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Titres en action: Cameco, Tilray, Loblaw, Shopify, CGI…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 28 juillet 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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La minière d’uranium Cameco (CCO, 22,43 $) a affiché mercredi une moins grande perte pour son plus récent trimestre, malgré une baisse de 32 % de ses revenus attribuable à une suspension de sa production. La société de Saskatoon a enregistré une perte de 37 millions $, soit 9 cents par action, pour son deuxième trimestre, une amélioration de 30 % par rapport à sa perte de 53 millions $, ou 13 cents par action, de la même période l’an dernier. En excluant les éléments non récurrents, le profit ajusté pour le trimestre clos le 30 juin s’est chiffré à 38 millions $, ou 10 cents par action, comparativement à une perte ajustée de 65 millions $, ou 16 cents par action, pour le deuxième trimestre de 2020. Les revenus trimestriels ont reculé à 359 millions $, après avoir été de 525 millions $ un an plus tôt. Les analystes s’attendaient à ce que Cameco affiche une perte nette de 3 cents par action à partir de revenus de 379 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

 

Le producteur de cannabis Tilray (TLRY, 19,45 $) a affiché mercredi un bénéfice de 33,6 millions $ US au cours du trimestre qui l’a vu fusionner avec son rival Aphria. Le bénéfice du quatrième trimestre marquait un revirement par rapport à la même période l’an dernier, au cours de laquelle la société avait réalisé une perte nette de 84,3 millions $ US. Le profit par action de Tilray pour le trimestre clos le 31 mai a atteint 18 cents US, comparativement à une perte de 39 cents US un an plus tôt. Les analystes s’attendaient à ce que Tilray réalise une perte de 10 cents US par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Les revenus nets de Tilray se sont chiffrés à 142,2 millions $ US, ce qui était supérieur à ceux de 113,5 millions $ US du quatrième trimestre de 2020. La fusion de Tilray avec Aphria a été conclue au début mai. Le titre s’envolait de plus de 20% vers 11h à la Bourse de Toronto.

 

Le profit des Compagnies Loblaw (L, 82,63 $) a bondi grâce à une augmentation de 4,5% de leurs revenus au deuxième trimestre, un an après le début de la pandémie, qui avait fait grimper leurs ventes, mais aussi leurs coûts liés à la COVID-19. La plus grande chaîne d’épiceries et de pharmacies du Canada a affiché mercredi un bénéfice attribuable aux actionnaires de 375 millions $, soit 1,09$ par action, comparativement à un profit de 169 millions $, ou 47 cents par action, un an plus tôt. En excluant les éléments non récurrents, le bénéfice du trimestre clos le 19 juin s’est établi à 464 millions $, ou 1,35$ par action, comparativement à celui de 260 millions $, ou 72 cents par action, du deuxième trimestre de 2020. Les revenus de Loblaw ont atteint 12,49 milliards $, en regard de ceux de 11,96 milliards $ de l’an dernier. Les ventes des épiceries ouvertes depuis au moins un an ont diminué de 0,1%, tandis que les ventes comparables des pharmacies Shoppers Drug Mart (Pharmaprix au Québec) ont grimpé de 9,6%. Les analystes s’attendaient à ce que Loblaw affiche un profit ajusté de 1,21$ par action, à partir de revenus de 12,16 milliards $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

 

Shopify (SHOP, 1 959 $) a surpassé les attentes des analystes en affichant mercredi un bénéfice en forte hausse pour son 2e trimestre et en enregistrant pour la première fois un chiffre d’affaires de plus d’un milliard de dollars. La société technologique d’Ottawa a réalisé un profit de 879,1 millions $ US, ou 6,90$ US par action, par rapport à un bénéfice de 36 millions $ US, ou 29 cents US par action, lors du même trimestre l’an dernier. Le bénéfice net pour le trimestre clos le 30 juin comprenait un gain net non réalisé de 778 millions $ US lié à des placements en actions. En excluant les éléments non récurrents, Shopify a fait état d’un profit ajusté de 284,6 millions $, ou 2,24$ US par action, ce qui se comparait à un profit ajusté de 129,4 millions $ US, ou 1,05$ US par action, pour le deuxième trimestre de 2020. Les revenus ont bondi de près de 57% à 1,12 milliard $ US, alors qu’ils avaient été de 714,3 millions $ US un an plus tôt. Les analystes s’attendaient à ce que Shopify engrange un profit ajusté par action de 97 cents US, à partir de revenus de 1,05 milliard $ US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. La société a indiqué s’attendre à ce que les revenus progressent rapidement en 2021, mais moins qu’en 2020, puisque le nombre d’entreprises qui adoptent sa plateforme est moins élevé que l’an dernier — même s’il reste supérieur à n’importe quelle année avant 2020. 

 

La société de technologie de l’information CGI (GIB-A, 114,52 $) fait état d’une augmentation de près de 30 % de son bénéfice net au troisième trimestre, malgré la baisse de ses revenus. La société montréalaise a déclaré un bénéfice net de 338,5 millions $ ou 1,36 $ par action diluée au cours du trimestre, comparativement à 260,9 millions $ ou 1 $ par action un an plus tôt. Les bénéfices ajustés pour le trimestre clos le 30 juin s’élevaient à 339 millions $ ou 1,36 $ par action, contre 308,4 millions $ ou 1,18 $ par action l’année précédente. Les revenus ont chuté de 1 % à 3,02 milliards de dollars, comparativement à 3,05 milliards $ au troisième trimestre 2020, mais ont augmenté de 3,5 % en devises constantes. Les analystes s’attendaient en moyenne à voir CGI déclarer 340,1 millions $ de bénéfices ajustés et près de 3,07 milliards $ de revenus, selon la société de données financières Refinitiv. Les nouveaux contrats signés ont augmenté de 28 % pour atteindre 3,63 milliards $ au cours du trimestre, faisant grimper le carnet de commandes de l’entreprise de 1,05 milliard $ à 23,3 milliards $.

