Titres en action: Facebook, Netflix, Bayer (Monsanto)…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 27 mars 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
(Repassez nous lire de temps à autres
pour ne pas manquer de mise à jour)
Le géant américain Netflix(NFLX, 359,97$US) et le groupe français TF1 ont annoncé mercredi un accord inédit de financement sur la superproduction française «Le Bazar de la charité», une série qui sera diffusée à la fin de l’année. Il s’agit pour Netflix de préfinancer cette saga historique (8×52 minutes) qui a pour toile de fond un incendie survenu à la fin 19e siècle dans ce bâtiment abritant une manifestation caritative très courue, faisant plus de 130 morts, essentiellement des femmes de la haute société et leur personnel. Cette superproduction (avec notamment Josiane Balasko, Audrey Fleurot et Stéphane Guillon) est prévue au deuxième semestre sur TF1. Netflix aura les droits exclusifs pour la SVOD monde pour 4 ans. «Pour la première fois Netflix intervient en préfinancement d’une série originale initiée par TF1», salue Ara Aprikian, directeur général des contenus de TF1.
«Monsanto savait» que le Roundup était cancérigène, a asséné mardi l’avocate d’un retraité américain au dernier jour d’un procès sur le désherbant au glyphosate, que son fabricant défend ardemment quitte à accuser ses détracteurs de complotisme. «Depuis 40 ans, cette entreprise a manipulé la science, manipulé l’opinion publique», a lancé Jennifer Moore. Malgré toutes les études scientifiques, «ils ont continué à vendre le Roundup et à gagner de l’argent avec, parce que c’est le but ultime de Monsanto», racheté l’an dernier par l’allemand Bayer, a encore dit l’avocate d’Edwin Hardeman, 70 ans, qui affirme que son lymphome non-hodgkinien est dû au produit qu’il a utilisé pendant 25 ans.
Facebook(FB, 167,68$US) a fermé 2632 pages, comptes et groupes sur sa plate-forme et celle d’Instagram, les accusant d’être liés notamment à l’Iran et la Russie et les qualifiant de «trompeurs» et «inauthentiques», a annoncé le groupe mardi au moment où il est pris dans une nuée de scandales et polémiques. Bien qu’il ne fasse état d’aucun lien entre les différents pays et activités pour lesquels ces comptes ont milité, et qui concernent également la Macédoine et le Kosovo, Facebook affirme que ces pages «ont utilisé des procédés similaires en créant des nuées de comptes destinées à tromper les utilisateurs sur leurs identités et leurs activités», a affirme Nathaniel Gleicher, à la tête de la cybersécurité pour Facebook, dans un communiqué. Dans le détail, le réseau social affirme avoir supprimé 1.907 pages, groupes, ou comptes Facebook et Instagram liés à la Russie, 513 liés à l’Iran, et 212 liés à la Macédoine et au Kosovo.