premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires total du groupe gonfle ainsi à 55,7 milliards de $US contre 39,08 milliards l’an passé (+42%). Et le résultat net de 10,9 milliards de $US sur neuf mois se compare à une perte de 1,9 milliards de $US enregistrée sur la même période de l’année de la pandémie de Covid-19. À la Bourse de Paris, le titre ArcelorMittal a terminé en hausse de 3,73% jeudi à 28,37 euros.
Brookfield Asset Management (BAM, 59,08 $US) a affiché jeudi un bénéfice du troisième trimestre plus de quatre fois plus important que celui de la même période l’an dernier, grâce à la croissance soutenue et à la performance de ses investissements dans l’ensemble de ses activités. Le gestionnaire de fonds a réalisé un profit attribuable aux actionnaires ordinaires de 797 millions $ US, ou 47 cents US par action, pour le trimestre clos le 30 septembre. En comparaison, il avait engrangé un profit de 172 millions $ US, ou 10 cents US par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus ont totalisé 19,25 milliards $ US, par rapport à 16,25 milliards $ US un an plus tôt. Les fonds tirés des activités ont totalisé 1,41 milliard $ US, soit 85 cents US par action, pour le plus récent trimestre, un chiffre en hausse par rapport à celui de 1,04 milliard $ US, ou 65 cents par action, de la même période en 2020. Les bénéfices distribuables ont grimpé à 1,24 milliard $ US, alors qu’ils avaient été de 890 millions $ US un an plus tôt.
Cineplex (CGX.TO, 14,84) a affiché jeudi une perte de 33,6 millions $ pour son plus récent trimestre, alors que les auditoires dans ses salles de cinéma ont grandi et que tous ses établissements étaient de nouveau opérationnels. La chaîne de cinémas a précisé que sa perte par action s’était chiffrée à 53 cents pour le trimestre clos le 30 septembre, ce qui se comparait à une perte de 121,2 millions $, ou 1,91 $ par action, un an plus tôt. Les revenus ont totalisé 250,4 millions $, par rapport à ceux de 61,0 millions $ du troisième trimestre de l’an dernier. Cineplex a accueilli 8,3 millions de cinéphiles au plus récent trimestre, comparativement à 1,6 million il y a un an. Toutes les salles de cinéma de Cineplex sont rouvertes depuis le 17 juillet. Les revenus du box-office se sont chiffrés à 94,1 millions $ pour le trimestre, comparativement à 14,5 millions $ un an plus tôt, tandis que les revenus des services alimentaires se sont chiffrés à presque 80 millions $, par rapport à 15,5 millions $ l’an dernier. Cineplex a fait état de 14,1 millions $ en revenus médiatiques, contre 12,8 millions $ l’an dernier. Ses revenus de jeux d’arcade et autres divertissements ont grimpé à 53,3 millions $, par rapport à 13,2 millions $ un an plus tôt. Les autres revenus se sont chiffrés à 8,9 millions $, après avoir été de presque 5,0 millions $ un an plus tôt.
CAE (CAE.TO, 38,31 $) a renoué avec les profits à son plus récent trimestre, après avoir réalisé une perte lors de la même période l’an dernier, le spécialiste des simulateurs de vols ayant fait état jeudi d’une hausse de 16% de ses revenus. La société montréalaise a affiché un bénéfice attribuable aux actionnaires de 14,0 millions $, ou 4 cents par action, pour le trimestre clos le 30 septembre. Cela se comparait à une perte de 5,2 millions $, ou 2 cents par action, pour le même trimestre un an plus tôt. Les revenus du deuxième trimestre ont totalisé 814,9 millions $ en hausse par rapport à ceux de 704,7 millions $ de l’an dernier. En excluant les éléments non récurrents, CAE a réalisé un bénéfice ajusté de 17 cents par action au plus récent trimestre, comparativement à un profit ajusté de 13 cents par action un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté de 20 cents par action et à des revenus de 899,7 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. CAE a annoncé le mois dernier s’être entendue pour racheter la division d’exploitation aérienne AirCentre de Sabre pour la somme de 392,5 millions $ US. Ces activités comprennent des logiciels utilisés par les compagnies aériennes pour aider à la gestion des équipages et des vols, ainsi qu’à l’optimisation de l’utilisation des avions et de la gestion des aéroports.
