Titres en action: Disney, MDA, Boralex, Bridgestone, Toyota
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 11 mai 2022Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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pour ne pas manquer de mise à jour)
Bénéfice en baisse pour Disney, mais forte hausse des abonnés à Disney+
Le géant du divertissement Disney (DIS, 105,21$US) a publié mercredi un bénéfice trimestriel quasiment divisé par deux, mais a enregistré un nouveau bond des abonnés à sa plateforme de streaming Disney+, navire amiral de sa nouvelle stratégie.
Le bénéfice est ressorti à 597 millions $US, en repli de 46% et très nettement inférieur aux attentes des analystes, tandis que Disney+ a atteint 137 millions d’abonnés, en progression de 33% sur un an.
La firme technologique MDA réalise un profit au 1er trimestre et hausse ses revenus
MDA (MDA.TO, 8,93$) a affiché mercredi un bénéfice net du premier trimestre de 8,4 millions de dollars (M$), ce qui se comparait à une perte nette de 1,6 million $ pour la même période l’an dernier, ses revenus ayant grimpé de 4%.
La firme spécialisée en technologie spatiale a précisé que son profit par action avait atteint 7 cents pour le trimestre clos le 31 mars, comparativement à une perte de 2 cents par action un an plus tôt.
Les revenus ont totalisé 128,4 M$, alors qu’ils avaient été de 123,4 M$ pendant les trois premiers mois de 2021.
Les revenus des activités de robotique et opérations spatiales ont grimpé à 42,4 M$, par rapport à 34,3 M$ un an plus tôt, tandis que ceux des activités de renseignement géospatial ont reculé à 48,9 M$, par rapport à 49,0 M$ l’an dernier.
Les revenus des activités de systèmes satellitaires ont chuté à 37,1 M$ au plus récent trimestre, alors qu’ils s’étaient élevés à 40,1 millions $ un an plus tôt.
La valeur du carnet de commandes de MDA s’élevait à 1,52 milliard de dollars en date du 31 mars, alors qu’elle était de 684,7 M$ à la fin du mois de mars 2021 et de 864,3 M$ au 31 décembre.
Le bénéfice de Boralex surpasse les attentes
Les prix élevés de l’électricité en France ont permis à Boralex (BLX.TO, 38,65 $) de dévoiler des résultats supérieurs aux attentes au premier trimestre. Le président et chef de la direction du producteur d’énergie, Patrick Decostre, a expliqué que la France était affectée par une production historiquement faible de ses centrales nucléaires, principalement causée par des problèmes de maintenance et de corrosion sur certains réacteurs.
Cette situation fait en sorte que la mise en service de parcs solaires et éoliens terrestres devient une option peu coûteuse, pour une énergie livrée à des prix fixés à long terme, a expliqué M. Decostre dans un communiqué. Le producteur d’énergie a dévoilé un bénéfice net de 57 millions $, contre un bénéfice de 45 millions $, à la même période l’an dernier. Le bénéfice net par action s’est établi à 49 cents.
Au premier trimestre, la société a produit 1681 gigawattheures (GWh), une augmentation de 3% par rapport à la même période l’an dernier. Les revenus, pour leur part, ont augmenté de 10% à 227 millions $. Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient en moyenne un bénéfice par action de 37 cents et des revenus de 221 millions $, selon les prévisions recueillies par la firme de données Refinitiv.
Bridgestone en croissance au T1
Le géant japonais du pneu Bridgestone (5108.T, 4 708 $JPY) a publié mercredi des résultats en progression sur son premier trimestre, mais n’a pas modifié ses objectifs annuels face à un environnement mondial demeurant très incertain. Son bénéfice net de janvier à fin mars s’est établi à 53,8 milliards de yens (392 millions d’euros), ou 65,4 milliards de yens (+3,4% sur un an) hors actifs déconsolidés.
Son bénéfice opérationnel trimestriel a grimpé de 5,1% à 87,6 milliards de yens et ses ventes ont bondi de 22,5% à 891 milliards de yens (6,5 milliards d’euros), une performance supérieure aux attentes des analystes. Malgré de nombreux facteurs négatifs comme le conflit en Ukraine, la résurgence de la COVID-19 en Chine et une cyberattaque qui a perturbé ses opérations en Amérique du Nord entre fin février et début mars, le groupe a nettement profité de la reprise économique mondiale.
Et il a pu «largement absorber» la hausse de ses coûts liés aux matières premières et à l’inflation en augmentant ses prix de vente, a-t-il expliqué dans une présentation. Mais pour l’ensemble de 2022, Brigestone table toujours sur une chute de 29% de son bénéfice net à 280 milliards de yens (2 milliards d’euros).
Ce plongeon est lié en grande partie au profit exceptionnel qu’il avait dégagé l’an dernier grâce à la cession de Firestone Building Products, société de produits de toiture et d’étanchéité vendue au groupe suisse Holcim pour 3,4 milliards de dollars. Bridgestone mise toujours également sur un bénéfice opérationnel annuel ajusté de 425 milliards de yens (+7,8% sur un an) et sur des ventes à hauteur de 3,650 milliards de yens (26,6 milliards d’euros au cours actuel).
Toyota : résultats record en 2021-2022
Le géant automobile mondial Toyota (7203.T, 2 082 $JPY) a signé en 2021-2022 de nouveaux résultats record, grâce à des ventes robustes et la chute du yen notamment, tout en livrant mercredi des prévisions prudentes pour son nouvel exercice du fait de nombreux vents contraires. Le groupe japonais a notamment signé un bénéfice net annuel record de 2 850,1 milliards de yens (20,7 milliards d’euros), un bond de 26,9% sur un an, mais prévoit que celui retombe à 2,260 milliards de yens en 2022-2023 (-20,7%), selon un communiqué.
Il s’attend aussi à un atterrissage brutal (-19,9%) de son bénéfice opérationnel annuel, à 2 400 milliards de yens, après que celui-ci a décollé de 36,3% à 2 995,7 milliards de yens en 2021-2022. Car Toyota prévoit une hausse «sans précédent» de ses coûts en matières premières et logistique, a-t-il expliqué dans une présentation.
Le groupe a toutefois élaboré ses nouveaux objectifs annuels sur la base d’un taux de change d’un dollar américain pour 115 yens et d’un euro pour 130 yens, des projections conservatrices alors que la monnaie japonaise évolue actuellement à des niveaux bien plus faibles : le billet vert tourne plutôt en ce moment autour des 130 yens, et de nombreux économistes s’attendent à ce que cette tendance perdure. Malgré ses difficultés de production à cause de la pénurie mondiale de semi-conducteurs et de la COVID-19, Toyota a aussi généré un chiffre d’affaires record sur son exercice achevé le 31 mars, à 31 379,5 milliards de yens (228,3 milliards d’euros), une hausse de 15,3% sur un an.
Et il parie sur une nouvelle progression de 5,2% de ses ventes en valeur en 2022-2023, à 33 000 milliards de yens. Le groupe a par ailleurs annoncé mercredi un programme de rachat de ses propres actions pour un montant de 200 milliards de yens maximum (1,4 milliard d’euros) et un dividende total de 52 yens par action pour l’exercice écoulé, contre 48 yens pour 2020-2021.