Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le constructeur automobile américain Ford (F, 6,69$US) a annoncé mardi que son directeur général Jim Hackett, à la tête de l’entreprise depuis 2017 et âgé de 65 ans, allait quitter ses fonctions. Il sera remplacé le 1er octobre par l’actuel directeur des opérations du groupe, Jim Farley, âgé de 58 ans, précise Ford dans un communiqué.
L’autorité britannique de la concurrence a annoncé mardi avoir donné son feu vert à l’entrée du géant américain Amazon (AMZN, 3107,30$US) au capital de la plateforme de livraison de repas Deliveroo, estimant que l’opération ne pénaliserait pas le consommateur. La CMA (Competition and Markets Authority) avait lancé en décembre une enquête approfondie sur cette opération qui prévoit une prise de participation de 16% d’Amazon et alimente les spéculations sur ses ambitions dans ce marché en plein essor. C’est la fin d’un long feuilleton réglementaire puisque le régulateur avait validé provisoirement l’opération en avril sous la pression du coronavirus et afin de permettre à Deliveroo de survivre à la crise. La CMA avait par la suite repris ses investigations, une fois que la plateforme a bénéficié d’une reprise de son activité plus forte que prévu, qui a donc débouché sur ce feu vert définitif, selon un communiqué. Le régulateur craignait dans un premier temps que le projet n’appauvrisse la concurrence sur le marché, puisqu’il aurait pu dissuader Amazon de lancer son propre service par exemple.
La compagnie aérienne britannique EasyJet (EZJ, 551,20£) s’est montrée mardi plus optimiste sur la reprise du trafic cet été après avoir essuyé une perte avant impôts de 324,5 millions de livres entre avril et juin. EasyJet, qui était rentable il y a un an, a perdu beaucoup d’argent au troisième trimestre de son exercice décalé, faute d’avoir pu faire voler ses avions en plein confinement. Son chiffre d’affaires a été réduit presque à néant, à 7 millions de livres, contre 1,76 milliard au troisième trimestre de l’exercice précédent. Le groupe, qui a considérablement renforcé ses finances pour traverser la crise, a repris ses vols depuis le 15 juin et table sur une perte moins importante au quatrième trimestre, selon un communiqué. Le transporteur espère désormais tourner à 40 % de ses capacités entre juillet et septembre, alors qu’il ne misait que sur 30 % jusqu’à présent, grâce à une amélioration de la demande et à l’assouplissement des restrictions qui frappaient les voyages pendant le confinement.