Canadian Tire (CTC-A.TO, 178,72 $)a annoncé jeudi une hausse de son dividende, alors que le détaillant affichait un profit du troisième trimestre en baisse par rapport à la même période l’an dernier. La société établie à Toronto versera désormais un dividende trimestriel de 1,30 $ par action, par rapport à 1 175 $ par action précédemment. Canadian Tire a affiché un profit attribuable aux actionnaires ordinaires de 243,7 millions $, soit 3,97 $ par action, pour le trimestre clos le 2 octobre, en baisse par rapport à celui de 296,3 millions $, ou 4,84 $ par action, pour la même période l’an dernier. Les revenus ont totalisé 3,91 milliards $, comparativement à un chiffre d’affaires de 3,99 milliards $ au troisième trimestre de 2020. Sur une base normalisée, Canadian Tire a réalisé un bénéfice de 4,20 $ par action au plus récent trimestre, contre un bénéfice ajusté de 4,93 $ par action un an plus tôt. Les analystes s’attendaient à un profit ajusté de 4,30 $ par action et à des revenus de 3,97 milliards $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Outre les magasins Canadian Tire, l’entreprise détient les enseignes L’Équipeur, Sports Experts, Atmosphère et SportChek, notamment. Elle est aussi propriétaire de la marque de vêtements d’extérieur Helly Hansen.
Cascades (CAS.TO, 14,60 $)a dégagé au troisième trimestre de l’exercice financier en cours un bénéfice d’exploitation de 73 millions $, supérieur de 35% au bénéfice de 54 millions $ réalisé au trimestre correspondant de 2020. Pendant la même période, la compagnie a toutefois subi un recul de son bénéfice net qui est passé de 49 millions $ à 32 millions $. Le bénéfice net par action ordinaire a baissé de 0,51 $ à 0,32 $. Le bénéfice d’exploitation ajusté a reculé de 31%, de 64 millions $ à 44 millions $. Les ventes du géant québécois du papier ont légèrement progressé en un an, de 1,014 milliard $ à 1,030 milliard $. La compagnie attribue cette augmentation à l’amélioration des prix et la composition des produits dans les secteurs de l’emballage. Elle ajoute que les bénéfices ont été partiellement compensés par un taux de change moins favorable entre le dollar canadien et le dollar américain. Le président et chef de la direction de Cascades, Mario Plourde, explique que la performance au troisième trimestre reflète la nature dynamique de l’environnement macroéconomique nord−américain et l’impact annoncé sur la production du secteur Carton−caisse en lien aux problèmes du système de traitement des effluents d’eau à l’usine de Niagara Falls. M. Plourde ajoute qu’au troisième trimestre, pour l’ensemble de ses activités, Cascades a continué à subir des pressions inflationnistes sur les coûts des intrants, principalement les matières premières ainsi que la main−d’œuvre, le transport et l’énergie.
Le fondateur et directeur général de Tesla (TSLA, 1 067,95 $US), Elon Musk, a vendu lundi pour environ 5 milliards de dollars américains d’actions du constructeur de véhicules électriques, après avoir annoncé ce week-end qu’il envisageait de se séparer de 10% de ses titres. Selon les documents déposés mercredi auprès du régulateur américain des marchés, la SEC, l’homme le plus riche du monde a cédé environ 4,5 millions d’actions cette semaine. Un premier bloc d’une valeur de 1,1 G$US avait été vendu lundi, afin de répondre à des obligations fiscales découlant de l’exercice de stock-options, mais cette cession avait été lancée selon un plan déjà préparé et mis sur pied en septembre ont précisé ces documents. Samedi, le quinquagénaire avait effectué un sondage, depuis son compte Twitter, pour savoir s’il devait ou non se séparer de 10% de ses actions Tesla. Quelque 57,9% des 3,5 millions de votants avaient répondu favorablement. Elon Musk est suivi par 62 millions de personnes sur Twitter. Il était difficile de dire mercredi si la cession d’un bloc supplémentaire de 3,6 millions d’actions d’une valeur de 4 milliards d’actions Tesla, mentionné dans les documents de mardi et mercredi, avait aussi été prévue avant ce sondage depuis Twitter. Lundi, à l’ouverture de Wall Street, le titre avait dégringolé, lâchant jusqu’à 7,2% alors que le marché craignait que le bouillant patron ne s’exécute et déséquilibre, à lui seul, l’offre et la demande d’actions du constructeur. Les actions vendues lundi par Elon Musk l’ont donc été à un prix sensiblement moins élevé que s’il les avait cédées avant son tweet, mais le document révèle également que le facétieux homme d’affaires avait enclenché la vente dès le 14 septembre et ne s’est donc pas déterminé en fonction du sondage.
