Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Titres en action: Canopy Growth, Morgan Stanley, Citigroup, …

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 14 octobre 2021

Titres en action: Canopy Growth, Morgan Stanley, Citigroup, …

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

 

Canopy Growth (WEED.TO, 17,69 $) a annoncé jeudi avoir signé un accord qui lui confère le droit d’acquérir la société américaine de produits comestibles au cannabis Wana Brands si les États-Unis décident de légaliser le tétrahydrocannabinol (THC) au niveau fédéral. Wana fabrique et vend des bonbons gélifiés au cannabis au Colorado et accorde des licences de propriété intellectuelle à des partenaires dans plusieurs autres États et au Canada. En vertu de l’accord, le producteur de cannabis de Smith Falls, en Ontario, effectuera un paiement initial en espèces de 297,5 millions $US et acquerra trois accords d’option d’achat pour acquérir les entités Wana Mountain High Products, Wana Wellness et Cima Group. À l’exercice de chaque convention d’option d’achat, Canopy Growth effectuera un paiement égal à 15% de la juste valeur marchande de l’entité au moment de l’exercice de l’option. Canopy Growth peut également effectuer des paiements différés supplémentaires deux ans et demi et cinq ans après le paiement initial.

La banque d’affaires américaine Morgan Stanley (MS, 98,06 $US) a fait part jeudi de résultats supérieurs aux attentes grâce à des revenus record issus de ses activités sur les marchés financiers et de sa gestion de fortune. Le groupe a dégagé un bénéfice net de 3,71 milliards de dollars américains de juillet à septembre, en hausse de 36% par rapport à la même période l’année dernière. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la référence pour les analystes, le bénéfice net atteint 1,98 $US, bien plus que les 1,71 $US que le marché anticipait. Le chiffre d’affaires s’est lui établi à 14,75 milliards $US, mieux que les 13,95 milliards $US attendus par les analystes. La banque s’est montrée particulièrement performante dans ses différentes opérations avec les clients institutionnels, où elle a dégagé 7,5 G$ US de revenus, en hausse de 22% sur un an. À elles seules, les activités de conseil pour des fusions-acquisitions ou des introductions en Bourse ont généré 1,27 G$ US alors qu’elles représentaient seulement 357 M$ US au troisième trimestre 2020. Le courtage d’actions a rapporté 2,88 G$ US (+25%) et le courtage de produits à taux fixe 1,64 G$ US (-16%).

Bank of America (BAC, 43,53 $US) a vu son bénéfice bondir de 58% au troisième trimestre, dopé par l’amélioration de l’économie qui lui a permis de réduire les réserves constituées au début de la pandémie et ses activités de banque d’affaires. L’établissement financier, qui avait mis de côté plusieurs milliards pour faire face aux éventuels impayés de ses clients en 2020, a relâché 1,1 milliard de dollars américains sur la période. Signes de la bonne santé financière de ses clients particuliers: les dépôts dans la banque de détails ont augmenté de 16% et les dépenses sur les cartes de débit et de crédit de 21%. Le volume total des prêts accordés par la banque aux particuliers et petites entreprises reste en repli, de 12%, par rapport à la même période en 2020, les clients payant plus leurs dettes et empruntant moins pour un premier achat immobilier. Mais il a augmenté par rapport au trimestre précédent, signe que cette activité essentielle pour les banques qui avait fortement ralenti pendant la pandémie reprend un peu de vigueur. Les revenus nets d’intérêts, soit la différence entre l’intérêt que Bank of America gagne sur les prêts consentis à ses clients et l’intérêt qu’elle verse aux épargnants et autres créanciers pour utiliser leur argent, ont progressé de 10% grâce à la hausse des dépôts et aux activités de prêts accordés par le gouvernement aux entreprises pour les aider à surmonter la pandémie (PPP). Les revenus non liés aux intérêts ont de leur côté augmenté de 14%. Le chiffre d’affaires total de la banque a progressé de 12% à 22,77 G$ US, soit plus que les 21,78 milliards attendus par les analystes. Son bénéfice net a atteint 7,69 G$ US.  

Le bénéfice net de Citigroup (C, 69,86 $US) a bondi de 48% au troisième trimestre, dopé par la baisse des réserves mises de côté en début de pandémie et ses activités de banque d’affaires. Comme le reste des grandes banques américaines, Citi s’était constitué un coussin financier de plusieurs milliards de dollars américains en 2020 au cas où ses clients ne puissent plus rembourser leurs emprunts. L’économie s’améliorant et les finances des particuliers comme des entreprises ayant plutôt bien tenu pendant la crise, Citigroup diminue peu à peu ses réserves et en a encore relâché 1,16 G$ US au troisième trimestre. Cette somme a alimenté son bénéfice net, qui a atteint au total 4,6 G$ US. Rapporté par action et hors élément exceptionnel, le bénéfice s’est affiché à 2,15 $US, là où les analystes attendaient 1,65 $US. Le chiffre d’affaires de la banque a de son côté légèrement reculé, de 1%, à 17,1 G$ US, en raison notamment de la cession des activités de banque de détail en Australie. En excluant cette opération, il aurait progressé de 3%. Du côté des clients institutionnels, le chiffre d’affaires de Citi a progressé de 4%, tiré par les activités des banquiers d’affaires apportant des conseils aux entreprises souhaitant lever de l’argent ou effectuer des opérations de fusions-acquisitions. Le revenu tiré des activités de courtage a dans son ensemble reculé de 4%, malgré un bond de 40% de la négociation sur les marchés actions. 

Le producteur d’uranium Cameco (CCO.TO, 31,60 $) a indiqué mercredi qu’il explorait la possibilité de s’associer à Terrestrial Energy pour d’éventuels futurs déploiements de centrales nucléaires en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. Les deux sociétés ont signé un protocole d’entente non contraignant qui pourrait permettre à Cameco, de Saskatoon, de fournir de l’uranium, du combustible et des fournitures pour les centrales nucléaires à réacteur intégral à sels fondus de Terrestrial, une entreprise d’Oakville, en Ontario. Les sociétés étudient également le potentiel de l’installation de conversion d’uranium de Cameco à Port Hope, dans le sud de l’Ontario, pour l’approvisionnement en combustible de réacteur intégral à sels fondus. Cameco est l’un des plus grands producteurs mondiaux de combustible à l’uranium pour la production d’énergie nucléaire. Il fournit notamment du combustible et des assemblages combustibles pour les réacteurs CANDU au Canada et à l’étranger. Terrestrial Energy est une entreprise de technologie nucléaire qui affirme avoir amélioré de 50% l’efficacité de la production d’énergie nucléaire. La centrale à réacteur intégral à sels fondus de Terrestrial Energy est l’un des trois types de centrales à petit réacteur modulaire à l’étude pour le déploiement à la centrale nucléaire Darlington d’Ontario Power Generation. Terrestrial affirme que ses activités à Oakville représentent le plus grand projet de développement technologique de centrales énergétiques à petits réacteurs modulaires au Canada.