Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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BRP (DOO, 50,71$) a annoncé jeudi une perte de 226,1 millions $ au premier trimestre et a prévenu qu’elle prévoyait une baisse marquée de ses revenus au deuxième trimestre comparativement à l’an dernier en raison de la pandémie de COVID−19. Le fabricant de Ski−Doo et de Sea−Doo dit qu’il s’attend à ce que les revenus du deuxième trimestre soient en baisse d’environ 40 % par rapport à l’année dernière. BRP a perdu 2,58$ par action diluée pour le trimestre terminé le 30 avril, en raison d’une charge de perte de valeur sans effet sur la trésorerie de 171,4 millions $ qui se rapporte au secteur Groupe marin. L’entreprise avait affiché un bénéfice de 23,8 millions $ ou 25 cents par action diluée il y a un an. Le chiffre d’affaires du trimestre est tombé à 1,23 milliard $, contre 1,33 milliard $ l’an dernier. En excluant la charge de dépréciation et d’autres éléments, BRP indique que son bénéfice net normalisé pour le trimestre s’est élevé à 22,7 millions $ ou 26 cents par action diluée par rapport à un bénéfice normalisé de 52,7 millions $ ou 54 cents par action diluée il y a un an. Les résultats sont arrivés un jour après que BRP eut annoncé la suppression de 650 emplois, soit environ 5% de ses effectifs mondiaux, en raison de l’arrêt de sa production de moteurs hors−bord.
Le Groupe Banque TD (TD, 62,70$) a subi au second trimestre un recul de 52% de son bénéfice net par rapport à la période correspondante de l’exercice 2019: il est passé de 3,172 milliards $ à 1,515 milliard $. La banque explique la diminution essentiellement par la hausse de la provision pour pertes sur créances. Elle a bondi de 873 millions $ comparativement à celle du deuxième trimestre de l’exercice précédent, ce qui est attribué aux changements dans les perspectives économiques. Bharat Masrani, président du Groupe et chef de la direction du Groupe Banque TD, reconnaît que la crise de la COVID−19 a une incidence sur la santé et le bien−être financier des clients de façon très personnelle et sans précédent.
À son tour, la Banque CIBC (CM, 91,80$) affiche des résultats du deuxième trimestre de 2020 qui portent la marque de la pandémie de COVID−19. Le bénéfice net, qui était de 1,348 milliard $ il y a un an, ou 2,95 $ par action, s’est effondré à 392 millions $ au trimestre qui a pris fin le 30 avril dernier, ou 0,83$ par action. Il s’agit d’une dégringolade de 71%. La Banque CIBC annonce que la dotation à la provision pour pertes sur créances s’est élevée à 1,412 milliard $ au deuxième trimestre, en hausse de 1,157 milliard $, ou 454%, en regard de celle du deuxième trimestre il y a un an. L’institution impute ce recul à l’augmentation de la dotation à la provision pour pertes sur prêts productifs et sur prêts douteux sous l’effet de la pandémie de COVID−19 et à la pression persistante exercée sur les prix du pétrole.
Le groupe japonais Nikon (NINOY, 9,64$US), présent dans les appareils photo, les équipements d’imagerie pour la santé et l’électronique, a annoncé jeudi une forte chute de ses profits en 2019/20, marqué sur son quatrième trimestre par l’impact de la pandémie. Son bénéfice net annuel a plongé de 88% à un maigre 7,7 milliards de yens (65 millions d’euros au cours actuel), tandis que son bénéfice d’exploitation est tombé de 92% à 6,7 milliards de yens, selon un communiqué. «Les conditions de marché se sont rapidement détériorées au quatrième trimestre en raison de la propagation de la maladie COVID-19», a constaté Nikon, dont le chiffre d’affaires annuel a reculé de 16,6% à 591 milliards de yens (5 milliards d’euros). Le groupe n’a pas établi de prévisions pour 2020/21 dans l’immédiat, faute de visibilité sur l’évolution de la pandémie.
En lourde perte pour la première fois depuis 11 ans, le constructeur automobile Nissan (NSANY, 8,22$US) a annoncé jeudi la fermeture d’une usine en Espagne dans le cadre d’un nouveau plan stratégique visant à réduire d’environ 20% ses capacités mondiales de production d’ici mars 2023. Le groupe va notamment fermer son site de Barcelone, qui emploie quelque 3.000 personnes, au grand dam du gouvernement espagnol qui avait tenté d’éviter ce scénario ces derniers jours. Nissan va aussi réduire ses capacités de production en Amérique du Nord, mais sans y fermer d’usines. En Asie, il avait déjà annoncé en mars la fermeture d’un site de production en Indonésie. Le groupe prévoit de réduire de plus d’un million d’unités ses capacités de production par rapport à 2018/19, où elles dépassaient 7 millions d’unités. Il a dit anticiper une activité «normale» de production de 5,4 millions d’unités en 2022/23, pour une capacité de production maximale de 6 millions d’unités.