Titres en action: Dollarama, Boeing, Volkswagen, Shell…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 09 juin 2021Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Les résultats financiers du détaillant québécois Dollarama (DOL, 54,27 $) font état de plusieurs améliorations au premier trimestre de l’exercice 2022 comparativement à celui de l’exercice précédent. Les ventes de Dollarama ont augmenté de 13% à 954,2 millions $, une performance que la compagnie attribue à la croissance du nombre total de magasins au cours de mai 2020 au mois dernier, qui est passé de 1 301 à 1 368, de même qu’à l’augmentation des ventes des magasins comparables découlant de la hausse des ventes d’articles saisonniers. Les ventes des magasins comparables ont augmenté de 5,8%. Au quatrième trimestre terminé le 31 janvier dernier, les ventes avaient totalisé 1,10 milliard $. Le résultat d’exploitation a augmenté de 18,1% au trimestre qui a pris fin le 2 mai dernier et s’est chiffré à 176,8 millions $. Le résultat net dilué par action ordinaire a augmenté de 32,1%, à 0,37$, alors qu’il était de 0,28$ l’an dernier. Dollarama rapporte que les coûts directs supplémentaires liés à la COVID-19 ont augmenté en un an; ils sont passés de 15 millions $ à 18,3 millions $. De plus, les diverses mesures mises en place par les gouvernements provinciaux pendant la pandémie de COVID-19 devraient continuer d’avoir une incidence sur les résultats de Dollarama au deuxième trimestre de l’exercice 2022 qui prendra fin 1er août prochain.
Boeing (BA, 252,76 $US) a demandé au gouvernement américain à renégocier le prix du contrat de deux exemplaires de l’avion présidentiel Air Force One et a prévenu qu’il aurait probablement un an de retard sur la livraison, a indiqué mardi une responsable du département de la Défense. Le constructeur s’est engagé en 2018 à fournir pour fin 2024 deux avions 747-8 prêts à transporter le locataire de la Maison-Blanche pour 3,9 milliards de dollars. Mais un de ses sous-traitants a fait faillite et la pandémie a affecté la production, ce qui avait déjà conduit Boeing à passer dans ses comptes une charge de 318 millions de dollars au premier trimestre. Le groupe a déjà prévenu qu’il aurait probablement douze mois de retard sur le calendrier initial, a indiqué lors d’une audition parlementaire Darlene Costello, ministre adjointe en charge des acquisitions, des technologies et de la logistique de l’armée de l’Air américaine.
L’ancien patron de Volkswagen (VWAGY, 36,74 $US) Martin Winterkorn, à la tête du géant de l’automobile jusqu’à la révélation du «dieselgate», a été mis en accusation à Berlin pour faux témoignage devant une commission d’enquête parlementaire sur ce scandale de moteurs truqués, a indiqué mercredi la justice allemande. L’ancien directeur est accusé d’avoir «sciemment menti» aux députés sur le moment à partir duquel il a eu connaissance de la présence dans les moteurs des voitures VW de logiciels illicites, selon un communiqué du parquet. Dans le principal volet pénal du dieselgate, M. Winterkorn, et d’autres anciens responsables du groupe aux 12 marques, doit être jugé à partir de septembre dans un procès-fleuve pour «fraude en bande organisée». Le parquet de Berlin reproche à M. Winterkorn d’avoir su «dès mai 2015» que les voitures étaient capables de déjouer les tests antipollution. Il a cependant expliqué au parlement n’en avoir eu connaissance qu’en septembre 2015, peu avant l’éclatement du scandale. Volkswagen a alors reconnu avoir équipé 11 millions de ses véhicules diesel d’un logiciel capable de dissimuler des émissions dépassant parfois jusqu’à 40 fois les normes autorisées.
Le géant pétrolier Shell (RDS-B, 37,50 $US) a promis mercredi d’accélérer sa stratégie climatique en réduisant davantage ses émissions carbone, à la suite d’une décision de justice défavorable aux Pays-Bas, sans toutefois dévoiler de mesures concrètes ni de calendrier précis. Ce verdict, dont le groupe prévoit faire appel, «ne signifie pas un changement, mais plutôt une accélération de notre stratégie», écrit le directeur général, Ben van Beurden, dans un texte publié sur le site internet du groupe anglo-néerlandais. «Désormais, nous allons chercher les moyens de réduire davantage encore nos émissions d’une manière réfléchie et rentable», complète le dirigeant. Il précise que «cela signifiera probablement de prendre des mesures ambitieuses, mais dosées dans les années à venir», sans donner de détails. Fin mai, le tribunal de La Haye, saisi par des ONG, avait ordonné à Shell plus d’efforts pour abaisser ses «énormes» émissions de CO2, en lui demandant de les réduire de 45% en net d’ici fin 2030 par rapport à 2019.
Le conseil d’administration de Danone (DANOY, 14,49 $US) s’est «compromis» avec les fonds activistes, a affirmé mercredi l’ex-PDG du groupe Emmanuel Faber, pour qui ce conseil n’est «pas en état aujourd’hui d’assurer la défense» de ce fleuron français. «Quand on s’est allié de cette façon, et compromis de cette façon, malheureusement je pense que ce conseil n’est pas en état aujourd’hui d’assurer la défense et la souveraineté de Danone», a-t-il déclaré lors d’une audition par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Sollicité par l’AFP, le groupe Danone n’a pas réagi. Au terme d’une fronde d’actionnaires combinée à des divisions internes, M. Faber a été évincé à la mi-mars de la tête du groupe agroalimentaire. Des fonds d’investissement reprochaient au groupe des performances insuffisantes, notamment en termes de rentabilité, ce que M. Faber a encore contesté mercredi, évoquant un «faux sujet». Il a été remplacé à la présidence du conseil d’administration par Gilles Schnepp. Antoine de Saint-Affrique a été récemment nommé directeur général. Il prendra ses fonctions le 15 septembre.