Titres en action: Boeing, Stellantis, Qualcomm, Pfizer, BioNTech
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 05 janvier 2022Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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La compagnie américaine à bas coûts Allegiant Air (ALGT, 182,35 $US) a commandé 50 exemplaires du 737 MAX à Boeing (BA, 216 312 $US) et a posé une option pour 50 appareils supplémentaires de la même famille, selon un communiqué mercredi. Cet achat de la part d’une compagnie qui n’opère actuellement que des Airbus A319 et A320 représente une nouvelle bienvenue pour le constructeur américain, qui s’était vu ravir mi-décembre de grosses commandes de deux clients de longue date, Air France-KLM et Qantas, par son concurrent européen. Allegiant a choisi des 737-7, qui étaient vendus en 2019 au prix catalogue de 99,7 millions de dollars américains, et des 737-8-200, vendus à 124,8 M$US. Le groupe n’a pas précisé comment la commande était répartie entre ces deux versions. Les nouveaux avions consommeront aussi 20% de kérosène en moins que ceux actuellement utilisés dans la flotte d’Allegiant. Le 737 MAX est actuellement en pleine concurrence face aux best-sellers d’Airbus, les A220 et les A320neo. L’accord avec Allegiant représente la première grosse commande pour le constructeur depuis l’annonce, le 16 décembre, par la compagnie australienne Qantas du remplacement de ses Boeing 717 et 737 des lignes intérieures par des A220 et A320neo de l’avionneur européen, pour un total de 134 appareils potentiels.
La marque américaine Chrysler, filiale du groupe Stellantis (STLA, 20,80 $US), a annoncé mercredi qu’elle ne lancerait plus que des voitures électriques à partir de 2028. Cette nouvelle stratégie débutera avec un prototype dévoilé à l’occasion du salon de la tech CES à Las Vegas, qui sera disponible d’ici 2025 et est baptisé pour l’instant Chrysler Airflow. La voiture proposera notamment dans l’habitacle des outils «permettant à chaque passager d’avoir sa propre expérience» et de se connecter à leur vie numérique respective sur divers écrans. Elle sera équipée de systèmes d’assistance à la conduite et sa batterie devrait avoir une autonomie de 350 à 400 miles (563 à 644 kilomètres). Chrysler, fondé en 1925, entre ainsi, avec un peu de retard, dans la course aux véhicules électriques que se livrent actuellement les grands constructeurs américains. Racheté en 2009 par Fiat alors qu’il était en faillite, le constructeur Chrysler peine depuis à remonter la pente et ne propose plus que deux véhicules à son catalogue, Chrysler 300 et Chrysler Pacifica. Stellantis compte investir 30 milliards d’euros d’ici 2025 dans son électrification, dont 15 à 20% iront dans les logiciels.
Qualcomm (QCOM, 191,20 $US) va fournir les architectures électroniques des prochains modèles de Volvo, Honda et Renault, a annoncé mardi le fabricant américain de semi-conducteurs. Les circuits intégrés Snapdragon Cockpit, alliés aux logiciels Android Automotive de Google, équiperont notamment le prochain modèle électrique de Volvo ainsi que celui de sa filiale Polestar, a annoncé Qualcomm au CES de Las Vegas. Ces puces, qui permettent notamment de gérer la navigation et la commande vocale, équiperont également les modèles Honda commercialisés aux États-Unis à partir de la fin 2022, et dans le monde en 2023. Renault, qui doit intégrer ces puces sur sa prochaine Mégane, va aussi «travailler» avec Qualcomm pour équiper ses prochains véhicules du «châssis numérique Snapdragon», qui comprend un ensemble d’applications comme la 5 G, le Wifi, la localisation, les mises à jour du véhicule en ligne et les services sur abonnement, mais aussi des assistances à la conduite. Qualcomm, surtout connu pour la fabrication de puces électroniques pour les téléphones, s’est renforcé dans l’automobile en acquérant Arriver, une filiale de l’équipementier suédois Veoneer qui développe une plateforme d’assistance à la conduite. Annoncée en octobre 2021, cette opération doit se conclure dans les prochains mois.
Les laboratoires américain Pfizer (PFE, 55,72 $US) et allemand BioNTech (BNTX, 224,43 $US), alliés dans le développement d’un des principaux vaccins contre la COVID-19, ont annoncé mercredi une nouvelle collaboration pour développer un vaccin à base d’ARN messager (ARNm) contre le zona. L’accord porte sur «la recherche, le développement et la commercialisation» du vaccin, indique un communiqué des deux entreprises qui précise que «les essais cliniques devraient commencer dans la seconde moitié de 2022». La collaboration entre le géant pharmaceutique américain et la biotech allemande avait débuté en 2018 par un projet de vaccin contre la grippe, toujours en cours. Ce programme avait été supplanté en 2020 par l’apparition du nouveau coronavirus qui avait conduit les deux entreprises à développer en un temps record le premier vaccin à ARN messager approuvé contre la COVID-19. La technologie innovante de l’ARN messager n’a pour l’instant pas été appliquée pour d’autres virus que la COVID-19, mais elle est considérée comme prometteuse dans la lutte contre de nombreuses maladies.