 

Le constructeur aéronautique Boeing (BA, 222,27 $US) est repassé dans le vert au deuxième trimestre après six trimestres de pertes et a finalement décidé de rester au niveau d’emploi actuel, se remettant des difficultés de la pandémie et des déboires de son avion-vedette, le 737 MAX. Le groupe, qui en raison de la COVID-19 prévoyait de faire revenir son effectif total à 130 000 employés fin 2021 contre 160 000 début 2020, a finalement décidé de ne pas supprimer autant de postes. Le groupe a dégagé un bénéfice net de 587 millions de dollars d’avril à juin, contre une perte de 2,4 milliards de dollars sur la même période un an plus tôt, marqué par la chute du trafic aérien. Son chiffre d’affaires a progressé de 44% pour atteindre 17 milliards de dollars. Les revenus sont portés par la reprise des livraisons du 737 MAX, cloué au sol pendant vingt mois suite à deux accidents mortels avant d’être autorisé progressivement à revoler dans le monde depuis fin 2020. Boeing en a livré 130 exemplaires depuis. Ajusté par action et hors éléments exceptionnels, son bénéfice s’est élevé à 40 cents, là où les analystes anticipaient au contraire une perte de 72 cents. Le titre bondissait de 5% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la séance à la Bourse de New York.

 

Plus les mois passent, plus les compteurs de ventes s’affolent pour Pfizer (PFE, 42,10 $US). Le laboratoire prévoit d’écouler cette année pour 33,5 milliards de dollars de vaccins contre la COVID-19 développés en partenariat avec l’allemand BioNTech. C’est bien plus que les 26 milliards de dollars sur lesquels le groupe avait dit tabler en mai, et encore plus que les 15 milliards de dollars estimés en février. Grâce aux campagnes de vaccination qui se mettent en place un peu partout dans le monde, le groupe multiplie les contrats, pour 2,1 milliards de doses au total. Les ventes pourraient encore croître, car Pfizer/BioNTech préconise une troisième dose de son vaccin pour le rendre plus efficace, au moment où le très contagieux variant Delta provoque des flambées épidémiques en Asie et en Afrique et fait remonter le nombre de cas en Europe et aux États-Unis. Sur le seul deuxième trimestre et sur l’ensemble de ses activités, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 18,9 milliards de dollars, presque le double d’un an plus tôt (+92%) et au-dessus des anticipations des analystes qui tablaient sur 18,45 milliards de dollars. Le bénéfice net trimestriel augmente quant à lui de 59% à 5,5 milliards de dollars. Rapporté par actions, il est de 99 cents, là encore au-dessus des attentes qui étaient de 96 cents. 

 

Le géant pharmaceutique britannique GSK (GSK, 39,52 $US) voit ses ventes se redresser grâce aux adjuvants pour des vaccins en développement contre la COVID-19 et perçoit un retour à la normale des systèmes de santé, de bon augure pour son activité. GlaxoSmithKline a néanmoins annoncé mercredi dans un communiqué un bénéfice net en baisse de 38% à 1,4 milliard de livres au deuxième trimestre. Ce recul s’explique principalement par un effet de comparaison défavorable, puisque le groupe avait profité au 2e trimestre 2020 des fruits d’une cession dans la santé grand public. En dehors du bénéfice net, les feux commencent à repasser au vert pour le groupe qui avait souffert ces derniers trimestres d’une baisse de la demande pour les antibiotiques et autres vaccins, nombre de pathologies passant au second plan du fait de la pandémie. Son chiffre d’affaires a progressé de 6% à 8,1 milliards de livres au deuxième trimestre, principalement grâce à sa branche vaccins, notamment contre la méningite.

 

Le numéro un mondial du streaming musical, le suédois Spotify (SPOT, 236,93 $US), a fait état mercredi de résultats trimestriels en hausse, atteignant son objectif pour les abonnés payants, mais pas pour le total d’utilisateurs en raison des effets de la COVID-19. Le nombre d’utilisateurs actifs a atteint 365 millions (+22% sur un an) fin juin. Principale source de revenus, les abonnés payants sont eux désormais 165 millions (+20%), a indiqué la plateforme audio dans son rapport. Si Spotify tablait en avril sur 162 à 166 millions d’abonnés payants et répond donc aux attentes, le groupe est légèrement en dessous de ses prévisions concernant le nombre d’utilisateurs actifs — il en attendait entre 366 et 373 millions. Spotify a enregistré sur la période avril-juin une perte de 20 millions d’euros, un chiffre moindre que ce qu’attendaient les analystes, qui tablaient sur plus de 70 millions de pertes. Le chiffre d’affaires a lui progressé de 23% sur un an, à 2,33 milliards d’euros. Au troisième trimestre, Spotify prévoit de gagner entre 5 et 9 millions d’abonnés payants en net et entre 12 et 17 millions d’utilisateurs actifs, ce qui le rapprocherait du seuil symbolique de 400 millions, qui pourrait être franchi avant la fin de l’année (entre 400 et 407 millions attendus fin 2021).