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Titres en action: Ericsson, Boeing-Embraer, Facebook…

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 25 janvier 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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L’équipementier suédois en télécoms Ericsson a de nouveau surpris agréablement les analystes au quatrième trimestre en réduisant ses pertes sous l’effet conjugué de la hausse du chiffre d’affaires et de la réduction des coûts. La perte nette trimestrielle a été divisée par trois sur un an, ressortant à 6,5 milliards de couronnes (951 millions $), pour un chiffre d’affaires accru de 10% dans l’intervalle, à 63,8 milliards de couronnes. «Les ventes ont régulièrement progressé en 2018, nous permettant d’afficher la première croissance organique du chiffre d’affaires depuis 2013», s’est félicité le PDG, Börje Ekholm. Ericsson bat ainsi pour le quatrième trimestre consécutif les pronostics des analystes et enregistre in fine un exercice 2018 encourageant dont il espère qu’il préfigure une sortie durable de l’ornière dans un marché qui bénéficie de l’effet 5G.

Le constructeur aéronautique brésilien Embraer a annoncé jeudi avoir signé un accord pour la vente de ses activités civiles, qui doit aboutir à une absorption par l’américain Boeing(BA, 358,27$US). Embraer a fixé au 26 février un vote des actionnaires pour approuver cette transaction qui doit créer une entreprise valorisée à 5,2 milliards de dollars. Elle avait été adoubée le 10 janvier par le président Jair Bolsonaro, malgré ses réticences initiales. Après la privatisation d’Embraer en 1994, le gouvernement brésilien avait conservé suffisamment de droits de vote pour mettre son veto à toute décision stratégique. La transaction doit ensuite être soumise aux autorités de la concurrence. Les deux groupes prévoient d’avoir achevé le processus d’ici à la fin de l’année.

Mark Zuckerberg a une nouvelle fois assuré jeudi que Facebook(FB, 145,83$US) ne vendait pas les données personnelles de ses usagers, un énième exercice de pédagogie destiné à répondre aux critiques les plus récurrentes adressées au réseau social. Expliquant que la publicité, base de ce modèle, permet de financer le service et donc de le proposer gratuitement, le co-fondateur du réseau social justifie la collecte de données personnelles de la façon suivante: «Les gens nous disent que s’ils doivent voir des publicités, celles-ci doivent être pertinentes pour eux». «Pour cela, nous devons comprendre leurs centres d’intérêt». Pour autant, «nous ne vendons pas les données des gens, contrairement à ce qui est souvent rapporté», dit-il encore en réponse à l’une des critiques les plus fréquemment adressées à Facebook, surtout depuis le scandale Cambridge Analytica autour de la fuite de données à l’insu des utilisateurs. Facebook ne fournit en effet pas les données elle-mêmes aux annonceurs publicitaires ou autres tierces parties. Ce qu’il facture, c’est l’accès aux usagers, ciblés grâce aux données personnelles collectées et détenues par le réseau aux 2,3 milliards d’utilisateurs.