Titres en action: Ford, Bank of America, Facebook…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 16 janvier 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le titre du groupe automobile américain Ford(F, 8,84$US) n’aura pas surfé longtemps sur l’annonce de partenariat avec son homologue allemand Volkswagen, puisqu’une note de la firme Morgan Stanley a vite fait de refroidir les investisseurs, hier. «Nous croyons que Ford devra régler son modèle d’affaires et certaines pressions fondamentales par elle-même», notamment, une trop grande dépendance à sa camionnette de Série F, explique l’analyste Adam Jonas dans sa note. Ford a annoncé mercredi s’attendre à une perte nette de 112 millions de dollars au quatrième trimestre 2018, en raison de sa vaste restructuration en cours aux États-Unis et en Europe. Le deuxième constructeur américain sera toutefois bénéficiaire une fois exclues les charges liées à cette cure d’austérité visant à économiser 11 milliards de dollars en Amérique du Nord, selon des documents financiers. Le bénéfice par action ajusté, référence à Wall Street, devrait ressortir à 30 cents lors de cette période. C’est moins que les 32 cents anticipés actuellement par les marchés.
La saison des résultats se poursuit aujourd’hui sur Wall Street, avec d’autres institutions financières qui dévoileront leurs résultats trimestriels avant l’ouverture des marchées. C’est le cas de Goldman Sachs, de la Bank of America(BAC, 26,55$US) et de PNC, entre autres. Les investisseurs sont soucieux de découvrir comment les grandes banques américaines ont traversé la volatilité des marchés à la fin de l’année dernière. Déjà, hier, JPMorgan Chase a présenté des données sous les attentes, une rare déception de sa part pour les investisseurs. Plus tôt ce matin, Bank of America a dévoilé un bénéfice net plus que triplé au quatrième trimestre, à 7,04 milliards $US.
Facebook(FB, 148,95$US) va imposer des règles plus strictes pour les publicités politiques dans différents pays où ont lieu des élections au premier semestre 2019, d’après un article publié mardi sur le site professionnel du réseau social, secoué par des scandales, notamment liés à des scrutins. «En préparation des élections majeures dans le monde cette année, nous continuons à poursuivre nos objectifs d’empêcher les interférences étrangères et de donner aux gens plus d’informations sur les publicités qu’ils voient sur nos plateformes», déclare Facebook. Le premier réseau social du monde va appliquer des principes qu’il a déjà instauré aux États-Unis, en Grande-Bretagne et au Brésil, sur la transparence des publicités politiques: leurs auteurs doivent indiquer leur identité et le lieu où ils se trouvent avant de pouvoir les mettre en ligne.