Le géant japonais du pneu Bridgestone (BRDCY, 21,60 $US) a laissé jeudi inchangées ses prévisions de résultats annuels, alors qu’il fait face à divers vents contraires, notamment la hausse des coûts de matières premières comme le pétrole et le caoutchouc. Son activité est par ailleurs ralentie dans certains segments (pneus de première monte, pour les véhicules neufs) par la pénurie de semi-conducteurs, qui perturbe la production automobile mondiale. Son activité en Asie est également toujours pénalisée par la pandémie. D’un autre côté, Bridgestone profite notamment de la baisse du yen par rapport au dollar et à l’euro. Il compte aussi poursuivre ses efforts pour améliorer ses prix de vente et optimiser ses coûts afin de «minimiser» les facteurs défavorables et ainsi atteindre ses objectifs annuels. Bridgestone, qui avait relevé en août ses prévisions 2021, vise un bénéfice net annuel de 325 milliards de yens (2,5 milliards d’euros), contre une petite perte nette en 2020. Il anticipe un bénéfice opérationnel annuel de 360 milliards de yens, pour un chiffre d’affaires de 3,320 milliards de yens (25,4 milliards d’euros au cours actuel). Il a aussi maintenu jeudi son projet de verser un dividende total de 170 yens par action au titre de l’exercice en cours (contre 110 yens pour 2020). Au troisième trimestre, Bridgestone a réalisé un bénéfice net de 70,5 milliards de yens (près de 540 millions d’euros), contre une mini-perte de 2,1 milliards de yens un an plus tôt. Son bénéfice opérationnel ajusté sur la période s’est établi à 101,7 milliards de yens (+53,6% sur un an) et son chiffre d’affaires a atteint 833 milliards de yens (6,4 milliards d’euros), en hausse de 12,4% sur un an.
Le géant industriel Siemens (ENR.DE, 24,58 €) a vu son bénéfice net annuel progresser de 59% à 6,7 milliards d’euros, et son bénéfice d’exploitation de 17% à 8,8 milliards d’euros, selon des résultats préliminaires publiés jeudi. L’industrie mondiale est plombée depuis plusieurs mois par des problèmes de goulots d’étranglement et de pénuries, liés à la pandémie qui a bouleversé les chaînes d’approvisionnement. Ces circonstances ont pesé sur les résultats du quatrième trimestre. Siemens a ainsi vu son bénéfice net chuter de 29% entre juillet et septembre, atteignant 1,3 milliard d’euros. Le résultat opérationnel (BAIIA) s’est quant à lui inscrit en baisse de 14% à 2,3 milliards d’euros sur la période, a indiqué le groupe allemand. Ces handicaps «se réduiront au cours de l’année 2022», prévoit l’entreprise qui s’attend pour l’exercice 2021-2022 à «une croissance à un chiffre» de son chiffre d’affaires. Siemens connaissant une forte hausse (+26%) de son chiffre d’affaires, à 19,07 milliards d’euros. La branche «digital industries», qui compte notamment l’activité logicielle du groupe, porte toujours cette croissance des revenus, étant moins touchée par ces pénuries. Cette division a connu un chiffre d’affaires en hausse de 31%, à 5,2 milliards d’euros. Tout comme les activités liées à l’automatisation industrielle («smart infrastructure»), qui voient leur chiffre d’affaires augmenter de 11%, malgré un résultat opérationnel (BAIIA) en baisse de 14%. La branche «mobilité», conservée par Siemens, est quant à elle en forte croissance (+33%) au quatrième trimestre, grâce à des commandes dans le ferroviaire en Europe.
Le premier producteur mondial de diamants bruts, le russe Alrosa (ALRS.ME, 133,21 $RUB), a vu son bénéfice net multiplié par trois au troisième trimestre sur un an, signe d’une bonne reprise après un effondrement en 2020 provoqué par la pandémie de la COVID-19. Entre juillet et septembre, le groupe basé en Iakoutie, en Sibérie orientale, a enregistré un bénéfice net de 25 milliards de roubles (306 millions d’euros au taux actuel), contre 7,6 milliards sur la même période un an plus tôt. Sur les neuf premiers mois de 2021, Alrosa a engrangé un bénéfice net de 79,2 milliards de roubles, soit un résultat multiplié par 7,3 sur un an. Au troisième trimestre, le chiffre d’affaires a lui augmenté de 55% sur un an pour atteindre 76,9 milliards de roubles. Dans un communiqué, Alexeï Philippovski, directeur financier du groupe, a expliqué que les producteurs ont eu recours au début du troisième trimestre à des diamants fraîchement sortis des mines, après avoir écoulé le stock accumulé en 2019/2020. «Dans les années à venir, la production globale de diamants restera entre 20 et 25% en dessous de ses niveaux prépandémie», a-t-il poursuivi. Il a ajouté que les prix des diamants bruts et polis avaient augmenté respectivement de 12% et 9% par rapport à début 2019, du fait d’une demande forte, notamment en Chine et aux États-Unis, et d’une offre limitée. En 2020, Alrosa avait vu son bénéfice net divisé par deux, sous l’impact de la pandémie et de la chute du rouble.