Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le groupe américain de produits d’hygiène et ménagers Colgate-Palmolive (CL, 79 $US) a augmenté ses ventes et légèrement son bénéfice au 4e trimestre 2020 pendant la pandémie grâce à sa position dominante dans les brosses à dents et dentifrices mais aussi dans la nourriture pour animaux. Colgate a dégagé un bénéfice de 647 millions de dollars contre 643 millions au 4e trimestre 2019 et son chiffre d’affaires est passé de 4,02 milliards de dollars à 4,32 milliards (+7,5%). Ajusté par action, le bénéfice a dépassé les attentes des analystes à 75 cents. Le groupe a en outre estimé qu’en 2021, il parviendrait à une croissance de ses ventes de 4% à 7%. Le titre de Colgate-Palmolive gagnait 54 sous (0,68%) à l’ouverture de la Bourse de New York.
La pétrolière américaine Chevron (CVX, 89 $US) a enregistré une perte nette de 5,5 milliards de dollars en 2020, affectée par une forte baisse des prix du brut au début de la pandémie. Malgré un rebond des cours du baril d’or noir en fin d’année, le groupe a aussi encaissé une perte nette de 665 millions de dollars au quatrième trimestre, indique un communiqué vendredi. Sur cette période, l’activité d’exploration et de production de pétrole a été rentable, mais pas celle de raffinage, où les marges ont diminué. Le chiffre d’affaires a fortement baissé: de 36% sur l’ensemble de l’année à 94,7 milliards de dollars, de 31% d’octobre à décembre à 25,24 milliards de dollars. C’est inférieur aux prévisions des analystes. À Wall Street, l’action de Chevron reculait de 1,5% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse.
Le groupe industriel américain Honeywell (HON, 202 $US) a de nouveau vu ses revenus reculer au quatrième trimestre, la hausse des ventes de produits de protection comme les masques ne compensant pas complètement celles pour l’aéronautique ou les bâtiments. Le chiffre d’affaires de la société a baissé de 6% d’octobre à décembre, à 8,9 milliards de dollars, détaille un communiqué vendredi. Les ventes pour le secteur de l’aéronautique ont particulièrement diminué, de 19%, en raison de la chute du trafic aérien depuis le début de la pandémie.
Caterpillar (CAT, 184 $US) a vu ses bénéfices reculer au quatrième trimestre comme en 2020, affecté par une nette baisse de la demande pour ses engins de chantier et de construction. Le chiffre d’affaires du groupe américain a reculé de 15% d’octobre à décembre à 11,2 milliards de dollars et de 22% sur l’ensemble de l’année à 41,7 milliards, détaille un communiqué vendredi. Caterpillar est considéré comme un baromètre de la santé de l’économie mondiale puisque ses engins, matériels, équipements et services sont utilisés dans de nombreux secteurs d’activité dépendant de la conjoncture. À Wall Street, l’action du groupe montait de 1% dans les échanges électroniques.
Le géant suédois du prêt-à-porter H&M (HM-B, 181 SEK) a annoncé vendredi un bénéfice net annuel divisé par dix à cause des effets de la pandémie, qui touche de nouveau fortement le groupe avec plus d’un tiers de ses quelque 5 000 magasins actuellement fermés. Lors de son exercice annuel légèrement décalé (décembre-novembre), le poids lourd de l’habillement a réalisé un bénéfice net de 1,24 milliard de couronnes (environ 120 millions d’euros), en baisse de 90%, pénalisé par un net recul de 20% de son chiffre d’affaires, à 187 milliards de couronnes. Malgré la nouvelle vague de la pandémie en cours, H&M n’a pas aggravé son plan de fermetures de magasins pour 2021, qui prévoit toujours 350 fermetures, «principalement dans ses marchés établis» et 100 ouvertures cette année.
L’équipementier télécoms suédois Ericsson (ERIC, 11 $US) a annoncé vendredi une hausse de ses résultats annuels, portés par le déploiement continu de la 5G en pleine pandémie de COVID-19, mais s’inquiète de représailles visant son activité en Chine après le bannissement du chinois Huawei de la 5G en Suède. Ericsson, parmi les pionniers de la 5G, a réalisé un bénéfice net annuel de 17,5 milliards de couronnes (1,7 milliard d’euros), contre 2,2 milliards un an plus tôt, année qui avait notamment été plombée par une provision. Sur un an, le chiffre d’affaires s’est, lui, affiché en hausse de 2%, à 232 milliards, soit plus que ce qui était attendu par les analystes (229,6 milliards escomptés). Peu après l’ouverture à la Bourse de Stockholm, l’action de Ericsson bondissait de plus de 6%, dans un marché en baisse d’environ 1%.