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Titres en action: Boeing, Sberbank, Kimberly-Clark

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 26 janvier 2022

Titres en action: Boeing, Sberbank, Kimberly-Clark

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Le constructeur aéronautique Boeing (BA, 200,40 $US) a dû passer dans ses comptes deux charges d’un montant total de 3,8 milliards de dollars américains au 4e trimestre en raison de la suspension des livraisons du 787 Dreamliner, en proie à des problèmes de production. Le groupe a enregistré une perte nette de 4,1 G$US sur la période et de 4,2 G$US au total sur l’ensemble de l’année 2021. Boeing a été rattrapé cette fois-ci par des défauts de fabrication. De premiers vices ont été découverts en 2020, sur le raccord d’une portion du fuselage ainsi que sur le stabilisateur horizontal. D’autres problèmes techniques sont ensuite apparus sur le nez de l’appareil notamment. Boeing a dû suspendre les livraisons, de novembre 2020 à mars 2021 et depuis fin mai, et réduire les cadences de production. Le groupe a enregistré une charge de 3,5 G$US liée aux retards de livraison et aux compensations accordées aux clients. Pour le quatrième trimestre, les coûts anormaux se traduisent par une charge de 285 M$US. Boeing a par ailleurs passé dans ses comptes une charge de 402 M$US liée au ravitailleur KC-46. Au rang des bonnes nouvelles, le groupe a retrouvé un flux de trésorerie positif, pour la première fois depuis le premier trimestre 2019.  Boeing a aussi un peu réduit sa dette, de 4,3 G$US. Elle s’affichait fin décembre à 58,1 G$US. Soutenu par le retour du 737 MAX, qui reprend graduellement du service depuis fin 2020 et est acheminé aux clients, le chiffre d’affaires de Boeing a progressé de 7% sur l’ensemble de l’année, pour atteindre 62,3 G$US.  Il a en revanche reculé de 3% à 14,8 G$US au 4e trimestre. 

La première banque russe, Sberbank (SBER.ME, 242,43 $RUB), rebaptisée «Sber» depuis qu’elle a commencé à développer tout un écosystème dans le cybercommerce, a annoncé mercredi son intention de racheter Stockmann, un groupe russe de ventes de mode, en magasins et en ligne. Ce rachat, dont le montant n’a pas été précisé, a pour objectif de «renforcer la position de Sber dans le cybercommerce, à multiplier la part constituée par la mode» dans le chiffre d’affaires de l’écosystème du groupe. «La mode est l’une de nos principales priorités et une des catégories à la croissance la plus rapide chez nous, même si nous n’avons commencé à développer ce segment qu’il y a environ un an», a souligné Solomon Kounine, directeur du cybercommerce de Sber. Stockmann est un groupe finlandais qui a vendu ses activités russes en 2016. Ces dernières ont été rachetées par le groupe russe Reviva Holdings avec la permission d’utiliser le nom «Stockmann» jusqu’en 2023. Stockmann Russie se spécialise dans les segments moyen à haut de gamme, en ligne et dans 12 boutiques présentes depuis jusqu’à 30 ans dans les grandes villes du pays. En 2021, le chiffre d’affaires était de 10 milliards de roubles (112 millions d’euros au taux actuel). Ces dernières années, les grands groupes russes, dont Sberbank et les géants de la tech Yandex et VK (ex Mail.ru) se livrent une bataille à coup de rachats pour se tailler une part du juteux gâteau du cybercommerce russe, encore sous-développé et à la croissance météorique.

L’action du groupe américain de produits d’hygiène Kimberly-Clark (KMB, 132,69 $US) chutait mercredi matin à Wall Street, pénalisée par des résultats mitigés et des prévisions décevantes dans un contexte de forte inflation et de difficultés d’approvisionnement. Le titre de l’entreprise, qui commercialise notamment les mouchoirs Kleenex, le papier toilette Cottonelle et les couches-culottes Huggies, tombait d’environ 6% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse new-yorkaise. Son profit net d’octobre à décembre s’est établi à 357 millions de dollars américains, soit 34% de moins qu’en 2020. Par actions et hors éléments exceptionnels, le gain est toutefois de 1,30 $US, un peu mieux que les 1,25 $US prévus par le marché. Sur l’ensemble de l’année, le bénéfice par action a été de 6,18 $US, dans la fourchette anticipée par l’entreprise en octobre dernier. Le chiffre d’affaires annuel, de 19,4 G$US, est quant à lui proche des estimations moyennes des analystes. Kimberly-Clark souligne que ses résultats du dernier trimestre 2021 ont été affectés par l’augmentation du prix des matériaux à base de polymère et de pâte à papier ainsi que par la hausse des coûts de distribution et de l’énergie. L’entreprise s’attend à ce que «l’inflation et les perturbations de la chaîne logistique se poursuivent en 2022». Le groupe, basé à Irving dans le Texas, table sur un profit par action compris entre 5,60 et 6,00 $US en 2022, là où le marché espérait 6,70 $US.