Titres en action: Canadian Natural Resources, Bombardier…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 04 mars 2021Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Canadian Natural Resources (CNQ 27,84 $) a imité d’autres grands producteurs pétroliers en mettant de côté des millions de dollars pour parer aux coûts potentiels découlant de l’annulation du projet de pipeline Keystone XL. Dans ses résultats du quatrième trimestre, la société de Calgary a inscrit une charge de 143 millions $ liée à son exposition au projet interrompu en janvier par le président américain Joe Biden. En outre, Canadian Natural a haussé son dividende trimestriel pour une 21e année consécutive. Il grimpe ainsi de 11 % pour atteindre 47 cents par action. La société a affiché un bénéfice net du quatrième trimestre de 749 millions $, soit 63 cents par action, à partir de revenus totalisant 5,2 milliards $. En comparaison, elle avait réalisé un profit de 597 millions $, ou 50 cents par action, à partir de revenus de 6,3 milliards $, lors de la même période un an plus tôt. Dans des rapports, des analystes ont souligné que la production de Canadian Natural s’était révélée conforme à leurs attentes. Elle a atteint l’équivalent de 1,2 million de barils de pétrole par jour, soit davantage que celle de 1,16 million du même trimestre en 2019. Par ailleurs, si ce n’avait été de la provision pour Keystone XL, les résultats financiers auraient surpassé leurs attentes.
Bombardier (BBD-B, 0,61$) mise sur la croissance de ses activités de maintenance et de service après-vente pour générer un chiffre d’affaires d’environ 7,5 milliards $ US en 2025. L’avionneur, qui a complété son recentrage après avoir cédé ses activités de matériel roulant à Alstom en janvier dernier, a dévoilé ses objectifs, jeudi, dans le cadre de sa journée des investisseurs. À l’heure actuelle, les services après-vente représentent près de 18% des recettes de Bombardier, qui ont été d’environ 6,5 milliards $ US l’an dernier. L’entreprise québécoise souhaite que cette proportion atteigne 27% d’ici cinq ans. La multinationale s’attend à afficher une trésorerie positive l’an prochain et que le niveau devrait être supérieure à 500 millions $ US en 2020. Son bénéfice d’exploitation ajusté devrait osciller aux alentours de 1,5 milliard $ US, essentiellement grâce à l’amélioration de la rentabilité du Global 7500 — l’appareil sur lequel Bombardier mise grandement.
Le groupe de paiement numérique Square (SQ, 224,12 $US) dirigé par Jack Dorsey, également patron de Twitter, a annoncé jeudi prendre le contrôle de la plateforme de musique en streaming Tidal du rappeur Jay-Z. Square va débourser 297 millions de dollars en numéraire et en actions pour prendre une prise de participation majoritaire dans Tidal. Jay-Z, Shawn Corey Carter de son vrai nom, avait acheté Tidal pour environ 56 millions de dollars en 2015, mais le service n’a jamais vraiment décollé face à la concurrence de Spotify et Apple Music. Tidal, qui dispose d’un catalogue de plus de 70 millions de titres et 250 000 vidéos, assure se distinguer de ses rivaux en offrant via son abonnement premium (19,99 dollars par mois) une «expérience audio sans perte» et une «qualité sonore en haute fidélité». La plateforme, accessible dans une cinquantaine de pays, propose aussi un abonnement standard à 9,99 dollars par mois. À la Bourse de New York, l’action de Square reculait de 4,3% en début de séance.
Disney (DIS, 189,31 $US) a annoncé mercredi qu’il allait fermer «au moins soixante» de ses magasins en Amérique du Nord cette année pour se concentrer sur ses activités de vente en ligne. Ces fermetures ne seront qu’une première étape, le numéro un mondial du divertissement soulignant dans un communiqué qu’il entend «réduire de manière significative ses points de vente physiques» pour développer le commerce électronique. Disney souhaite ainsi développer l’an prochain sa plateforme de vente «shopDisney» et développer l’intégration de cette dernière avec les applis mobiles consacrées à ses parcs d’attractions et avec sa présence sur les réseaux sociaux.Le groupe ne précise pas la localisation des sites concernés ni le nombre de suppressions d’emploi que ces fermetures vont provoquer. Il y a environ 300 «Disney Stores» dans le monde. La valeur du titre de Disney baissait de 1,5% en début de séance jeudi.