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Titres en action: Cogeco, Barrick Gold, Heineken…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 16 juillet 2020

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Cogeco (CGO, 82,12$) s’attend à observer une croissance de ses revenus, de son bénéfice ajusté et de ses flux de trésorerie au cours du trimestre en cours, qui prendra fin le 31 août, même s’il continue à subir l’impact de la pandémie de COVID-19. La société montréalaise a indiqué que les revenus publicitaires de ses activités de radio au Québec continueraient à être soumises à une pression puisque les détaillants éprouvaient toujours des difficultés. Cependant, les activités de câblodistribution et d’internet de Cogeco au Québec, en Ontario et aux États-Unis ont moins souffert de la pandémie, a précisé l’entreprise. Le chef de la direction de Cogeco, Philippe Jetté, a indiqué jeudi aux analystes que le bénéfice ajusté et les revenus des activités de câblodistribution et d’internet devraient croître au quatrième trimestre. Cogeco a affiché, tard mercredi, un bénéfice des activités poursuivies de 97,5 millions $ pour le troisième trimestre, en baisse de 4,9 % par rapport à celui de près de 102,6 millions $ de la même période l’an dernier. Une acquisition aux États-Unis et des taux de change favorables ont fait grimper les revenus d’ensemble de 1,4 % à 626 millions $ pour la période de trois mois terminée le 31 mai.

 

Barrick Gold (ABX, 35,85$) a publié jeudi des résultats préliminaires pour son deuxième trimestre, dans lesquels elle fait état d’une baisse de sa production d’or et d’une hausse des coûts dans ses mines. La production d’or de la minière torontoise a diminué d’environ 8 % à 1,149 million d’onces pour le trimestre clos le 30 juin, comparativement à 1,25 million d’onces pour la même période l’an dernier. Barrick a essentiellement attribué cette baisse aux interruptions liées à la COVID-19 à sa mine Veladero, en Argentine. La société a prévenu que le coût tout compris pour la production d’une once d’or au deuxième trimestre devrait être de 7 à 9 % plus élevé qu’au premier trimestre, tandis que les coûts de production du cuivre devraient grimper de 4 à 6 %. Le prix moyen du marché pour l’or au deuxième trimestre a été de 1711 $ US l’once, ce qui représente une hausse par rapport à son prix réalisé de 1589 $ US l’once du premier trimestre. La production de cuivre, entre-temps, a grimpé à 120 millions de livres, par rapport à 115 millions de livres au premier trimestre. Le prix moyen du cuivre sur le marché a atteint 2,43 $ US au deuxième trimestre, comparativement à un prix réalisé de 2,23 $ US l’once au premier trimestre. Selon le chef de la direction de Barrick, Mark Bristow, la société est en bonne position pour respecter ses prévisions pour l’exercice. En mai, Barrick a ajusté sa prévision de production d’or pour 2020 en la réduisant d’environ 200 000 onces, pour l’établir entre 4,6 millions et 5,0 millions d’onces, afin de tenir compte de la suspension des activités à sa mine d’or Porgera, en raison d’une dispute avec le gouvernement fédéral de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Barrick doit dévoiler ses résultats financiers du deuxième trimestre le 10 août.

Le brasseur néerlandais Heineken (HEIA, 84,84€) a annoncé jeudi dans des résultats provisoires un bénéfice net en baisse de 75,8 % pour le premier semestre de l’année, soit une perte de 300 millions d’euros, en raison de la pandémie de Covid-19. « Les marchés et les activités de Heineken au premier semestre ont été fortement touchés par la pandémie de Covid-19, avec une volatilité et une incertitude sans précédent », a déclaré le brasseur, qui publiera ses résultats définitifs début août. « Les éléments exceptionnels comprendront environ 550 millions d’euros de dépréciations d’actifs corporels et incorporels, entraînant une perte nette déclarée d’environ 300 millions d’euros », a indiqué le groupe dans un communiqué, sans donner plus de détails. Selon ces résultats provisoires, le numéro deux mondial de la bière enregistre un chiffre d’affaires en baisse de 16,4 % pour la première moitié de l’année, ainsi qu’une chute de 52,5 % de son résultat opérationnel.

