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Titres en action: Boeing, Disney, Google, H&M…

AFP|Publié le 03 avril 2020

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Le loueur d’avions Avolon, basé en Irlande, a annoncé vendredi avoir annulé une commande de 75 Boeing 737 MAX devant initialement être livrés entre 2020 et 2023, afin de « mieux s’aligner sur les conditions de marché » à la suite de la pandémie de coronavirus. Quand la société avait finalisé en 2017 cette commande, qui incluait également des options pour 20 appareils supplémentaires, elle avait été évaluée à 11 milliards de dollars. Avolon a aussi annulé une commande de quatre Airbus A330 neo. Le loueur a par ailleurs reporté la livraison de 16 appareils de la gamme des 737 MAX et de 9 avions de la gamme des A320 neo. C’est un revers supplémentaire pour Boeing qui, en plus de tous les déboires liés aux conséquences des deux accidents rapprochés de son 737 MAX ayant fait au total 346 morts, doit maintenant faire face à la crise touchant de plein fouet l’aviation.

 

Disney (DIS) a annoncé jeudi qu’elle allait mettre en oeuvre des mesures de chômage technique en raison de la pandémie de coronavirus qui l’a contraint à fermer ses parcs d’attraction et cesser la plupart de ses activités jusqu’à nouvel ordre. Ces mesures concerneront «les emplois qui ne sont pas indispensables actuellement» et entreront en vigueur à partir du 19 avril, indique dans un communiqué le numéro un mondial du divertissement. Disney ne donne aucune précision sur le nombre, la nature ou la localisation des emplois concernés par cette mesure. Selon la chaîne CNBC, elle devrait toucher les employés des parcs d’attraction américains qui ne sont pas syndiqués. Le groupe Disney avait décidé dès le 12 mars de fermer ses parcs d’attraction aux Etats-Unis et en France pour éviter la propagation du coronavirus. Disney World, à Orlando (Floride) est le premier parc de loisirs au monde en termes de fréquentation (près de 21 millions de visiteurs en 2018 selon les professionnels) suivi de Disneyland à Anaheim, près de Los Angeles (18,7 millions). D’après la presse spécialisée, la division des «parcs, expériences et produits» de Disney emploie quelque 177 000 personnes au total dans douze parcs d’attraction, une multitude d’hôtels et une compagnie de croisières.

 

Google, filiale d’Alphabet (GOOGL) va publier à partir de vendredi des statistiques issues des données de localisation de ses utilisateurs dans le monde, afin d’aider les pouvoirs publics à évaluer l’efficacité des mesures de distanciation sociale contre la COVID-19. Téléchargeables sur un site dédié pour plus de 131 pays dont la France, ces rapports doivent révéler les «tendances générales des mouvements de personnes au fil du temps et par zone géographique, dans différentes catégories d’endroits», selon un article sur un blogue du géant américain. «Nous afficherons les tendances sur plusieurs semaines» sous forme d’«une augmentation ou diminution du pourcentage des visites», et non d’un nombre absolu, précise l’article signé par la directrice des produits géographiques de Google (dont Maps) Jen Fitzpatrick et la médecin en chef de Google Health Karen DeSalvo. Les informations les plus récentes dateront «de 48 à 72 heures». «Nous espérons que ces rapports aideront (les responsables de la santé publique) à prendre des décisions sur la façon de gérer la pandémie de Covid-19. Par exemple, ces informations pourraient aider les responsables à comprendre les changements de tendances dans les déplacements essentiels, ce qui pourrait les amener à faire de nouvelles recommandations concernant les horaires d’ouverture ou les offres de services de livraison», explique Google.

 

Le géant suédois du prêt-à-porter Hennes et Mauritz (H&M), dont les ventes ont chuté de 46% en mars, prévoit un deuxième trimestre «déficitaire» à cause de l’épidémie de coronavirus, qui l’a obligé à fermer les trois-quarts de ses boutiques. «Chaque jour, nous devons fermer des magasins et la situation devient de plus en plus éprouvante», a expliqué Helena Helmersson, PDG du groupe. Pourtant, l’année avait bien commencé, ce qui a permis à l’enseigne de dégager au premier trimestre un bénéfice net de 1,9 milliard de couronnes suédoises (266 millions de dollars canadiens), plus du double de celui de l’an passé. Le chiffre d’affaires a progressé de 7,7%, à 54 milliards de couronnes pour la période allant de décembre 2019 à février 2020. Vendredi, les marchés ont salué ces résultats: à la Bourse de Stockholm, peu avant 04H30, le titre grimpait de 6%, tournant autour des 122 couronnes, après s’être apprécié de plus de 7%.