Titres en action: Couche-Tard, MTY, Goodfood, Québecor…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 07 janvier 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
(Repassez nous lire de temps à autres
pour ne pas manquer de mise à jour)
Après la dégelée de presque 12% du S&P/TSX en 2019, certains investisseurs reviennent aux actions avec précaution: les titres solides de la consommation en profitent le plus ce lundi. Alimentation-Couche-Tard (ATD.B, 69,20$) gagne 2,6%, Loblaw (L, 61,34$) avance de presqu’un pourcent, Groupe d’alimentation MTY (MTY, 63,17$) gagne 2,4% et Metro (MRU, 47,38$) s’apprécie de 2,1%. Même Dollarama (DOL, 33$) y va d’un rebond de 4,2%.
Deux titres québécois semblent profiter de leur mention parmi les cinq favoris pour 2019 des gestionnaires dans un article paru dans le quotidien La Presse + le 6 janvier. En hausse de 20% lundi, le spécialiste des trousses de repas Marché Goodfood (FOOD, 3,06$) est le choix de Stephen Takacsy de Gestion d’actifs Lester. Goodfood fait aussi partie des titres préférés de Desjardins Marché des capitaux pour 2019. La Banque Laurentienne (LB, 41,82$) s’apprécie de 5,6% après avoir été sélectionnée par Andrey Omelchak, PDG et directeur des investissements chez LionGuard. C’est signe que certains investisseurs cherchent des choix de placement pour démarrer la nouvelle année après la chute en 2018.
Le trio de nominations chez Québecor (QBR.B, 29,84$) plaît comme en témoigne le bond de 3% de l’action au début de l’après-midi. La promotion rapide de Jean-François Pruneau, qui remplacera la présidente sortante Manon Brouillette, rassure puisqu’il est cadre chez Québecor depuis 2001, note Philip Huang, de Barclays. M. Pruneau sera lui-même remplacé par Hughes Simard, qui a consacré 20 ans de sa carrière chez Québecor et Vidéotron, entre 1998 et 2017. Enfin, l’actuel vice-président principal et chef des affaires juridiques,Marc Tremblay, ajoute la direction de l’exploitation à ses fonctions. «Ce brasse-camarade reflète la vaste expérience de l’équipe de direction de l’entreprise et rassurera ceux qui craignaient le départ de M. Pruneau», évoque l’analyste. Bien qu’il est soit rare qu’un chef de la direction financière devienne président, M. Pruneau a veillé personnellement sur plusieurs aspects des activités de Vidéotron depuis 18 ans, ajoute M. Huang.
Le géant canadien des hydrocarbures Suncor (SU, 39,09$) a annoncé lundi que la production totale du secteur Amont a atteint 831 000 barils d’équivalents pétrole par jour (bep/j) au quatrième trimestre de 2018, ce qui constitue un record de production trimestriel et représente une augmentation de 12% par rapport au troisième trimestre de 2018. Le secteur Sables pétrolifères a produit environ 433 000 barils par jour au cours du trimestre. La production totale du secteur Exploration et production s’est établie à 90 000 bep/j au cours du quatrième trimestre. Le secteur Raffinage et commercialisation a affiché un taux d’utilisation moyen des raffineries de 101% pour une production trimestrielle record de 468 000 b/j de pétrole brut. La demande en produits raffinés est demeurée forte pendant le trimestre.
Le géant pharmaceutique américain Eli Lilly (LLY, 113,39$) dépensera environ 8 milliards $ US pour mettre la main sur Loxo Oncology (LOXO, 232,23$), dont les traitements contre le cancer ciblent certaines anomalies génétiques. Loxo pourrait lancer l’an prochain un produit qui vise une anomalie retrouvée dans plusieurs tumeurs, dont certains cancers du poumon et de la glande thyroïde, selon Lilly. Lilly se concentre de plus en plus, depuis quelques années, sur la lutte contre le cancer. La compagnie versera 235 $ US pour chaque action de Loxo, soit une prime de 68 pour cent par rapport au cours à la clôture du titre vendredi, qui était de 139,87 $ US. La transaction devrait avoir été finalisée d’ici la fin du premier trimestre.
Refuser la fusion entre les groupes industriels français Alstom(ALO, 33,86€) et allemand Siemens(SIE, 97,04€) serait une «erreur économique» et une «faute politique» de la part de la Commission européenne, a estimé dimanche le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. «Si jamais la Commission européenne devait donner une décision défavorable à cette fusion, elle le ferait pour de mauvaises raisons», a déclaré M. Le Maire, invité de l’émission «Le Grand Rendez-Vous» sur Europe 1, organisée avec CNews et Les Echos. «Ce ne serait pas simplement une erreur économique, ce serait une faute politique parce que ça affaiblirait toute l’industrie européenne face à la Chine», a-t-il ajouté. «Ça enverrait le signe, face à une Chine conquérante, qui a des moyens qui sont aujourd’hui considérables (…), que l’Europe se divise et se désarme», a poursuivi le ministre, soulignant qu’il ne voyait «aucune raison acceptable» pour que la Commission s’oppose à cette fusion et souhaitant la voir aller «jusqu’au bout». Bruxelles a jusqu’à mi-février pour donner son feu vert ou non au projet d’union entre l’allemand Siemens et le français Alstom, les deux géants du rail européen, annoncé en septembre 2017. Les deux groupes industriels ont déposé début décembre une proposition de mesures compensatoires, en réponse à des inquiétudes de la Commission européenne. L’institution avait dit craindre que cette «concentration ne réduise la concurrence pour la fourniture de plusieurs types de trains et de systèmes de signalisation».
Carlos Ghosn, PDG de Renault(RNO, 54,12€) dont la garde à vue arrive à échéance vendredi 11 janvier, comparaîtra d’abord mardi à sa demande devant un tribunal pour clarifier les motifs de sa détention, mais rien ne garantit qu’il soit remis en liberté rapidement. D’après l’avocat Yasuyuki Takai, ex-enquêteur de l’unité qui a arrêté Carlos Ghosn, «il s’agit d’une audience d’explications des raisons de sa détention à la demande de ses avocats». «Le tribunal doit donner des informations, c’est un dialogue entre l’avocat et le juge, mais le procureur n’est pas forcé d’être présent, c’est à sa discrétion. En général il l’est. Le juge lui demande parfois son avis, mais pas forcément. Les explications données sont le plus souvent dans ce type de cas très peu détaillées», précise M. Takai.