Titres en action: Aurora, Citigroup, Newmont-Goldcorp…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 14 janvier 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Aurora Cannabis (ACB, 8,70$) a annoncé lundi avoir signé un accord portant sur l’acquisition de Whistler Medical Marijuana dans le cadre d’une opération tout en actions dont la valeur pourrait atteindre un maximum de 175 millions $, incluant certains paiements échelonnés. Aurora, une entreprise établie à Edmonton, a expliqué que l’acquisition de cette société privée devrait lui fournir une gamme de produits de qualité supérieure et certifiée biologique. Whistler exploite deux installations de production intérieure autorisées, dont l’une à Whistler, en Colombie-Britannique, et l’autre à quelques minutes du centre touristique. Une fois que le deuxième emplacement aura atteint sa pleine capacité de production, les installations devraient avoir une capacité combinée de plus de 5000 kilogrammes par an. La transaction est assujettie aux conditions de clôture habituelles, ainsi qu’à l’approbation de tierces parties et des autorités réglementaires.
Citigroup (C, 58,23 $) a renoué avec la rentabilité au quatrième trimestre. Le géant bancaire américain a annoncé lundi un bénéfice de 4,31 milliards $ US ou 1,64 $ US par action. Au même moment l’an dernier Citigroup encaissait une perte nette de 18,89 milliards $ US. Son bénéfice ajusté s’est chiffré à 1,61 $ US par action. Les analystes interrogés par la firme Zacks Investment Research attendaient un profit de 1,55 $ US par action. Les revenus trimestriels de la banque ont atteint 23,98 milliards $ US. Le titre de Citigroup est en hausse de 4 pour cent depuis le début de l’année, mais en déclin de 26 pour cent sur douze mois.
Le groupe minier américain Newmont Mining Corporation(NEM, 34,88$US) a annoncé lundi un accord définitif pour acquérir son concurrent Goldcorp via une transaction en actions évaluée à 10 milliards de dollars, devant donner naissance au «numéro un mondial de l’or». Selon les termes de l’accord, exposé dans un communiqué, Newmont offre 32,80% d’une de ses actions pour chaque action Goldcorp. Les actionnaires de Newmont possèderont 65% environ du capital de la nouvelle structure, contre 35% pour ceux de Goldcorp. «L’alliance va créer le numéro un mondial du marché de l’or, avec les meilleurs actifs, les meilleures perspectives, les meilleures opportunités de création de valeur», s’est félicité Gary Goldberg, patron de Newmont.
L’autorité allemande de la concurrence émet à son tour des réserves sur le projet de fusion dans le rail entre l’allemand Siemens(SIE, 96,91€) et le français Alstom, qui apparait de plus en plus compromis, selon des informations du Financial Times publiées lundi. Interrogé par la Commission européenne, au même titre que les autorités d’autres pays européens, le gendarme allemand de la concurrence a répondu en décembre dans un courrier avoir de «sérieux doutes» quant à la fusion franco-allemande, rapporte le quotidien financier. Le Kartellamt, un organe indépendant du gouvernement, juge les concessions proposées par Alstom et Siemens «ni pertinentes, ni suffisantes». Bruxelles a jusqu’au 18 février pour approuver ou non le projet d’union de l’allemand Siemens et du français Alstom, les deux géants du rail européen, qui avait été annoncé en septembre 2017.
Le monde de l’automobile se retrouve ce lundi à Detroit pour la dernière édition hivernale du célèbre salon, qui se tient cette année en pleine « transition » du secteur, confronté à ses plus graves difficultés depuis la crise financière. Si Ford(F, 8,82$US) et Volkswagen devraient annoncer mardi une alliance stratégique, le climat dans les allées du Cobo Center, la salle d’exposition située à quelques blocs du siège de GM dans le centre-ville de Detroit, sera à la retenue. Depuis la faillite de General Motors (GM) et Chrysler en 2009, l’horizon des grands constructeurs automobiles n’a jamais été aussi bouché. Les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, le ralentissement de l’économie mondiale, le durcissement des politiques environnementales et les changements des goûts des consommateurs sont autant de casse-tête appelant le secteur à se réinventer pour préserver des marges déclinantes et contrer l’offensive des géants de la Sillicon Valley.