Titres en action: Aritzia, Exfo, Apple, Facebook, Tesla…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 09 janvier 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le détaillant griffé Aritzia (ATZ, 16,55$) surpasse les attentes au troisième trimestre. Son action, qui avait chuté de 14% en un mois, regagne donc 4,6% mercredi. Le bénéfice de 0,31$ par action, en hausse de 17,4%, est deux cents mieux que prévu. Surtout, le bond de 12,9% des ventes par magasin comparable fracasse les prévisions de 8,7%, malgré un mois de septembre trop chaud pour la marchandise d’automne. La marge brute a reculé de 44,8 à 43,1%, mais cela est attribuable à la dépréciation du huard en 2018 et à la hausse du prix de la laine et du duvet. Malgré d’importantes dépenses de marketing sur les médias sociaux ainsi que l’ouverture de nouveaux magasins et d’un nouveau centre de distribution, les dépenses générales n’ont pas augmenté en proportion des revenus (23,3%).
Même si les analystes ne touchent pas à leur cours cible ni leur recommandation, certains aspects du premier trimestre du spécialiste de la surveiller des réseaux de télécommunications Exfo (EXF, 4,20$) ont plu. L’action a gagné 5% les 8 et 9 janvier. Des commandes en hausse de 23% et un nouveau contrat de 5 M$US de la part d’un client américain de premier ordre font espérer à nouveau que la relance de la société de Québec donnera éventuellement des résultats. Si les nouvelles commandes continuaient à s’améliorer, Richard Tse, de la Financière Banque Nationale, serait disposé à revoir sa recommandation neutre sur le titre. Les marges modestes tracassent encore Robert Young, de Canaccord Genuity, tandis que Todd Coupland, de CIBC Marchés mondiaux, prévient qu’il faudra attendre 2020 avant que la société commence à bénéficier du cycle de mise à niveau au standard 5G.
Tim Cook, PDG du géant de l’informatique américain Apple(AAPL, 150,75$US) récemment malmené en Bourse, s’est montré optimiste sur les négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, affirmant qu’un accord «était très possible». Interviewé sur la chaîne CNBC, le patron d’Apple a assuré mardi avoir «entendu très récemment des paroles très encourageantes» à propos des discussions menées entre Washington et Pékin sur les échanges commerciaux. «Je ne veux pas parler pour eux», a-t-il ajouté, évoquant l’administration qui négocie, «mais je leur parle et je leur donne mes idées et leur dis ce que je pense». De hauts fonctionnaires chinois et américains se rencontrent pour le troisième jour d’affilée à Pékin afin d’avancer dans le règlement du différend commercial entre les deux pays. Le titre d’Apple et la Bourse de New York avaient fortement chuté en bourse la semaine dernière lorsque Tim Cook avait reconnu que son chiffre d’affaires et ses ventes d’iPhone avaient été plus mauvais que prévu sur les trois derniers mois de 2018, en partie à cause du ralentissement de l’économie chinoise, affectée par la surenchère des droits de douane.
Le fondateur de Facebook(FB, 142,53$US) a pour habitude de se lancer un défi au début de chaque nouvelle année: apprendre le mandarin ou visiter tous les États-Unis. En 2019, Mark Zuckerberg veut mieux comprendre — et en direct — l’impact des technologies du futur sur la société. Le jeune milliardaire a très certainement été inspiré dans le choix de son défi par les deux années terribles que vient de connaître le premier réseau social du monde, critiqué de toutes parts pour ses méthodes, ses pratiques commerciales et sa lenteur à expurger des messages de haines, mensongers ou manipulateurs. «Je suis un ingénieur et j’avais pour habitude de réaliser mes idées en espérant qu’elles parleraient d’elles-mêmes. Mais au regard de l’importance de ce que nous faisons, cela ne suffit plus», a-t-il reconnu sur sa page Facebook, où il annonce son défi pour 2019: des débats publics sur le rapport entre les nouvelles technologies et la société, «les opportunités, les défis, les espoirs et les angoisses». Mark Zuckerberg, qui ne semble jamais particulièrement à l’aise en public, mènera néanmoins les débats avec des spécialistes, le public et des responsables politiques.
Un cabinet d’avocats de Chicago a annoncé mardi le dépôt d’une plainte contre Tesla(TSLA, 335,35$US), affirmant que la batterie d’une voiture s’étant embrasée en mai après un accident qui a coûté la vie à deux passagers était défectueuse. Le 8 mai 2018, une Tesla Model S de 2014 conduite par Barrett Riley, 18 ans, et ayant sur le siège passager Edgar Monserrat Martinez, a percuté un mur à Fort Lauderdale (Floride, sud-est) avant de prendre feu, tuant les deux jeunes hommes et blessant un autre passager, affirme le cabinet dans la plainte déposée devant un tribunal de Floride mardi. Selon les avocats, qui représentent la famille d’Edgar Monserrat Martinez, la batterie «était insuffisamment protégée, rendant la voiture tout entière défectueuse». Ils ajoutent que la berline «ne disposait ni de dispositifs adéquats pour empêcher un départ de feu à la suite d’une collision, ni de dispositifs adéquats pour contenir un feu». En outre, ils affirment que moins de deux mois avant l’accident les parents de M. Riley avaient fait installer un limiteur de vitesse dans un point de vente Tesla pour que la vitesse maximum ne dépasse pas les 137 kmh.