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Titres en action: BMW, Mitsubishi Motors, AstraZeneca…

AFP|Publié le 27 juillet 2020

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Le constructeur automobile BMW (BMW.F, 59,99 euros) a dévoilé lundi une longue série d’objectifs de réduction des émissions de CO2, dont dépendra désormais en partie la rémunération de son directoire, et vise notamment 7 millions de voitures électrifiées vendues d’ici 2030. «Nous allons respecter» les strictes normes européennes de réduction des émissions, a promis le patron Oliver Zipse lors d’une conférence de presse. Désormais en vigueur, la législation européenne, qui demande aux constructeurs de réduire la moyenne des émissions de CO2 de leurs voitures vendues dans l’UE, met le secteur sous pression dans un contexte économique dégradé par la pandémie de coronavirus. Pour y parvenir, l’électrique s’impose: le groupe bavarois veut vendre quelques 6,5 millions de voitures électrifiés — hybrides et électriques — supplémentaires en 10 ans, contre 500 000 sur les routes fin 2019. Pas question pour autant d’arrêter de développer des moteurs thermiques et de vendre de grands SUV, très rentables, «tant qu’il y a un marché» pour permettre le renouvellement de la flotte par des véhicules plus efficaces, selon M. Zipse. D’un point de vue global, les émissions des voitures vendues baisseront tout de même, a-t-il assuré, notamment grâce aux versions hybrides. Mais BMW compte également baisser ses émissions sur l’ensemble du cycle de vie — des fournisseurs jusqu’à la conduite en passant par la production — d’au moins un tiers d’ici 2030 par rapport à 2019, a expliqué M. Zipse. Dans la production, BMW vise une baisse des émissions de 80% en 10 ans grâce à notamment de l’électricité verte avec, à travers des certificats, la neutralité en CO2 dès 2021.

 

Le constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors (MMO.F, 2,20 euros), allié de Renault-Nissan, a présenté lundi un plan de réduction de 20% de ses coûts fixes d’ici 2022, en gelant notamment le lancement de nouveaux modèles en Europe et en fermant une usine au Japon. Deux mois après des plans similaires de ses alliés, Mitsubishi Motors a dévoilé un plan de restructuration baptisé «Small but beautiful» (Petit mais beau) consistant à réduire ses coûts à tous les étages afin de renouer à terme avec la rentabilité. Le groupe compte baisser d’au moins 20% ses coûts fixes d’ici la fin de son exercice 2021/22 par rapport à 2019/20, selon un communiqué. Cela va passer par la fermeture d’une de ses usines dans le centre du Japon, qui fabrique notamment son SUV Pajero, le gel de lancements de nouveaux modèles sur le marché européen et une réduction de ses coûts généraux, dépenses de personnel, de recherche-développement et de frais commerciaux. Le groupe compte surtout se concentrer sur sa région de prédilection, l’Asie du Sud-Est, tout en réorganisant ses opérations au Japon et en se développant en Chine. Il souhaite étoffer sa gamme de véhicules hybrides et électriques, surtout en Chine en s’appuyant sur son partenaire local GAC, ainsi qu’au Japon avec Nissan.

 

Le groupe pharmaceutique britannique AstraZeneca (AZN, 55,80$US) va payer jusqu’à 6 milliards de dollars à Daiichi Sankyo pour s’associer au développement et à la commercialisation éventuelle d’un médicament anticancéreux actuellement développé par le groupe japonais, ont annoncé lundi les deux sociétés. Les deux groupes avaient conclu en 2019 un accord de licence similaire concernant un autre anticancéreux en développement de Daiichi Sankyo, pour 6,9 milliards de dollars. Le nouvel accord porte sur DS-1062, un produit actuellement en phase d’essais cliniques précoces (phase 1) visant à traiter le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) ainsi que le cancer du sein dit «triple négatif», particulièrement agressif. AstraZeneca doit d’abord payer un milliard de dollars à Daiichi Sankyo en plusieurs tranches, le versement des 5 milliards de dollars restants étant conditionné au franchissement d’étapes cliniques, réglementaires et commerciales de DS-1062. Les deux groupes partageront à 50/50 les coûts de recherche-développement, et les frais commerciaux liés à ce produit, ainsi que les bénéfices tirés de ses ventes mondiales, à l’exception du marché japonais pour lequel Daiichi Sankyo conservera les droits exclusifs.