Titres en action: Enbridge, TC Énergie, Magna, Canada Goose…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 05 novembre 2021Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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pour ne pas manquer de mise à jour)
Enbridge (ENB, 43,24 $US) a affiché vendredi un bénéfice du troisième trimestre de 682 millions $, en baisse de 31% par rapport à celui de 990 millions $ réalisé lors de la même période l’an dernier. L’exploitant de pipeline a précisé que son profit par action avait atteint 34 cents pour le trimestre clos le 30 septembre, en baisse par rapport à celui de 49 cents du troisième trimestre de l’an dernier. Les revenus d’exploitation ont progressé à 11,47 milliards $, alors qu’ils avaient été de 9,11 milliards $ l’an dernier. Sur une base ajustée, le bénéfice d’Enbridge s’est chiffré à 59 cents par action pour le plus récent trimestre, comparativement à un profit ajusté de 48 cents par action l’an dernier. Les analystes s’attendaient à ce qu’Enbridge réalise un profit ajusté de 57 cents par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
TC Énergie (TRP, 51,93 $US) a affiché vendredi un bénéfice du troisième trimestre de 779 millions $, en baisse de 13,8% par rapport à celui de 904 millions $ de la même période l’an dernier. L’exploitant de pipelines a précisé que son bénéfice par action avait atteint 80 cents pour le trimestre clos le 30 septembre, alors qu’il avait été de 96 cents pour le troisième trimestre de 2020. Les revenus trimestriels ont totalisé 3,24 milliards $, en hausse par rapport à ceux de 3,20 milliards $ de la même période un an plus tôt. TC Énergie a indiqué que son bénéfice comparable s’était chiffré à 99 cents par action pour le plus récent trimestre, alors qu’il avait été de 95 cents par action il y a un an. Par ailleurs, TC Énergie a aussi annoncé vendredi matin avoir donné son feu vert à un projet de 800 millions $US qui vise à améliorer la fiabilité du système ANR Pipeline et à prolonger une de ses portions pour desservir des marchés dans le Midwest américain.
Magna International (MGA, 83,17 $US) a affiché vendredi un bénéfice du troisième trimestre en baisse par rapport à l’an dernier, la production de véhicules ayant ralenti partout dans le monde en raison de la pénurie de puces à semi-conducteur. Le fabricant de pièces automobiles a engrangé un bénéfice de 11 millions $US, soit 4 cents US par action, pour le trimestre clos le 30 septembre. Cela se comparait à un profit de 405 millions $US, soit 1,35 $US par action, pour la même période l’an dernier. Les ventes ont reculé à 7,92 milliards $US, alors qu’elles avaient été de 9,13 milliards $US un an plus tôt. La production de véhicules automobiles a été significativement plus faible que prévu, essentiellement en raison de la pénurie de puces électroniques qui a rendu imprévisibles les calendriers de production des clients de Magna, générant de l’inefficacité dans ses usines. Magna a aussi indiqué que ses résultats avaient été minés par une hausse des coûts de production, incluant ceux pour le transport et pour les matières premières, ainsi que par une provision dans les contrats de services d’ingénierie avec la division automobile d’Evergrande. Sur une base ajustée, Magna a réalisé un profit par action de 56 cents US, en baisse par rapport à celui de 1,95 $US du même trimestre l’an dernier. Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté par action de 60 cents US, et à des revenus de 7,89 milliards $US, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
Canada Goose Holdings (GOOS.TO, 61$) a surpassé les attentes des analystes vendredi, en dévoilant des revenus plus importants que prévu pour son deuxième trimestre, malgré une baisse de ses profits par rapport à l’an dernier. Le fabricant de parkas de luxe a indiqué que son bénéfice s’était chiffré à 9 millions $, soit 8 cents par action, pour le trimestre clos le 26 septembre, ce qui se comparait à un profit de 10,4 millions $, ou 9 cents par action, pour la même période un an plus tôt. Les revenus de Canada Goose ont grimpé de près de 20% pour atteindre 232,9 millions $, comparativement à 194,8 millions $ au deuxième trimestre précédent. Les chiffres de l’an dernier comprenaient un montant de 28,8 millions $ attribuable à la production temporaire d’équipement de protection personnelle, comme des masques. Au plus récent trimestre, les ventes en ligne et les commandes des grossistes ont progressé. Sur une base ajustée, Canada Goose a réalisé un profit de 13,2 millions, soit 12 cents par action, ce qui se comparait à un profit ajusté de 11,5 millions $, ou 10 cents par action, pour la même période l’an dernier. Les analystes s’attendaient en moyenne à un chiffre d’affaires de 206,1 millions $ et à une perte ajustée de 9 cents par action pour le trimestre, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. L’action de Canada Goose bondissait de 20 % vendredi matin à la Bourse de Toronto, où elle prenait 10,08 $ pour se négocier à 60,49 $.
