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Titres en action: Financière Power, Google, Bayer, Xiaomi…

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 20 mars 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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La Financière Power (PWF, 30,90$) a annoncé mercredi une hausse de son dividende trimestriel, alors qu’il affichait un profit de 478 millions $ pour son quatrième trimestre. Le paiement trimestriel de la société montréalaise à ses actionnaires augmentera de 5,2 % pour atteindre 45,55 cents par action ordinaire. La Financière Power a aussi affiché un profit de 67 cents par action pour le trimestre clos le 31 décembre, comparativement à un bénéfice de 225 millions $, ou 32 cents par action, pour la même période de trois mois en 2017. Sur une base ajustée, l’entreprise a engrangé un profit de 460 millions $, ou 65 cents par action, pour le trimestre, en regard d’un profit ajusté de 547 millions $, ou 77 cents par action, un an plus tôt.

L’une des plus lourdes chutes du Nikkei hier est signée Sony, fleuron de l’électronique grand public qui, comme son compatriote Nintendo, a fait les frais des inquiétudes des investisseurs après les annonces ambitieuses du mastodonte américain Google(GOOG, 1198,85$US) dans le domaine du jeu vidéo. Le titre Sony est tombé de 3,37% à 4.951 yens et celui de Nintendo s’est affaissé de 3,20% à 30.480 yens. Les investisseurs craignent que leur domination actuelle de l’univers du jeu vidéo ne soit bousculée par Google qui, avec le lancement cette année de la plateforme de divertissement en ligne Stadia, promet de révolutionner la façon de jouer. Google parie sur le jeu ouvert à tous depuis des tablettes, PC ou smartphones, sans console, sans téléchargement, dans le mode « en flux » déjà utilisé pour la vidéo ou la musique.

L’allemand Bayer dégringolait en Bourse mercredi après un nouveau revers judiciaire, un jury américain ayant jugé cancérigène le désherbant Roundup de sa filiale Monsanto, après une lourde condamnation essuyée l’été dernier dans une procédure comparable. Le géant de la chimie et de la pharmacie, dont le titre lâchait 13,1% à 60,5 euros en matinée à la Bourse de Francfort, s’est dit «déçu» de cette nouvelle décision défavorable, tout en maintenant que «la science confirme que les désherbants au glyphosate ne causent pas le cancer». Bayer a repris à son compte la défense de Monsanto depuis qu’il a réalisé en juin 2018 le plus grand pari de son histoire en rachetant le spécialiste américain des produits phytosanitaires et des semences OGM pour 63 milliards de dollars (54 milliards d’euros), misant sur le rôle croissant de la chimie pour nourrir la planète. Mais l’inventeur allemand de l’aspirine a hérité du même coup d’une avalanche de procédures judiciaires, et faisait face fin février à quelque 11 200 requêtes aux seuls États-Unis, portant sur la toxicité de l’herbicide au glyphosate pour ses utilisateurs.

Le géant chinois des smartphones Xiaomi a connu mercredi une journée compliquée en Bourse, au lendemain de la publication de résultats financiers jugés décevants. L’action de l’entreprise, également spécialiste des produits électroniques grand public, a terminé en repli de 4,59% en clôture à la Bourse de Hong Kong à 11 640 dollars HK. Xiaomi avait pourtant annoncé mardi un retour aux bénéfices en 2018, dans un contexte de ralentissement de la demande au niveau mondial et de forte concurrence. Le groupe avait toutefois reconnu, dans un communiqué, une baisse des ventes de ses smartphones au dernier trimestre 2018 — il n’a écoulé «que» 25 millions d’appareils, contre 28,5 millions un an plus tôt. L’entreprise fondée en 2010 a connu un essor fulgurant ces dernières années en proposant des appareils haut de gamme mais à prix abordables, et en les vendant au départ directement en ligne.