Titres en action: Fiat Chrysler, Uber, Lyft, General Electric…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 31 mai 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le conseil d’administration de Renault se réunira mardi pour répondre à la proposition de fusion formulée par Fiat Chrysler et envisager l’ouverture de négociations exclusives avec le groupe italo-américain, a indiqué l’entreprise à l’AFP. Fiat Chrysler avait proposé lundi au constructeur français Renault une «fusion entre égaux» pour former le numéro 3 mondial de l’industrie automobile. La proposition avait été saluée par les marchés et l’Etat français, mais des points sensibles restent à régler. «Le conseil d’administration se réunira mardi», a indiqué Renault dans un message à l’AFP. Le projet de fusion créerait un nouveau géant, fort d’une production annuelle de 8,7 millions de véhicules et pesant plus de 30 milliards d’euros en bourse. La nouvelle entité serait détenue à 50% par les actionnaires du constructeur italo-américain et à 50% par ceux de Renault et serait cotée à Paris, New York et Milan.
Malgré les débuts compliqués et très médiatisés d’Uber(UBER, 39,80$US) et Lyft(LYFT, 54,83$US) à Wall Street, les entreprises se pressent ces dernières semaines pour entrer à la Bourse de New York. Avec des destinées variées. Les investisseurs ont injecté en mai plus de 17 milliards de dollars dans 32 sociétés faisant leurs premiers pas sur le New York Stock Exchange ou le Nasdaq, un record en près de cinq ans, selon le cabinet Dealogic. Le début d’année avait pourtant été poussif, entre les remous des marchés financiers fin 2018 et la paralysie partielle des administrations qui avaient incité les startups à repousser leur arrivée sur les marchés. Le rythme s’est accéléré à partir d’avril, malgré les premiers pas boursiers émaillés de difficultés de Lyft et Uber, plateformes mettant en relation des chauffeurs et des particuliers. L’action de Lyft évoluait encore jeudi soir plus de 20% sous le prix fixé à son introduction et celle d’Uber à plus de 10%. L’opération a toutefois permis à Uber de lever 8,1 milliards de dollars et Lyft 2,3 milliards de dollars.
Le groupe américain General Electric (GE, 9,47$US) a indiqué jeudi que l’immobilisation au sol, depuis le 13 mars, du Boeing 737 MAX après deux catastrophes aériennes rapprochées ayant fait 346 morts allait affecter sa trésorerie au deuxième trimestre. «Cela met une certaine pression modeste sur la trésorerie disponible (cash flow) à court terme, de l’ordre de probablement 200 à 300 millions de dollars au deuxième trimestre», a déclaré le PDG Larry Culp lors d’une conférence à New York. GE, via la co-entreprise CFM détenue avec le groupe français Safran, équipe en moteurs LEAP le monocouloir 737 MAX, dont Boeing a suspendu les livraisons et réduit la production de 52 à 42 appareils par mois. Le calendrier de retour en service de cet avion vedette reste encore flou, Boeing(BA, 349,87$US) n’ayant toujours pas soumis pour certification les changements exigés par les régulateurs aériens pour lever leur interdiction de vol. Dennis Muilenburg, le PDG du constructeur aéronautique, a indiqué mercredi travailler avec les fournisseurs pour éviter qu’il y ait des perturbations au moment du retour dans le ciel du 737 MAX.