Le groupe pharmaceutique et de produits d’hygiène américain Johnson & Johnson (JNJ, 148,26$US), lancé dans la course au vaccin contre la Covid-19, a vu ses résultats chuter au deuxième trimestre à cause de la pandémie, mais a revu ses objectifs en légère hausse. Le bénéfice net recule de 35,3 % par rapport au deuxième trimestre de l’an passé, à 3,6 milliards de dollars, selon un communiqué jeudi. Le chiffre d’affaires recule lui de 10,8 %, à 18,3 milliards de dollars, lesté par la division des appareils médicaux qui plonge de 33,9 %. Ce résultat s’est traduit par un bénéfice net par action ajusté, référence en Amérique du Nord, de 1,67 dollar, en baisse de 35,3 % par rapport à l’an passé, mais bien supérieur au 1,48 dollar attendu en moyenne par les marchés financiers. « Notre deuxième trimestre reflète l’impact de la Covid-19 et l’endurante résistance de notre activité pharmaceutique, en croissance continue malgré cet environnement », a déclaré Alex Gorsky, le PDG du groupe, cité dans le communiqué.

La banque d’affaires américaine Morgan Stanley (MS, 51,35$US) a largement dépassé les attentes au deuxième trimestre en dégageant des recettes et des bénéfices record grâce à son intense activité sur les marchés financiers et dans la banque d’investissement.  Alors que les grands établissements comme JPMorgan Chase, Bank of America ou Citigroup, ont pâti sur la période de l’impact de la pandémie de Covid-19, qui les a forcé à mettre de côté des milliards de dollars pour faire face aux futurs impayés de leurs clients, Morgan Stanley est restée assez protégée puisqu’elle ne propose pas de prêts au grand public.  Comme la banque d’affaires Goldman Sachs, Morgan Stanley a en revanche profité à fond de la forte volatilité sur les marchés depuis le début de l’année et des milliers de milliards injectés par la banque centrale américaine pour garantir la stabilité des marchés et prêter de l’argent aux entreprises. Le bénéfice net de l’établissement à grimpé de 50 % pour atteindre 3,05 milliards de dollars.  Rapporté par action et hors élément exceptionnel, la référence à Wall Street, le bénéfice s’est élevé à 1,96 dollar, soit bien plus que les 1,12 dollar anticipé par les analystes.  Le chiffre d’affaires de Morgan Stanley s’est de son côté apprécié de 31 % à 13,41 milliards de dollars. 

Innergex (INE, 20,97$) a annoncé mercredi avoir acquis un portefeuille de six parcs éoliens de l’Idaho auprès de Terna Energy pour la somme de 56,8 millions $ US, soit environ 77,3 millions $ CAN. Le producteur indépendant d’énergie renouvelable de Longueuil réalise ainsi la seconde des deux acquisitions potentielles évoquées dans le cadre de son alliance stratégique avec Hydro-Québec, annoncée en février. Les six parcs éoliens de Mountain Air, mis en service en décembre 2012, ont une puissance installée totale de 138 mégawatts. Ils devraient fournir une production moyenne à long terme brute de 331 gigawattheures par année, a précisé Innergex. L’acquisition de Mountain Air devrait avoir un « effet positif immédiat » sur les flux de trésorerie disponibles par action d’Innergex, a estimé dans un communiqué son président et chef de la direction, Michel Letellier. En tenant compte de cette transaction, Innergex détient maintenant 32 parcs éoliens. L’alliance stratégique avec Hydro-Québec avait déjà permis à Innergex d’acquérir le parc solaire photovoltaïque Salvador, situé dans le nord du Chili, ainsi que des contrats d’achat d’électricité, pour un montant totalisant 66,1 millions $ US, soit environ 93 millions $ CAN. Comme les produits utilisés pour réaliser les deux acquisitions se sont révélés moindres qu’anticipé en février, Innergex a indiqué qu’elle avait l’intention d’utiliser le reste des produits du placement privé réalisé par Hydro-Québec dans le cadre de leur accord pour profiter d’autres occasions.