Titres en action: Barrick Gold, Heineken, Ingenico…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 13 février 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Barrick Gold (ABX, 17,01 $), qui a complété au début de l’année sa fusion avec Randgold Resources, a affiché mercredi une perte pour son quatrième trimestre, notamment en raison de problèmes à ses mines de Lagunas Norte et Veladero. La société aurifère a indiqué avoir perdu 1,2 milliard $ US, soit 1,02 $ US par action, pour le trimestre clos le 31 décembre. En comparaison, elle avait réalisé une perte de 314 millions $ US, ou 27 cents US par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus trimestriels ont totalisé 1,9 milliard $ US, en baisse par rapport à un chiffre d’affaires de 2,2 milliards $ US à la même période l’année précédente. Sur une base ajustée, Barrick a inscrit un profit de 6 cents US par action pour son plus récent trimestre, en baisse par rapport à un bénéfice ajusté de 22 cents US un an plus tôt. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 5 cents US par action pour le plus récent trimestre, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters Eikon.
Le brasseur néerlandais Heineken s’est réjoui mercredi de la hausse de 7,7% de sa marque de bière éponyme, soit «sa meilleure performance depuis plus d’une décennie», a indiqué le groupe dans un communiqué. Les volumes de la marque Heineken ont enregistré une croissance à deux chiffres notamment au Brésil, en Afrique du Sud, en Russie et au Royaume-Uni. Le brasseur a souligné la hausse de 4,2% des volumes de bière consolidés, avec une croissance dans toutes les régions. Malgré une poussée des ventes, le bénéfice net du groupe a reculé de 1,6% en 2018, à 1,9 milliard d’euros (2,85G$). Avant éléments exceptionnels et amortissements des écarts d’acquisition (beia), le bénéfice net enregistre une croissance organique de 12,5%, à 2,42 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires s’est établi à 26,81 milliards d’euros, en hausse de 3,7%. Au quatrième trimestre 2018, le volume de bière a augmenté de 3,3%, contre 4,6% en 2017.
Le titre Ingenico bondissait de 8% mercredi matin à la Bourse de Paris, le groupe français de solutions de paiement s’étant dit décidé à redresser en 2019 son activité historique de terminaux, à l’origine d’une dégradation de ses résultats. En début de séance, le titre prenait 8,46% à 5,66 euros, dans un marché parisien en légère hausse de 0,39%. Ingenico a vu son bénéfice net baisser de 8% en 2018 à 188 millions d’euros (282M$), après une année marquée par un recul de son activité historique de terminaux de paiement. Cette dernière, qui représente la moitié du chiffre d’affaires d’Ingenico, accuse un recul de 4% en données comparables, à 1,305 milliard d’euros. «Nous allons adapter nos modes de fonctionnement à ce marché plus mature», avec notamment une «refonte du modèle opérationnel» d’Ingenico sur cette activité, a annoncé le nouveau directeur général Nicolas Huss qui a aussi fait des prévisions pour l’exercice en cours.
Philip Morris(PM, 80,60$US), le plus grand fabricant de cigarettes au monde, veut utiliser la technologie contenue dans ses nouveaux produits de vapotage pour offrir des services de dépistage de santé à ses utilisateurs. Il y a trois ans, Philip Morris International a annoncé son intention de réduire sa production de cigarettes classiques pour les remplacer par une ligne de produits «sans fumée», comme les cigarettes électroniques et les articles qui chauffent le tabac sans le brûler. Il affirme que ces produits sont beaucoup moins nocifs, même si le fabricant des célèbres Malboro n’a pas encore réussi à convaincre l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la communauté médicale. PMI compte utiliser la technologie contenue dans ses nouveaux produits pour proposer des services allant du suivi de santé à l’assurance vie. «Dans le monde d’aujourd’hui, je vois un écosystème que vous créez autour du produit, par exemple quels autres services vous offrez au consommateur en plus de votre produit phare», a expliqué le PDG de PMI, André Calantzopoulos, lors d’une récente interview à l’AFP.