Titres en action: DHX Media, Molson Coors, Randstad, Nissan…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 12 février 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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DHX Media (DHX, 2,11$) a affiché mardi une perte nette attribuable à ses actionnaires de 17,9 millions $ pour son deuxième trimestre, notamment en raison de l’impact négatif des taux de change et d’une baisse de ses revenus. La perte par action a atteint 13 cents pour le trimestre clos le 31 décembre, comparativement à un bénéfice de 7,4 millions $, ou 6 cents par action, pour la même période un an plus tôt. La perte du plus récent trimestre comprenait une perte de change non réalisée hors trésorerie de 15,5 millions $. Les revenus ont reculé de quatre pour cent à 117,0 millions $, alors qu’ils s’étaient chiffrés à 121,9 millions $ au même trimestre un an plus tôt. DHX Media attribué cette baisse du chiffre d’affaires à un déclin d’un large éventail d’activités, incluant la production de contenu, la distribution et les frais de service. Les analystes s’attendaient à des revenus de 122,35 millions $, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters Eikon.
Le bénéfice du brasseur Molson Coors (TAP, 56,76$US) a plongé à 76 millions $ US ou 35 cents US par action au quatrième trimestre, comparativement à 716,9 millions $ US ou 3,31 $ US par action un an plus tôt. Les ventes totales ont reculé à 2,42 milliards $ US, contre 2,58 milliards $ US l’année précédente. Molson Coors a dit que son bénéfice sous-jacent s’est chiffré à 84 cents US par action, comparativement à 62 cents US l’an dernier. Le brasseur a aussi annoncé qu’il a retraité ses résultats financiers pour 2016 et 2017 en raison d’erreurs comptables concernant la taxe sur le revenu. La compagnie a dit que ces erreurs ont ajouté 399,1 millions $ US de trop à ses revenus nets pour 2016, mais qu’elles ont retranché 151,4 millions $ US à ses revenus pour 2017.
Le groupe néerlandais de travail temporaire Randstad a publié mardi pour l’année 2018 un bénéfice net en hausse de 12% à 704 millions d’euros, malgré un quatrième trimestre marqué par le ralentissement de l’activité en Europe. Le chiffre d’affaires 2018 s’est établi à 23,81 milliards d’euros (35,64G$), en légère hausse (+2%) par rapport à l’année 2017, a indiqué le groupe dans un communiqué. Cette tendance «reflète la forte croissance des ventes en Amérique du Nord et dans le reste du monde, mais un ralentissement de l’activité en Europe, conformément aux récentes tendances macroéconomiques», a déclaré le directeur exécutif Jacques van den Broek, cité dans le communiqué. En Amérique du Nord, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 1,66 milliard $, soit une croissance organique de 3% en glissement annuel.
Nissan, qui publiait mardi ses premiers résultats depuis l’arrestation de son ex-patron Carlos Ghosn, a déploré des bénéfices en chute pour les neuf premiers mois de l’exercice, ce qui l’a forcé à abaisser ses prévisions annuelles. Le constructeur automobile japonais a par ailleurs annoncé provisionner dans ses comptes les revenus différés que son ancien patron Carlos Ghosn est accusé de ne pas avoir déclaré aux autorités boursières sur la période 2010 à 2018. La somme a été évaluée à 9,23 milliards de yens (111 millions $), a précisé le constructeur, lui-même mis en examen dans cette affaire. Cette décision revient à graver dans le marbre l’existence de ces revenus, affaiblissant la ligne de défense de M. Ghosn qui rejette les malversations, assurant «ne jamais avoir signé de contrat avec Nissan pour recevoir un montant fixe non divulgué».
Les États-Unis pourraient être contraints de réduire certaines activités en Europe et ailleurs si des pays continuent de faire affaire avec la société de télécommunications chinoise Huawei, a déclaré lundi le secrétaire d’État américain Mike Pompeo. À Budapest, lors de la première étape d’une tournée européenne dans cinq pays au cours de laquelle il exprime ses préoccupations concernant l’influence croissante de la Chine et de la Russie en Europe centrale, M. Pompeo a déclaré que des pays devraient envisager de choisir entre Huawei et les États-Unis. L’avertissement était large, mais prononcé délibérément en Hongrie, un allié de l’OTAN et membre de l’Union européenne où Huawei est un acteur majeur. M. Pompeo a affirmé que la Hongrie est «une nation souveraine (…) qui doit prendre ses propres décisions», tout en ajoutant qu’il était crucial de leur relayer des informations sur les risques que fait peser la présence de Huawei sur leurs réseaux. Selon le secrétaire d’État, il s’agit de risques réels sur la perte de la protection de la vie privée, et sur l’utilisation de données par la Chine d’une manière qui ne serait pas dans l’intérêt supérieur de la Hongrie.