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Titres en action: CannTrust, Aimia, Google, Fiat-Chrysler…

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 28 mars 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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L’action de CannTrust (TRST, 11,13$) plongeait jeudi d’environ 17 % après que le producteur de cannabis a dévoilé une perte nette pour son quatrième trimestre, malgré une hausse de ses revenus attribuable à la légalisation de la marijuana récréative. Le producteur autorisé de Vaughan, en Ontario, a vu ses revenus nets atteindre 16,2 millions $ au cours du trimestre clos le 31 décembre, en hausse de 132 % par rapport à la même période un an plus tôt. La perte nette de CannTrust a atteint 25,5 millions $, soit 26 cents par action, au plus récent trimestre, comparativement à un bénéfice net de 6,3 millions $, ou 8 cents par action, pour le même trimestre en 2017. Les analystes s’attendaient en moyenne à un chiffre d’affaires de 21,2 millions $ et à une perte nette de 6,4 millions $, ou 4 cents par action, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters Eikon.

La société de programmes de fidélisation Aimia (AIM, 3,79$) a annoncé qu’elle réduirait ses effectifs d’environ 25 % dans la foulée de la vente de son programme phare Aéroplan. La société prévoit avoir environ 550 employés d’ici la fin 2019. Après un examen de son avenir sans Aéroplan, Aimia affirme vouloir devenir un consolidateur dans le secteur des programmes de fidélisation. L’entreprise prévoit évoluer en combinant croissance organique et acquisitions. Aimia a conclu la vente du programme de fidélisation Aéroplan à Air Canada plus tôt cette année. Ses autres actifs comprennent Air Miles Moyen-Orient, des investissements dans le programme Club Premier au Mexique, qu’elle contrôle conjointement avec Aeromexico, ainsi qu’un investissement avec Air Asia dans la société de technologie du voyage Big Life, qui exploite BIG Loyalty.

Le président américain Donald Trump a reçu mercredi à la Maison Blanche le patron de Google(GOOG, 1173,02$US) et s’est montré rassuré sur les activités en Chine du géant de la technologie, qu’il avait vivement critiqué il y a 15 jours. «Je viens de rencontrer le président de Google Sundar Pichai», a tweeté M. Trump. «Il a indiqué avec force qu’il était totalement aux côtés de l’armée américaine, pas de l’armée chinoise». Mi-mars, le locataire de la Maison Blanche avait accusé l’entreprise californienne, d’un tweet, «d’aider la Chine et son armée mais pas les États-Unis». Ses critiques intervenaient quelques jours après le témoignage devant le Congrès du général Joseph Dunford, qui avait affirmé qu’aucune société étrangère ne pouvait opérer en Chine sans risquer de voir ses secrets industriels pillés. «Le travail que Google fait en Chine bénéficie indirectement à l’armée chinoise», avait affirmé le plus haut gradé américain.

Le constructeur allemand Volkswagen n’est pas intéressé par un rachat de son homologue italo-américain Fiat Chrysler(FCA, 13,27€) ou de l’une de ses marques de luxe, a affirmé son PDG Herbert Diess dans un entretien au quotidien Il Sole 24 Ore, publié jeudi. «Nous ne sommes pas intéressés par FCA. Notre priorité désormais est toute autre», a expliqué M. Diess. «Ces opérations (de rachat) requièrent trop d’énergie. Et désormais, nos énergies sont toutes tournées vers l’intérieur», a-t-il précisé. Le groupe Volkswagen, qui a prévu d’investir 67 milliards $ dans la voiture du futur en cinq ans, s’impose depuis plusieurs années une cure d’austérité, avec des milliers de suppressions de postes à la clé, pour faire remonter sa rentabilité et financer cette ambition.

Le titre Bayer reculait encore jeudi à la Bourse de Francfort après la deuxième condamnation en moins de six mois de sa filiale Monsanto, par un jury américain, en raison de la dangerosité de son herbicide au glyphosate. L’action Bayer cédait 1,10% à 55,95 euros, à rebours d’un Dax en hausse de 0,21%. Si le repli du jour reste modéré, montrant que les investisseurs avaient anticipé l’issue de ce nouveau procès, Bayer a vu s’évaporer plus de 46% de sa valeur boursière depuis qu’il a racheté Monsanto en juin 2018 pour 63 milliards de dollars. Le patron du chimiste de Leverkusen Werner Baumann martelait encore dimanche dernier dans la presse allemande que ce pari historique pour Bayer restait une «bonne idée».