Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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L’action du constructeur aéronautique Boeing (BA, 169,74 $US) montait à la Bourse de New York vendredi alors que le patron du régulateur européen de l’aviation a estimé que le 737 MAX, cloué au sol depuis plus d’un an et demi, pouvait a priori voler « en toute sécurité ». Le titre prenait environ 3 % à 11H00 après avoir grimpé de plus de 5 % en début de séance. Dans une interview à l’agence Bloomberg, Patrick Ky a indiqué être satisfait des changements apportés par Boeing à l’appareil, interdit de vol dans le monde entier depuis mars 2019 après deux accidents ayant fait 346 morts. L’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) est actuellement en train de finaliser une directive de navigabilité qui devrait être publiée en novembre et soumise aux commentaires du public pendant quatre semaines, a-t-il détaillé. Le régulateur pourrait alors officiellement donner son feu vert avant la fin de l’année. Une modification voulue par l’agence des capteurs de mesure de l’angle d’attaque de l’appareil, mis en cause dans les deux écrasements, ne sera pas prête avant 20 à 24 mois, mais l’AESA estime que le niveau actuel de sécurité « est suffisamment élevé », a aussi indiqué M. Ky à Bloomberg. L’appareil s’est récemment rapproché d’un retour dans le ciel avec une série de vols de certification cet été, mais plusieurs étapes restent encore à franchir avant que les autorités aériennes n’accordent leur autorisation. Le patron de l’agence américaine de l’aviation, la FAA, a lui-même pris les commandes fin septembre d’un Boeing 737 MAX pour un vol d’évaluation dont il s’est dit satisfait.
La compagnie aérienne British Airways (IAG, 95,46 £) déjà en grave difficulté à cause de la pandémie de coronavirus, a reçu une amende record de 20 millions de livres de la part des autorités britanniques à propos d’un vol d’informations personnelles de passagers en 2018. Les enquêteurs ont estimé que le transporteur aurait dû identifier la faille qui a permis l’attaque informatique et la subtilisation des données personnelles et financières de plus de 400 000 clients, explique l’ICO, l’agence britannique de protection des informations personnelles. En outre, le piratage informatique a mis plus de deux mois à être détecté, ajoute l’ICO dans un communiqué, qui précise que l’amende infligée à British Airways (BA) est « notre plus grosse à ce jour ».
Le numéro un mondial du luxe LVMH (MC, 430,35 €) bondissait de près de 7 % à la Bourse de Paris vendredi lors des premiers échanges, porté par la publication de ses résultats du troisième trimestre la veille. À 9H13, le titre grimpait de 6,79 % à 430,35 euros. Le groupe a dépassé les attentes en limitant l’érosion de ses ventes générée par la pandémie de Covid-19 grâce à un bond de sa division Mode et Maroquinerie. Le chiffre d’affaires n’est en recul que de 7 % en données organiques, malgré le contexte économique, une performance, car l’année 2019 qui sert de comparaison avait été record pour le leader du luxe. La locomotive asiatique, notamment la Chine où la reprise économique est la plus avancée, a continué de porter les ventes. Cette publication « confirme notre impression d’un été solide pour les produits de luxe » a noté Luca Solca, analyste Luxe chez Bernstein.