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Titres en action: Cenovus, Husky Energy, Bombardier…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 21 Décembre 2020

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autres 
pour ne pas manquer de mise à jour)

 

Cenovus (CVE, 7,37 $) affirme avoir obtenu les approbations réglementaires nécessaires pour aller de l’avant avec le rachat de sa rivale Husky Energy (HSE, 6,08 $). La transaction en actions évaluée à 3,8 milliards $ avait reçu le feu vert des actionnaires de chacune des sociétés la semaine dernière. Depuis l’annonce de la transaction, en octobre dernier, les actions de Cenovus ont gagné près de 55 % en raison de l’augmentation des prix du pétrole. Les deux entreprises n’ont pas fourni une mise à jour de la valeur de la transaction dans le communiqué de presse conjoint diffusé lundi. La transaction devrait être officiellement conclue le jour du Nouvel An et la société fusionnée sera exploitée sous le nom de Cenovus et son siège social demeurera à Calgary. Le regroupement devrait engendrer des économies annuelles de 1,2 milliard $, ont indiqué les deux entreprises. La société fusionnée devrait créer le troisième plus grand producteur canadien de pétrole et de gaz naturel au chapitre de la production totale.

 

 

Bombardier Transport (BBD.B, 0,46$) affirme avoir signé un contrat avec TransLink pour la construction de 205 nouvelles voitures pour le réseau de transport en commun SkyTrain de Vancouver. L’entente annoncée lundi est évaluée à 721 millions $ et comprend des options pour 400 unités supplémentaires. Ces voitures seront conçues par les équipes de l’entreprise à Saint-Bruno, en banlieue sud de Montréal, ainsi qu’à Kingston, en Ontario. L’assemblage se fera à Kingston. Kevin Desmond, le chef de la direction de Translink, la société qui exploite les réseaux de transport en commun à Vancouver, a souligné, dans un communiqué, qu’il s’agissait de la plus importante commande d’approvisionnement jamais effectuée. Bombardier a conçu et fourni le système original pour le SkyTrain.

 

Le fonds d’investissement new-yorkais Apollo Global Management a réussi à rallier d’importants actionnaires de Great Canadian Gaming Corporation (GC, 43,64 $) dans le cadre de sa tentative visant à fermer le capital de cette société qui exploite entre autres des casinos en bonifiant son offre à 45 $ par action.Cette proposition constitue une hausse de 15,4 % par rapport à son offre précédente de 39 $ par action, ce qui a convaincu certains actionnaires d’envergure comme la firme torontoise BloombergSen, qui menaçait de s’opposer à l’accord. « L’augmentation du prix à 45 $ par action offre une plus grande valeur aux actionnaires », a souligné lundi le président du conseil d’administration de Great Canadian, Peter Meredith, dans un communiqué. La dernière offre d’Apollo est près du cours auquel se négociait le titre de Great Gaming en février dernier, avant l’imposition de restrictions aux 26 établissements de jeux et de divertissement exploités par l’entreprise au pays en raison de la pandémie de COVID-19. La grande majorité de ses établissements sont maintenant fermés en raison de mesures gouvernementales visant à freiner la propagation du nouveau coronavirus. À la Bourse de Toronto, lundi avant-midi, le titre de Great Canadian, dont le siège social se trouve en Colombie−Britannique, se négociait à environ 43,50 $, en hausse d’environ 17 %. Les actionnaires de Great Canadian se prononceront sur l’accord dans le cadre d’une assemblée prévue mercredi. Great Canadian affirme que les actionnaires détenant environ 50 % de ses actions en circulation ont conclu des conventions de vote et se sont engagés à appuyer la plus récente offre. D’importants actionnaires de Great Canadian, comme BloombergSen, CI Global Asset Management et Burgundy Asset Management, s’opposaient à l’offre d’Apollo. Ils ont changé leur fusil d’épaule dans la foulée de la proposition bonifiée.

 

Le géant pétrolier Royal Dutch Shell (RDSA, 14,48 €)a annoncé lundi qu’il allait passer une charge après impôts de 3,5 à 4,5 milliards de dollars américains pour dépréciations et restructurations au vu de perspectives moroses pour le secteur pétrolier. Les résultats ajustés des activités de forage de pétrole et gaz devraient ressortir en perte « au regard du contexte actuel pour les prix pétroliers », souligne notamment Shell dans un communiqué. Les prix ont fortement chuté cette année à cause de la pandémie de coronavirus qui a fait s’effondrer la demande d’hydrocarbures. Shell rappelle que ses flux de trésorerie réagissent aux variations des prix pétroliers et gaziers à hauteur de 6 milliards de dollars par an par changement de dix dollars. La production de pétrole et gaz devrait en outre avoir pâti d’un ouragan dans le golfe du Mexique et du temps doux en Europe du Nord sur la première moitié du quatrième trimestre, précise le communiqué. Le groupe souligne que l’utilisation de ses raffineries devrait se situer entre 72 % et 76 % sur le trimestre, témoignant d’une faible demande. Le géant des hydrocarbures était revenu dans le vert au troisième trimestre et entend récompenser ses actionnaires, après une perte abyssale au trimestre précédent du fait de l’effondrement des cours causé par la pandémie.