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Titres en action: Canopy Growth, Newmont, Cascades, Gluskin…

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 25 mars 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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pour ne pas manquer de mise à jour)

Le producteur de cannabis Canopy Growth (WEED, 58,97$) a obtenu une licence de production de Santé Canada pour son installation de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, ce qui lui permettra de créer plus de 130 nouveaux postes. Avec cette licence, l’entreprise prévoit que l’installation produira initialement plus de 5000 kg de cannabis annuellement et s’attend à ce que les premières récoltes soient offertes sur le marché dans les six prochains mois. L’installation soutiendra les activités locales et internationales de la société, avec des capacités de production de cannabis à grande échelle qui répondront aux besoins de clients faisant usage de cannabis récréatif et thérapeutique..

Newmont Mining (NEM, 35,07 $ US) a indiqué lundi qu’elle verserait un dividende exceptionnel si son acquisition amicale de Goldcorp (G, 15 $) est approuvée par les actionnaires. Le versement du dividende de 88 cents par action est conditionnel à l’approbation de la transaction par les actionnaires de Newmont et de Goldcorp. Les actionnaires de Newmont se prononceront le 11 avril sur la transaction proposée, tandis que les actionnaires de Goldcorp voteront le 4 avril. Si les conditions sont remplies, le dividende spécial sera versé le 1er mai aux actionnaires inscrits au registre de Newmont en date du 17 avril, soit avant la clôture de la proposition de regroupement. Certains actionnaires ont exprimé leur inquiétude à propos de la transaction, notamment le géant des fonds spéculatifs Paulson & Co., qui affirme que la prime offerte aux actionnaires de Goldcorp est injustifiée compte tenu des performances médiocres de la société. La firme d’investissement, qui détient 14,2 millions d’actions de Newmont, a indiqué qu’elle ne soutenait pas l’offre publique d’achat en cours, mais qu’elle pourrait changer d’avis si la prime était ajustée.

Le premier recul en trois ans du prix du carton brun de 10$US la tonne servant à fabriquer des boîtes n’aidera Cascades (CAS, 8,17$) à se relever en Bourse. La faiblesse des exportations chinoises et européennes ainsi que des expéditions de boîtes aux États-Unis, explique cette baisse, note Zachary Evershed, de la Financière Banque Nationale.  L’analyste croit que le titre de Cascades incorpore déjà cette mauvaise conjoncture. Comme ses collègues, M. Evershed mise sur la discipline des grands fabricants de boîtes, qui ont déjà réduit leur production de 9 à 10%, pour pallier à la faiblesse de la demande. Ses prévisions pour Cascades amputent déjà  19M$ pour au bénéfice d’exploitation de Cascades en 2020. L’action de Cascades fléchit de 1,4% en matinée et s’échange près du plancher annuel de 8,01$. 

Deux offres d’achat feront disparaître deux entreprises ontariennes. La société de portefeuille Onex (ONEX, 75,68$) offre en effet 445 millions de dollars ou 14,75$ pour mettre la main sur le getionnaire de fortunes privées Gluskin Sheff + Associates (GS, 14,36$) de Toronto. Onex complète ainsi le savoir-faire qu’elle a développé dans les prêts privés et ajoute à ses revenus d’honoraires. Si la plus-value de 28% offerte semble généreuse, rappelons que Gluskin a grimpé jusqu’à 30$ en 2014. Quant au petit fournisseur de logiciels infonuagiques pour les diffuseurs Espial Group (ESP, 1,54$), l’acquéreur en série de fournisseurs nichés Enghouse (ENGH, 31,93$) offre de l’acheter pour 55,6M$, soit une plus-value de 39%. Espial est déficitaire, mais dispose d’une encaisse de 33M$. L’action d’Espial bondit de 36% en matinée.

Bruxelles a infligé lundi une amende de 12,5 millions d’euros à l’américain Nike(NKE, 82,19$US) pour avoir limité les ventes transfrontalières en Europe de produits dérivés, comme les maillots ou écharpes aux couleurs d’une équipe de foot. Selon la Commission européenne, gardienne de la concurrence en Europe, Nike a empêché de nombreux vendeurs, à qui il avait octroyé une licence pour écouler des marchandises dans un pays donné, de commercialiser ces produits dans d’autres pays de l’Union. En sanctionnant Nike, la Commission estime que cela «permet de veiller à ce que les détaillants et les consommateurs puissent profiter pleinement d’un des principaux avantages du marché unique: la capacité de faire son marché dans toute l’Europe à la recherche d’un plus large éventail de produits et des meilleurs prix». Selon la Commission, ces pratiques «illégales» de Nike ont duré environ 13 ans (du 1er juillet 2004 au 27 octobre 2017). Elles ont eu une incidence variable sur les produits dérivés sous licence aux couleurs de clubs comme le FC Barcelone, Manchester United, la Juventus, l’Inter Milan et l’AS Rome, ainsi que les fédérations nationales comme la Fédération française de football.

Uber va racheter son concurrent au Moyen-Orient Careem pour 3,1 milliards de dollars, selon l’agence d’informations financières Bloomberg dimanche. Ce rachat, qui pourrait être annoncé mardi, est prévu en liquide pour 1,4 milliard et, pour le reste, en titres qui seront convertibles en actions Uber, précise Bloomberg. Uber se prépare à entrer en Bourse très prochainement, vraisemblablement le mois prochain, une énorme opération très attendue qui pourrait, selon certaines estimations, valoriser le leader mondial de la réservation de voitures avec chauffeur autour de 100 milliards de dollars. Careem, basé à Dubaï, revendique 1 million de chauffeurs et plus de 30 millions d’utilisateurs dans 90 villes.

Le rachat de Monsanto par Bayer reste une «bonne idée» malgré l’avalanche de procédures judiciaires contre le producteur de l’herbicide au glyphosate Roundup Up, a estimé dimanche le patron du géant allemand de la chimie Werner Baumann. «L’acquisition de Monsanto était et reste une bonne idée», a plaidé M. Baumann dans un entretien au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, l’édition dominicale du FAZ. Bayer a acquis l’américain Monsanto en 2018 pour 63 milliards de dollars. Mais le coût pourrait s’avérer bien plus élevé pour le groupe allemand à mesure que s’additionnent aux Etats-Unis les procès contre Monsanto, spécialiste des produits phytosanitaires et des semences OGM. Deux mois après le rachat, Monsanto a été condamné en août par un tribunal californien à payer près de 290 millions de dollars de dommages à un jardinier, qui a imputé son cancer à son exposition prolongée au Roundup. La somme a depuis été réduite à 78,5 millions de dollars par un autre juge et Bayer a fait appel sur le fond.