Titres en action: Barrick Gold, Volkswagen, SoftBank…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 16 juin 2020Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Barrick Gold (ABX, 32,88$) a indiqué mardi avoir vendu la plupart de ses actions dans Shandong Gold Mining, cotée à la Bourse de Hong Kong, profitant d’une augmentation de prix alors que les cours mondiaux de l’or se raffermissent. La société aurifère établie à Toronto a indiqué avoir obtenu 210 millions $ US (environ 285 millions $ CA) grâce à la vente de 79,3 millions d’actions de la société contrôlée par l’État chinois au prix de 20,50 $ HK par action. Barrick a précisé qu’elle avait acheté les actions au quatrième trimestre de 2018 au prix de 10,50 $ HK par action. Barrick continue de détenir 10,25 millions des actions de classe H de Shandong Gold, soit environ 2 % d’entre elles, dans le cadre de ce qu’elle appelle son engagement envers le partenariat stratégique à long terme. La société a indiqué que les actions qu’elle avait vendues ont été placées principalement auprès d’actionnaires institutionnels. En mai, Shandong Gold a accepté d’acheter la minière canadienne de second rang TMAC Resources pour environ 230 millions $, une offre qui sera soumise au vote des actionnaires de TMAC la semaine prochaine. TMAC détient la propriété minière aurifère Hope Bay au Nunavut.
Le constructeur automobile allemand Volkswagen (VWAGY, 16,50$US) a annoncé mardi qu’il allait investir «jusqu’à 200 millions d’euros supplémentaires»dans QuantumScape, accroissant ainsi sa participation dans le spécialiste américain des accumulateurs solides pour véhicules électriques. Volkswagen «augmentera sa participation» dans l’entreprise américaine pour «faire avancer le développement en commun» de ce nouveau type de batterie plus performant et qui pourrait remplacer les cellules lithium-ion actuelles, selon un communiqué. En 2018, les deux entreprises avaient annoncé la création d’une co-entreprise pour la fabrication industrielle d’accumulateurs solides, ainsi qu’un investissement initial de 100 millions d’euros de la part du constructeur allemand, engagé dans une ambitieuse stratégie d’électrification de plusieurs dizaines de milliards d’euros. Volkswagen et QuantumScape visent «encore cette année» la mise en place d’une production pilote, précise le groupe allemand dans un communiqué.
Le japonais SoftBank Group (9984.T, 5 042 yens) a confirmé mardi «explorer des transactions potentielles» concernant ses parts dans l’opérateur américain T-Mobile US, dont il détient environ 25% du capital après la récente fusion entre son ancienne filiale Sprint et T-Mobile. SoftBank Group n’a pas dévoilé de calendrier ni le montant que ces transactions pourraient représenter. Mais ces opérations pourraient être très conséquentes: le mois dernier, plusieurs médias ont évoqué jusqu’à 20 milliards de dollars. Le groupe a énuméré à la place les différentes formes que ces transactions pourraient prendre, incluant des placements privés ou des offres publiques d’achat, une vente directe à T-Mobile US ou à sa maison mère, l’allemand Deutsche Telekom. Ces transactions s’inscriraient dans le cadre d’un gigantesque plan de cessions d’actifs de 4 500 milliards de yens (56,66 milliards de dollars canadiens au cours actuel) annoncé en mars par SoftBank Group, afin de réduire son endettement, renforcer sa trésorerie et financer d’énormes rachats de ses propres actions.
Des salariés et sous-traitants de l’usine ArcelorMittal (MT, 10,85$US) à Fos-sur-Mer ont bloqué mardi matin l’entrée du site pour exprimer leur crainte d’une mise à l’arrêt des hauts-fourneaux fin juillet, démentie par la direction. Entre 08H00 et 09H00, l’entrée principale de l’usine sidérurgique située à une quarantaine de kilomètres de Marseille a été barrée à l’appel de la CGT, une action qui aurait réuni selon le syndicat près de 150 personnes devant le site. Depuis l’arrêt d’un des deux hauts-fourneaux le 23 mars pendant l’épidémie de COVID-19, le site de Fos ne tourne plus qu’à 50%. Cette interruption a suscité les craintes des employés quant à une possible fermeture de l’usine, qui emploie actuellement 2 500 personnes. «Nous arrivons bientôt à la fin du mois de juin, les salariés sont en colère et nous avons de vraies craintes sur leur avenir», s’inquiète Alain Audier, secrétaire général de la CGT d’ArcelorMittal Fos-sur-Mer. Il redoute également que le groupe, à la faveur de cette crise, n’impose une restructuration et des changements de poste à ses employés. Mardi, la direction d’ArcelorMittal a précisé dans un communiqué qu’il n’était «pas question d’une mise à l’arrêt des deux hauts-fourneaux fin juillet». «Même si le niveau de commandes reste faible, nos équipes (…) travaillent pour enregistrer et produire des commandes ponctuelles».
Le laboratoire français Sanofi (SNY, 50,59$US) va investir 610 millions d’euros en France, notamment pour créer un nouveau site de production de vaccins, a-t-il annoncé mardi à l’occasion de la visite du président Emmanuel Macron dans l’une de ses usines en région lyonnaise. Le groupe va investir près d’un demi-milliard d’euros dans une nouvelle usine à Neuville-sur-Saône en région lyonnaise, pour y créer son «Evolutive Vaccine Facility». Ce nouveau site «fera appel aux technologies les plus innovantes dans le domaine de la production de vaccins», a précisé le laboratoire, qui ajoute que cet investissement de 490 millions d’euros sur cinq ans devrait créer 200 nouveaux emplois. Cette usine permettra à Sanofi de «sécuriser les approvisionnements en vaccins de la France et de l’Europe en cas de nouvelles pandémies», précise le groupe, alors que les États à travers le monde se sont lancés dans une course pour sécuriser un accès à un vaccin contre le coronavirus. Cette nouvelle usine permettra de produire 3 à 4 vaccins simultanément, contre un seul dans les sites industriels actuels. Viendront s’ajouter à cet investissement 120 millions d’euros pour créer un nouveau centre de recherche et développement sur le site Sanofi Pasteur à Marcy-l’Etoile. Ce complexe sera notamment consacré au développement de vaccins contre les maladies émergentes et les risques pandémiques.