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Titres en action: Canada Goose, Delta Air Lines, Ericsson, CP

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 22 avril 2020

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Canada Goose (GOOS., 30,78$) commencera à utiliser de la fourrure récupérée pour fabriquer ses parkas de luxe et cessera d’acheter de la nouvelle fourrure dans quelques années, a annoncé mercredi l’entreprise. La société établie à Toronto affirme que les clients devraient s’attendre à voir de la fourrure récupérée dans certains de ses produits dès l’automne 2022. Canada Goose affirme avoir utilisé de la fourrure de coyote sauvage de l’Ouest canadien et des États−Unis au cours des cinq dernières décennies. Elle prévoit en outre lancer un programme de rachat des fourrures auprès des consommateurs dans les prochains mois. L’entreprise a fait cette annonce dans son premier rapport de développement durable. Dans le rapport, elle décrit une stratégie qui inclut des efforts pour parvenir à la carboneutralité. Elle compte notamment éliminer complètement les émissions de gaz à effet de serre directes et indirectes d’ici 2025 au moyen de plans d’action concrets et ambitieux visant réduire les émissions d’au moins 80% par rapport à leurs niveaux actuels.

 

Le groupe américain Kimberly-Clark (KMB., 139,56$US) a annoncé mercredi un gros bénéfice trimestriel, attribué à une forte demande pour les mouchoirs Kleenex, les papiers toilette Cottonelle et Scott ainsi que des couches pour bébé Huggies alimentée par les mesures de confinement pour endiguer la propagation de la COVID-19. Le bénéfice net a flambé de 45,4% sur un an à 660 millions de dollars au premier trimestre, selon un communiqué. Le chiffre d’affaires a augmenté de 8,1% à 5 milliards de dollars, le groupe de produits d’hygiène de grande consommation profitant d’une hausse de ses volumes de ventes et d’une augmentation en moyenne de 1% de ses prix. La «hausse de la demande pour nos produits de la part des consommateurs (…) se reflète dans nos résultats du premier trimestre», a souligné, dans un communiqué, le PDG Mike Hsu. Il a ajouté que le groupe avait saisi cette occasion pour augmenter ses investissements afin d’accroître ses parts de marché. Dans le détail, les ventes à taux de change et périmètre constants ont augmenté de 11%, tandis que les volumes ont bondi de plus de 8%.

 

Delta Air Lines, (DAL, 23,10$US) qui se bat pour survivre à la pandémie de Covid-19 à l’instar de ses concurrentes, a annoncé mercredi brûler 100 millions de dollars par jour, mais souhaite augmenter sa trésorerie à 10 milliards à fin juin, notamment en s’endettant et en réduisant drastiquement ses dépenses. Comme attendu, la compagnie aérienne est tombée dans le rouge au premier trimestre, affichant une perte nette de 534 millions de dollars, contre un bénéfice de 730 millions à la même période un an plus tôt. Delta brûle 100 millions de dollars par jour depuis mars, mais espère réduire de moitié ce train, à 50 millions en juin, a indiqué le directeur financier Paul Jacobson, cité dans un communiqué.

 

L’équipementier télécoms suédois Ericsson (ERIC-B, 85,78$SEK) a annoncé mercredi, lors de la publication de ses résultats trimestriels, maintenir ses prévisions 2020 face aux « effets limités » de la pandémie de nouveau coronavirus sur son activité au premier trimestre. « Ericsson a enregistré un résultat solide au cours du premier trimestre, avec des effets limités de la pandémie de COVID-19 », a déclaré le PDG de l’équipementier, Börje Ekholm, cité dans le communiqué.  Entre janvier et mars, le groupe fait état d’un bénéfice net en légère baisse, de 5 % à 2,28 milliards de couronnes (208 millions d’euros), pour un chiffre d’affaires en hausse de 1,7 %, à 49,8 milliards.

 

Le Chemin de fer Canadien Pacifique (CP, 305,50$) a révisé ses prévisions financières pour l’exercice et réduit ses attentes en raison de l’incidence de la pandémie de COVID−19. Le transporteur ferroviaire s’attend désormais à ce que ses tonnes−milles commerciales — une mesure clé de l’industrie — reculent d’environ 5 % et à ce que son bénéfice ajusté par action reste stable en 2020. Au premier trimestre, le CP a vu son bénéfice net s’établir à 409 millions $, en baisse par rapport à celui de 434 millions $ de la même période l’an dernier. Cette diminution de 6 % survient malgré une hausse de près de 16 % des revenus d’une année à l’autre. Ces derniers ont atteint 2,04 milliards $ au plus récent trimestre, clos le 31 mars. Sur une base ajustée, le bénéfice a avancé de 58 % pour atteindre 4,42 $ par action, ce qui s’est révélé supérieur aux attentes des analystes. Ceux−ci visaient un bénéfice ajusté par action de 4,05 $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Malgré de solides gains et les livraisons de pétrole par rail pour le transporteur de Calgary au dernier trimestre, des analystes estiment que les deux grands chemins de fer du Canada connaîtront une année difficile en raison de la récession à venir, qui devrait peser sur les volumes de transport de fret.