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Titres en action: Aritzia, Savaria, Bausch Health, Alstom …

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 20 février 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Les investisseurs n’ont pas apprécié que les actionnaires du détaillant Aritzia (ATZ, 16,52$) vendent une troisième tranche d’actions depuis octobre 2016. Son partenaire depuis 14 ans, le fonds privé Berkshire Partners vend toutes ses actions restantes dans deux transactions. Berkshire et l’administrateur Aldo Bensadoun (le fondateur d’Aldo) vendent 436M$ d’actions à 16,90$ chacune. Quelque 329,6M$ sont achetées par les courtiers CIBC, RBC et TD qui les revendront à leurs clients. Aritzia elle-même achètera quelque 107,8M$ d’actions appartenant à Berkshire pour ensuite les annuler. Le marchand assure que ce rachat constitue une bonne utilisation de son capital et qu’il peut maintenant voler de ses propres ailes, mais l’action a flanché de 8%. Le détaillant intégré verticalement de vêtements à la mode pour femmes est entré en Bourse au cours de 16$.

C’est au tour de Savaria (SIS, 13,34$) d’annoncer des résultats et un aperçu moindres. L’action a chuté jusqu’à 13,07$ à l’ouverture avant de se remplumer. La séance s’est conclue avec un recul de 9,2%. Le fabricant de plates-formes élévatrices, sièges d’escalier, ascenseurs résidentiels et véhicules adaptés n’a pas réussi à atteindre ses propres objectifs pour 2018 et abaisse aussi son aperçu pour 2019. Le bénéfice d’exploitation annuel de 40 millions de dollars est inférieur aux objectifs fournis en septembre de 44 à 45M$. Pour 2019, la société diminue le bénéfice d’exploitation prévu de 6% à 55-60M$. Savaria prévoit aussi des revenus de 385 à 400M$ au lieu de 400M$. La société a promis de faire une pause dans ses acquisitions pour redresser sa filiale européenne Garaventa et retrouver une marge de 15% en 2019. 

La société pharmaceutique lavalloise Bausch Health (BHC, 32,05$) a encaissé une perte de 344 millions $ US au quatrième trimestre, soit 98 cents US par action. Au même moment l’an dernier, la firme anciennement connue sous le nom de Valeant engrangeait un profit de 513 millions $ US ou 1,45 $ US par action. Le bénéfice ajusté de Bausch Health s’est chiffré à 368 millions $ US, comparativement à 347 millions $ US il y a un an. Ses revenus trimestriels sont passés de 2,16 milliards $ US l’an dernier à 2,12 milliards $ US cette année.

Déçu mais pas désespéré par le veto européen à la fusion avec Siemens Mobility, le PDG du constructeur ferroviaire Alstom Henri Poupart-Lafarge explique à l’AFP vouloir privilégier les investissements internes et les «partenariats externes» pour prendre le virage du numérique. «Maintenant, l’idée c’est évidemment de repartir» de l’avant, affirme-t-il. La fusion avortée avec les activités ferroviaires de Siemens «était un projet stratégique pour le groupe», regrette-t-il. Le patron d’Alstom n’est pas pour autant désespéré: «Non, parce que c’était un mouvement positif!»

Le leader du smartphone Samsung devrait dévoiler ses nouveautés mercredi, dont un modèle qui, selon rumeurs et indices savamment distillés, devrait disposer d’un écran pliable – une innovation très attendue douze ans après l’iPhone. À l’occasion des dix ans de sa gamme Galaxy, le numéro un mondial du secteur n’a pas lésiné sur les moyens, avec un show organisé dans une grande salle de concert (8500 personnes) à San Francisco. Le groupe sud-coréen, premier fabricant mondial avec 20,8% de part de marché malgré une chute de 8% de ses ventes, vient donc narguer son rival Apple sur son terrain: le siège de la marque à la pomme est à Cupertino, à 60 km au sud. Le même jour, ouvriront aux États-Unis trois boutiques Samsung. Le géant asiatique n’a livré que quelques indices en amont de l’événement, dont une publicité pour son Galaxy 10 diffusée «accidentellement» alors que l’appareil est déjà disponible à la réservation sur le site, pour livraison à partir du 8 mars.

La banque britannique Lloyds Banking Group(LBG) a amélioré sa rentabilité en 2018 en raison de moindres provisions et d’une économie qu’elle juge «résistante» jusque-là, malgré les incertitudes du Brexit. Le groupe, l’un des poids lourds de la banque de détail au Royaume-Uni, a dévoilé mercredi dans un communiqué un bénéfice net en hausse de 27% à 3,869 milliards de livres (6,7 milliards $) l’an passé. Les résultats ont été dopés par un fort recul des provisions constituées pour couvrir les frais découlant d’un scandale de ventes forcées d’assurances-crédit. La banque a mis de côté 750 millions de livres en 2018, soit plus de deux fois moins qu’en 2017 (1,65 milliard). Au total, l’affaire a coûté jusqu’à présent 19,45 milliards de livres à LBG, affectée comme la plupart des autres grandes banques britanniques, mais qui paye un tribut particulièrement lourd.