Titres en action: Facebook, Nissan, Goodyear, WSP…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 14 mai 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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WhatsApp, l’application de messagerie qui a notamment fondé son immense popularité sur sa bonne réputation en matière de sécurité, a admis mardi avoir été infectée par un logiciel espion, un déboire de plus pour sa maison-mère Facebook(FB, 181,54$US). Une faille sécuritaire – dévoilée par le Financial Times, et résorbée dans la dernière mise à jour de WhatsApp – a permis à des pirates informatiques d’insérer un logiciel malveillant sur des téléphones en appelant les usagers de l’application, utilisée par 1,5 milliard de personnes dans le monde. Le Financial Times cite un vendeur de logiciels d’espionnage affirmant que ce programme avait été mis au point par une société israélienne bien connue des services de renseignement de différents pays, NSO Group, accusée d’aider des gouvernements du Moyen-Orient au Mexique à épier des militants et des journalistes. WhatsApp a découvert début mai l’attaque informatique, qui vise aussi bien des appareils Android que des iPhones d’Apple, entre autres, et a trouvé ensuite un remède.
Nissan a annoncé mardi une dégringolade de ses bénéfices annuels, au plus bas en près d’une décennie, et prévoit une nouvelle chute cette année, témoignant de difficiles mois à venir pour le groupe fragilisé par la chute de son ancien patron Carlos Ghosn. Sur l’exercice 2018/19 clos fin mars, le constructeur japonais, partenaire du français Renault, a dégagé un bénéfice net en baisse de 57% sur un an, à 319 milliards de yens (3,8 milliards $), loin de son objectif initial de 500 milliards de yens. Le patron de Nissan, Hiroto Saikawa, a reconnu des «résultats médiocres», tout en les mettant sur le compte «d’investissements antérieurs excessifs», en référence à l’ère Ghosn. «Nous devons assainir la situation héritée du passé et nous assurer d’une croissance solide à travers de nouveaux produits», et non d’une artificielle course aux volumes, a-t-il souligné lors d’une conférence de presse au siège du groupe à Yokohama (banlieue de Tokyo). Il faut remonter à 2010/11 pour trouver des profits aussi bas.
Cinq ans après la fermeture d’une usine Goodyear(GT, 16,59$US) en France, le conseil des prud’hommes doit rendre jeudi sa décision concernant le licenciement de plus de 800 ex-salariés de l’entreprise de pneumatiques, qui contestent son motif économique et demandent réparation. La décision, sauf prorogation, doit être rendue aujourd’hui. Goodyear Amiens-Nord avait fermé son usine en janvier 2014, après un bras de fer de plus de six ans entre le personnel et la direction, entraînant la disparition de 1143 emplois et devenant un symbole de la désindustrialisation des bastions ouvriers. Le 4 octobre 2018, quatre ans après la fermeture tumultueuse de cette usine, 832 plaignants avaient réclamé devant le conseil des prud’hommes, délocalisé pour ce procès hors norme au palais des congrès d’Amiens, une indemnisation à leur ex-employeur. Les demandeurs estimaient que leur licenciement était dépourvu de cause économique sérieuse au vu des résultats bénéficiaires du groupe américain.
WSP Global (WSP, 71,16$) annonce avoir dégagé un bénéfice de 62,0 millions $ au premier trimestre, en hausse par rapport à 49,7 millions $ au même trimestre l’an dernier, le chiffre d’affaires ayant progressé de plus de 10%. La société d’ingénierie a déclaré que le bénéfice s’élevait à 61 cents par action après dilution pour le trimestre clos le 30 mars, contre 48 cents un an auparavant. Les revenus ont totalisé 2,17 milliards $, en hausse comparativement à 1,91 milliard $ au premier trimestre de 2018. Sur une base ajustée, WSP affirme avoir gagné 67 cents par action au cours de son dernier trimestre. Les analystes prévoyaient en moyenne un bénéfice par action de 65 cents, selon Thomson Reuters Eikon. Le carnet de commandes de la société s’est établi à 7,87 milliards $, en hausse de 194,4 millions $ comparativement au quatrième trimestre de 2018 et de 1,15 milliard $ par rapport au premier trimestre de l’année précédente.