Titres en action: Boralex, STEP Energy, Tesla, Huawei, Adidas…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 06 mars 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Boralex (BLX, 18,56$) gagne presque 3% après une décision préliminaire favorable à la construction d’un parc éolien en France, dans lequel la société a déjà investi 60 millions de dollars. Boralex avait porté en appel une précédente décision rendue en juillet 2017 par le Tribunal administratif de Rennes qui avait annulé le permis de construction, en raison des droits de coupe forestiers sur le terrain. Si Boralex a gain de cause, le Parc éolien Moulins du Lohan pourrait être complété au coût de 90 millions de dollars de plus, précise Rupert Merer, de la Financière Banque Nationale. Sinon, Boralex pourrait récupérer les sommes déjà investies. Le gain de l’action correspond à la valeur qu’attribue l’analyste au projet en question. Une décision favorable raviverait aussi la confiance dans la stratégie éolienne de Boralex en France, dit-il.
STEP Energy Services (STEP, 1,90$) compte réduire de 13 % la taille de son personnel administratif en 2019. Depuis le 1er octobre, son effectif avait déjà reculé de 12 %. Dans des documents déposés auprès des autorités réglementaires l’an dernier, la compagnie indiquait compter quelque 1120 employés au Canada en 2017. Son effectif avait été gonflé par l’ajout de 400 employés aux États-Unis à la suite de l’acquisition de la firme Tucker Energy Services Holdings le printemps dernier. STEP a indiqué que sa restructuration allait lui permettre d’économiser annuellement environ 4,1 millions $.
La start-up chinoise NIO, rivale de Tesla(276,54$US), a renoncé à produire elle-même ses propres véhicules électriques, après avoir encaissé de lourdes pertes l’an dernier. Dans un communiqué, NIO, qui s’était introduite en septembre 2018 à Wall Street, annonce mettre fin au projet d’usine qu’elle comptait ouvrir à Shanghai afin de produire ses automobiles ultra sophistiquées. NIO, financée par les géants chinois du net Baidu et Tencent, continuera à faire produire ses voitures par le groupe public JAC dans la province de l’Anhui (est), précise le document adressé mardi à la Bourse de New York après la clôture. La société a annoncé avoir essuyé une perte de 9,63 milliards de yuans (1,92 milliard $) l’an dernier, soit près du double (92%) de l’année précédente.
Des chaînes de montage ultra robotisées qui crachent des téléphones portables à la seconde: Huawei a ouvert mercredi ses portes à la presse étrangère, une opération séduction au moment où le géant chinois des télécoms est accusé d’espionnage par Washington. Le numéro deux mondial des smartphones a entamé 2019 par une campagne de communication destinée à contrer les accusations des États-Unis, selon qui les équipements du groupe pour les futurs réseaux 5G pourraient être infiltrés par Pékin. Le jadis discret fondateur de Huawei, Ren Zhengfei, 74 ans, est monté au créneau ces dernières semaines, accordant plusieurs interviews. Mais le groupe passe désormais la vitesse supérieure en ouvrant aux médias internationaux ses installations de la province du Guangdong (sud). «Notre ligne rouge la plus élémentaire, c’est qu’aucun de nos produits ne peut avoir de backdoor», a martelé d’emblée Wang Jin, le directeur du «Laboratoire indépendant de cybersécurité» de l’entreprise.
Un ancien cadre d’Adidas(ADS, 218,20€) a été condamné mardi à neuf mois de prison ferme pour avoir versé, sur les fonds de l’équipementier sportif, des pots-de-vin à des joueurs de basket, un scandale qui a illustré les dérives du sport universitaire aux États-Unis. A l’époque directeur marketing d’Adidas en charge du basket, Jim Gatto avait organisé ces versements à des joueurs vedettes de lycée avec un triple objectif. Les adolescents devaient d’abord s’engager à rejoindre l’équipe d’une université sponsorisée par Adidas. Dans un second temps, le cadre d’Adidas espérait que s’ils passaient professionnels, ils s’engageraient avec l’équipementier, mais aussi qu’ils recruteraient comme agent Christian Dawkins, qui collaborait avec Jim Gatto. Les éléments de l’enquête ont notamment montré que la famille de Dennis Smith Jr., qui est aujourd’hui meneur de jeu titulaire des New York Knicks dans la ligue professionnelle de basket nord-américaine NBA, avait reçu 40.000 dollars en liquide par le biais de ce mécanisme.