Canopy Growth (CGC, 11,69$) a reporté son objectif de rentabilité en dévoilant vendredi une perte de 16,3 millions $ pour son deuxième trimestre. Le producteur de cannabis de Smiths Falls, en Ontario, avait précédemment prédit qu’il deviendrait rentable dans la deuxième moitié de son exercice 2022, mais des difficultés liées à sa part du marché et un lancement plus lent que prévu de ses produits BioSteel aux États-Unis le forcent maintenant à revoir cet échéancier. La perte du plus récent trimestre, qui a pris fin le 30 septembre, était inférieure à celle de 96,5 millions $ dévoilée par Canopy pour la même période un an plus tôt. La perte par action de Canopy s’est établie à 3 cents pour le plus récent trimestre, en baisse par rapport à celle de 9 cents du deuxième trimestre précédent. Les analystes s’attendaient en moyenne à une perte de 21 cents par action, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. Les revenus totaux de Canopy se sont chiffrés à 131,3 millions $ au plus récent trimestre, comparativement à ceux de 135,2 millions $ de la même période l’an dernier.
Le constructeur aéronautique brésilien Embraer (ERJ, 16,11 $US) a annoncé vendredi avoir réduit de 64% sa perte au troisième trimestre, à 45 millions de dollars américains, grâce à la reprise progressive du secteur aérien fortement touché par la pandémie. Au troisième trimestre 2020, la perte nette avait été de 121,2 M$US. Le troisième fabricant mondial d’avions était revenu dans le vert au deuxième trimestre 2021, dégageant un bénéfice net de 87,9 M$US. Embraer a souligné une «activité commerciale solide» depuis le début de l’année, avec une augmentation de 20% des commandes par rapport à la même période de 2020. La compagnie brésilienne a livré 86 appareils depuis le début de l’année, 32 avions de ligne, deux fois plus que lors des trois premiers trimestres de 2020, et 54 jets privés (+25%).
Telus (T.TO, 28,92 $) a haussé son dividende trimestriel, vendredi, en marge de la publication de ses plus récents résultats, lesquels faisaient état d’un profit de 358 millions $ pour son troisième trimestre, en hausse de 11,5% sur un an. Le géant des télécommunications versera désormais un dividende trimestriel de 32,74 cents par action, par rapport à celui de 31,12 cents par action précédemment en vigueur. Le bénéfice de Telus pour le trimestre clos le 30 septembre s’est élevé à 25 cents par action, alors qu’il avait été de 321 millions $, ou 24 cents par action, un an plus tôt. Les revenus d’exploitation et autres revenus ont grimpé à 4,25 milliards $, comparativement à 3,98 milliards $ au même trimestre l’an dernier. Sur une base ajustée, le bénéfice de Telus s’est chiffré à 29 cents par action au plus récent trimestre, par rapport à celui de 28 cents par action du troisième trimestre de 2020. Les analystes s’attendaient en moyenne à un profit ajusté par action de 28 cents, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
Le groupe aérien IAG (IAG.L, 176,34 £), maison mère de British Airways et Iberia, a annoncé vendredi avoir fortement réduit ses pertes pendant l’été et espérer un retour aux bénéfices l’an prochain grâce à la réouverture des frontières américaines. IAG a tourné à 43,4% de ses capacités de 2019 au cours des trois mois achevés en septembre et s’attend à ce que ce chiffre progresse à 60% au quatrième trimestre, avec la levée des restrictions aux voyages imposées en raison de la pandémie, a-t-il indiqué dans un communiqué. Le groupe avait subi une énorme perte nette de 6,9 milliards d’euros en 2020 et supprimé autour de 10 000 emplois chez British Airways, soit un quart des effectifs, et 500 chez Aer Lingus en raison des conséquences de la pandémie de la COVID-19.Au troisième trimestre, sa perte s’est réduite à 574 millions d’euros contre 1,8 milliard un an plus tôt. IAG prévoit une perte opérationnelle de 3 milliards d’euros sur l’année. Mais «une reprise significative est en cours», estime le directeur général Luis Gallego, cité dans le communiqué.
Le groupe autrichien de technologie, d’équipements et d’ingénierie industriels Andritz (ANDR.VI, 46,94 €) a vu son bénéfice net encore progresser au troisième trimestre, malgré des ventes en berne. Sur la période juillet-septembre, son bénéfice net s’est élevé, selon un communiqué, à 76,2 millions d’euros, affichant un bond de 45,4% par rapport à la même période en 2020. L’année dernière, l’entreprise était revenue dans le vert après un exercice 2019 compliqué, sur fond de morosité du secteur automobile mondial. Seule ombre au tableau, le chiffre d’affaires toujours en repli (-8,9%), à 1,52 milliard d’euros, tout comme le carnet de commandes (-14,5%) à 1,46 milliard. Andritz, qui est l’un des leaders mondiaux en équipements pour les industries hydroélectrique, papetière, métallurgique et d’assainissement, justifie cette baisse par les prises de commande record du secteur pâte et papier l’été dernier. D’autant que le résultat d’exploitation (BAIIDA), qui avait doublé au troisième trimestre l’année dernière, affiche quant à lui toujours une hausse confortable de 14,2%, à près de 169 millions d’euros. Basé à Graz, dans le sud-est de l’Autriche, Andritz exploite 280 sites dans 40 pays et emploie 26 800 salariés. Sur l’ensemble de l’année 2021, il prévoit une rentabilité de 8% (marge de BAIIDA) et une légère baisse du chiffre d’affaires et des ventes par rapport à l’année précédente.