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Titres en action: Facebook, Microsoft, Tesla, Boeings…

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 30 janvier 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Facebook (FB, 150,42 $ US), secoué par des controverses quasi-permanentes, a rassuré mercredi avec des résultats meilleurs que prévu et une hausse du nombre d’usagers un peu plus élevée qu’attendu, ce qui faisait bondir le titre de près de 7 % en Bourse. Le bénéfice net du quatrième trimestre ressort à 6,88 milliards de dollars, en hausse de 61 %. Le bénéfice ajusté, référence en Amérique du Nord, ressort à 2,38 dollars l’action, bien au-dessus des attentes des analystes. Même chose pour le chiffre d’affaires trimestriel, qui avance de 30 % à 16,9 milliards de dollars. À 2,32 milliards, le nombre d’usagers mensuels actifs est légèrement supérieur aux prévisions.

Tesla (TSLA, 308,77 $ US) a annoncé mercredi des résultats trimestriels mitigés et n’a pas beaucoup rassuré sur la demande pour ses voitures au moment où les crédits d’impôt accordés aux véhicules électriques par le gouvernement fédéral diminuent aux États-Unis. Le groupe d’Elon Musk est repassé dans le vert au quatrième trimestre 2018, gagnant 139,48 millions de dollars contre une perte de 675,3 millions à la même période en 2017, pour un chiffre d’affaires plus que doublé à 7,2 millions, selon un communiqué. Il entend livrer entre 360 000 et 400 000 voitures cette année, une prévision légèrement en dessous des attentes des investisseurs.

Le groupe informatique Microsoft (MSFT, 106,38$US) a une nouvelle fois vu ses résultats tirés par le « cloud » au deuxième trimestre de son exercice décalé, mais son bénéfice net a déçu les investisseurs, faisant perdre au titre plus de 2 % en Bourse. Pour le trimestre clos fin décembre, le bénéfice net est ressorti à 8,4 milliards de dollars contre une perte nette de 6,3 milliards de dollars sur la même période de 2017 en raison d’une énorme charge fiscale due à la réforme américaine des impôts. Le bénéfice par action, référence en Amérique du Nord, ressort à 1,08 dollar contre 1,09 dollar attendu en moyenne par les analystes. Le chiffre d’affaires est tout juste conforme aux attentes, à 32,5 milliards de dollars (+12 %).

Le géant américain de l’aéronautique Boeing (BA, 385,66 $ US) a révélé mercredi avoir généré des revenus annuels de plus de 100 milliards $ US pour la première fois de son histoire. Son bénéfice net s’est chiffré à 3,42 milliards $ US ou 5,93 $ US au quatrième trimestre. Son bénéfice ajusté s’est établi à 5,48 $ US, tandis que les économistes interrogés par Zacks Investment Research tablaient sur un profit de 4,52 $ US. Les revenus trimestriels de Boeing ont atteint 28,34 milliards $ US, surpassant les recettes de 26,65 milliards $ US attendues par les experts et celles de 24,77 milliards $ US générées l’an dernier. Boeing a livré 806 avions commerciaux en 2018, soit 6 % de plus qu’en 2017. La compagnie prévoit en livrer entre 895 et 905 en 2019. Le titre de Boeing est en hausse de 13 % depuis le début de l’année.

McDonald’s (MCD, 186,81 $US) a surpassé les attentes de Wall Street au quatrième trimestre. Le mastodonte américain de la restauration rapide a engrangé un bénéfice net de 1,42 milliard $ US ou 1,82 $ US par action. Son bénéfice ajusté s’est chiffré à 1,97 $ US par action. Les analystes interrogés par Zacks Investment Research attendaient un profit de 1,90 $ US par action. Les revenus trimestriels de McDonald’s ont atteint 5,16 milliards $ US, ce qui correspond aux prédictions de Wall Street. Le titre de McDonald’s est en hausse de près de 3 % depuis le début de l’année et de 2,5 % depuis douze mois.

