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Titres en action: BCE, ConocoPhillips, Halliburton

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 19 octobre 2020

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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BCE (BCE, 55,56$) a annoncé lundi que le président de groupe et vice−président principal de Bell, Wade Oosterman, assumera la direction opérationnelle de Bell Média à compter de l’année prochaine. M. Oosterman obtiendra ce poste après le départ du président actuel de Bell Média, Randy Lennox, prévu le 4 janvier. En outre, Devorah Lithwick deviendra chef de la direction de la marque en janvier, puisque M. Oosterman, qui détient ce titre, se concentrera désormais sur son rôle chez Bell Média, a indiqué l’entreprise. Le chef de la direction de BCE, Mirko Bibic, a estimé que Mme Lithwick, qui compte plus de 25 ans d’expérience dans le développement de marques canadiennes et les communications marketing, était «le choix idéal» pour être responsable de la gestion de la marque. M. Oosterman s’est joint à Bell en 2006 en tant que président de Bell Mobilité et chef de la gestion de la marque. Il a été promu président de Bell Mobilité et Services résidentiels en 2010, puis président de groupe en 2015.

 

Le groupe américain ConocoPhillips (COP, 33,83 $US) a annoncé lundi son intention de racheter son concurrent Concho Resources (CXO, 48,91 $US), spécialisé dans l’exploitation du pétrole de schiste, pour 9,7 milliards de dollars, nouveau signe de consolidation dans un secteur secoué par la pandémie. Ensemble, les deux sociétés produiront plus de 1,5 million de barils par jour et deviendront un acteur de poids dans le bassin permien, une zone à cheval entre le Texas et le Nouveau-Mexique riche en hydrocarbures de schiste. Les producteurs de pétrole sont fragilisés depuis plusieurs mois par le ralentissement soudain de l’économie mondiale, le plongeon de la demande en énergie au pic des mesures de restrictions imposées pour freiner la propagation de la Covid-19 et la chute des prix qui en a découlé. Même si le cours du baril s’est stabilisé autour de 40 dollars au troisième trimestre, cela reste inférieur au niveau de rentabilité pour une grande partie de la production d’or noir. De nombreuses entreprises du secteur, qui avaient beaucoup emprunté pour croître ces dernières années, sont dans le rouge.

 

Le groupe de services pétroliers américain Halliburton (HAL, 12,67 $US), qui fait face au repli des activités d’exploration et de forage depuis le début de la pandémie, a enregistré son quatrième trimestre consécutif de pertes. Le groupe a perdu 17 millions de dollars de juillet à septembre, détaille un communiqué lundi. Halliburton, qui avait passé une charge de 2,1 milliards de dollars au trimestre précédent pour s’ajuster aux conditions du marché, a inscrit dans ses comptes une nouvelle charge de 113 millions de dollars sur la période. Hors éléments exceptionnels et ajustée par action, la perte revient à 2 cents là où les analystes s’attendaient à un profit de 8 cents. Son chiffre d’affaires a reculé de 46 % sur un an au troisième trimestre, à 2,98 milliards de dollars. C’est inférieur aux prévisions et surtout inférieur au deuxième trimestre, quand les cours du brut étaient descendus à des niveaux historiques.