Titres en action: Cineplex, Pfizer, Twitter, Goldman Sachs
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 13 novembre 2020Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Cineplex (CGX, 6,64$) a vu ses ventes diminuer de plus de 85 % cet été, par rapport à la même période l’an dernier, alors que la pandémie a fait chuter l’achalandage dans ses cinémas de 91 %. La chaîne de cinémas établie à Toronto a mis fin à son troisième trimestre avec une perte nette de 121,2 millions $, ou 1,91 $ par action, alors qu’elle avait engrangé un profit de 13,4 millions $, ou 21 cents par action, l’an dernier. La société a réalisé des revenus de 61 millions $ au cours de la période close le 30 septembre, par rapport à ceux de 418,4 millions $ du même trimestre de 2019. Les analystes s’attendaient à une perte de 57,3 millions $, ou 1,31 $ par action, à partir de revenus de près de 75,2 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Cineplex a rouvert le 21 août la totalité de sa chaîne de cinémas avec des horaires et un nombre de sièges limités, mais elle n’a été capable d’attirer que 1,6 million de spectateurs au cours du trimestre, comparativement à 17,5 millions l’été dernier, même avec la sortie du film très attendu «Tenet». La société, qui attend toujours de régler en cour un litige avec la britannique Cineworld au sujet de l’échec de leur projet de fusion, a indiqué avoir mobilisé une somme supplémentaire de 303 millions $ en crédit, avoir réduit les coûts de ses baux de 58 millions $ et avoir reçu environ 22,5 millions $ en subventions salariales.
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé vendredi avoir signé un accord avec le laboratoire pharmaceutique américain Pfizer (PFE, 37,78$US) pour l’achat de vaccins contre le nouveau coronavirus, qui pourraient être délivrés dès début 2021. « Nous avons signé un accord avec Pfizer pour recevoir huit millions de doses de vaccins pour quatre millions de citoyens israéliens », ont indiqué les services de M. Netanyahu dans un communiqué, précisant que le vaccin nécessite deux doses. Le vaccin doit encore recevoir toutes les autorisations sanitaires des autorités américaines et israéliennes, précise le communiqué. L’annonce, lundi, du groupe Pfizer et de son partenaire allemand BioNTech de tests prometteurs pour un vaccin « efficace à 90 % » contre le Covid-19 a suscité un immense espoir à travers le monde.
Twitter (TWTR, 43,03$US) a épinglé 300 000 tweets liés à l’élection présidentielle américaine et jugés potentiellement trompeurs, en deux semaines, soit 0,2% de l’ensemble des messages postés sur le réseau à ce sujet, selon un post de blog publié jeudi. Ces avertissements ont été émis entre le 27 octobre et le 11 novembre, soit une semaine avant et une semaine après l’élection américaine du 3 novembre, remportée par Joe Biden face à Donald Trump. Sur ces 300 000 tweets signalés, 456 ont été interdits de partage, commentaire ou mention like (j’aime), a précisé la responsable juridique et politique de Twitter, Vijaya Gadde, dans un message publié ce message. Elle souligne qu’environ 74% des personnes qui ont vu ces messages les ont vus après qu’ils avaient été signalés comme trompeurs, et que le partage de tels tweets a, par conséquent, diminué d’environ 29%. Il n’est pas précisé combien de tweets ont été cachés. Au cours de cette période, Twitter a également publié sur la page d’accueil de ses abonnés aux États-Unis des messages préventifs, qui «ont été vus 389 millions de fois», et «ont rappelé aux gens que les résultats des élections étaient susceptibles d’être retardés et que le vote par courrier était sûr et légitime», souligne encore Vijaya Gadde. Près de la moitié des tweets de Donald Trump avaient été signalés par le réseau social dans les jours qui avaient suivi l’élection. Le président y assurait, sans preuve, qu’il avait gagné et qu’il y avait des fraudes massives.
La banque d’affaires américaine Goldman Sachs (GS, 217,63$US) a promu jeudi 60 cadres au rang très convoité d’associés, une promotion plus petite que les précédentes et qui reste majoritairement blanche et masculine. Parmi les nouvelles recrues figurent 27% de femmes, ce qui permet de faire monter à 18% le pourcentage de femmes au sein de cette catégorie généralement considérée comme l’élite de la firme. La nouvelle promotion compte par ailleurs 17% de salariés asiatiques, 5% de salariés hispaniques ou latinos et 7% de salariés noirs, précise Goldman Sachs dans un communiqué en soulignant travailler à l’augmentation de la diversité en ses rangs. À la suite de ces avancements, Goldman Sachs compte parmi ses associés 17% d’Asiatiques, 3% de Noirs, 2% d’Hispanos ou Latinos et 1% de personnes se revendiquant LGBTQ+. L’établissement a choisi de limiter le nombre de personnes à qui il accorde ce statut: ils étaient 69 en 2018, 84 en 2016 et 78 en 2014. Il a récompensé surtout des traders (21) et des banquiers d’investissement (19). Parmi les autres catégories représentées figurent les gestionnaires d’actifs (9) et les ingénieurs (4).