Groupe CGI (GIB.A, 85,32$) a livré des résultats conformes aux attentes des analystes pendant le premier trimestre en continuant d’afficher une croissance de ses profits et revenus. L’entreprise spécialisée dans les technologies de l’information et de services-conseils a dévoilé mercredi un bénéfice net de 311,5 millions $, ou 1,11 $ par action, en progression d’environ 9,2% par rapport au premier trimestre l’an dernier. De leur côté, les revenus se sont chiffrés à 2,96 milliards $ au cours de la période de trois mois terminée le 31 décembre, alors qu’ils avaient été de 2,82 milliards $ il y a un an. Abstraction faite des éléments non récurrents, le bénéfice ajusté de la firme montréalaise a grimpé de 9,3 % pour s’établir à 314,7 millions $, ou 1,12 $ par action. Cette performance trimestrielle a répondu aux attentes des analystes sondés par Thomson Reuters, qui anticipaient un chiffre d’affaires de 2,94 milliards $ ainsi qu’un profit ajusté par action de 1,11 $.

Le plus grand équipementier automobile mondial, Bosch, a prévenu mardi que l’année 2019 serait difficile pour la branche, exposée à de multiples incertitudes, et annoncé de lourds investissements dans les nouvelles mobilités pour maintenir sa prééminence. Après un résultat opérationnel EBIT de 5,3 milliards d’euros (6,5G$), au même niveau qu’en 2017, l’entreprise de 410 000 salariés s’attend pour 2019 à une stabilisation à «plus de 5 milliards d’euros». «Après une année 2018 positive malgré un environnement économique très volatil, nous débutons l’année avec des attentes réduites», a déclaré Stefan Asenkerschbaumer, directeur financier du groupe. Le chiffre d’affaires de Bosch a progressé de 1,5% à 77,9 milliards d’euros, amputé de 2,1 milliards d’euros d’effets de change, selon des chiffres préliminaires. Toutes les divisons ont progressé à l’exception de l’électroménager (-3,2%), particulièrement touché par les effets de change. La branche auto, qui génère plus de la moitié des recettes, a progressé de 2,3% sur un an. L’équipementier, également éclaboussé par le scandale, compte accélérer sa transition vers la mobilité du futur, qu’elle soit électrique ou autonome. Le groupe non coté en Bourse prévoit notamment un investissement de quatre milliards d’euros d’ici 2022 dans la voiture autonome et veut multiplier par quatre, à 4000, le nombre d’ingénieurs travaillant sur l’intelligence artificielle.

Le PDG de Facebook(FB, 144,19$US) Marc Zuckerberg, qui publie ses résultats mercredi au terme d’une annus horribilis, affirme que le groupe «ne vend pas les données des gens». Mais les données personnelles, dont le poids va croissant, représentent une manne indirecte de richesses pour certaines entreprises. Le cabinet de conseil et d’audit PwC a chiffré auprès de l’AFP le marché mondial de la donnée personnelle à environ 188 milliards de dollars en 2017 (164,5 milliards d’euros), dont 162 milliards représentés par la publicité numérique directement liée aux données. Selon les analystes, le bénéfice par action anticipé est en moyenne de 2,18$US pour le dernier trimestre, une valeur stable par rapport à la même période, l’an dernier.

Le fabricant suédois de poids lourds Volvo Group a fait état mercredi d’un bénéfice net en hausse de 22% en 2018, une année qualifiée de «record» par le groupe. Le bénéfice net est ressorti à 25,3 milliards de couronnes (3,6 milliards $) pour un chiffre d’affaires de 391 milliards, en hausse de 17,5%. «2018 a été une année record pour Volvo Group (…). Les poids lourds, les engins de chantier, Volvo Penta (moteurs marins, NDLR) et les services financiers ont tous enregistré un bénéfice d’exploitation ajusté le plus élevé de leur histoire», s’est félicité le PDG Martin Lundstedt. Le bénéfice d’exploitation de la division poids lourds –de loin la plus importante– a progressé de 33% sur un an, à 26,4 milliards de couronnes. Au cours de l’année écoulée, les ventes ont augmenté sur tous les continents et dans les principaux secteurs de Volvo Group, à savoir les camions (+16,5%) et les engins de construction (+27%).