Titres en action: Ford, Pétrolière Impériale, United Airlines…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 02 septembre 2020Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le constructeur automobile américain Ford (F, 6,94$US) a fait savoir mardi qu’il comptait supprimer 1 400 emplois aux États-Unis d’ici la fin de l’année dans le cadre d’un vaste programme de restructuration. Dans un mémo interne envoyé aux salariés du groupe et consulté par l’AFP, le président de Ford Amérique du Nord, Kumar Galhotra, explique que l’entreprise est « dans un processus pluriannuel dont le but est de rendre Ford plus compétente et plus efficace à travers le monde ». « Nous avons mis au jour nos priorités concernant certains produits et services et nous ajustons nos effectifs pour mieux nous aligner sur nos nouveaux objectifs professionnels », ajoute M. Galhotra. Cette cure d’austérité, qui vise à faire économiser au total 11 milliards de dollars à Ford, prévoit un plan de départ volontaire pour les employés en droit de prendre leur retraite au 31 décembre 2020.
La Pétrolière Impériale (IMO, 21,01$) a annoncé mercredi avoir interrompu la production de son exploitation minière des sables bitumineux de Kearl, dans le nord de l’Alberta, en raison de la fermeture partielle du pipeline de diluant Polaris à la suite d’un déversement près de Fort McMurray. La société de Calgary a expliqué que ses installations seraient prêtes à redémarrer dès que le pipeline sera de nouveau en service et que l’approvisionnement en diluant sera rétabli, ajoutant qu’elle étudiait d’autres options non précisées. L’Impériale n’a pas précisé la quantité de production mise sur la touche, mais l’analyste Travis Wood, de la Banque Nationale, a estimé dans une note que Kearl devait produire en moyenne 157 000 barils de bitume par jour pendant le trimestre en cours. L’exploitant Inter Pipeline a fermé samedi un segment de son réseau de pipelines Polaris après qu’une fuite a été détectée sur des terrains à l’est de l’aéroport de Fort McMurray, dans le nord de l’Alberta. Le pipeline est utilisé pour transporter du pétrole léger, comme du condensat, d’Edmonton vers la région où il est utilisé par les sociétés de sables bitumineux pour diluer le bitume lourd, afin qu’il puisse s’écouler dans une canalisation jusqu’au marché. Dans un rapport, des analystes de Tudor Pickering Holt & Co. ont averti que la fermeture, si elle se prolongeait, pourrait potentiellement affecter l’approvisionnement en diluant pour les projets de sables bitumineux appartenant à des sociétés telles que l’Impériale, Husky Energy, Cenovus Energy et Canadian Natural Resources. En 2019, le système Polaris a transporté en moyenne environ 238 000 barils par jour de diluant, indique Inter Pipeline sur son site web. Un porte-parole n’a pas pu dire quelle quantité de diluant était toujours livrée.
La compagnie américaine United Airlines (UAL, 36,17$), affectée par « l’impact dévastateur » du Covid-19 sur le transport aérien, a indiqué mercredi qu’elle prévoyait de licencier 16 000 salariés en octobre, sauf si un nouveau programme d’aides était adopté d’ici là au Congrès. « La pandémie nous a atteints plus profondément et plus longtemps que ce que presque tous les experts avaient prévu, et dans un environnement où la demande de voyages reste si déprimée, United ne peut pas continuer avec des effectifs qui dépassent considérablement notre niveau d’activité », écrit le groupe dans un message transmis à l’AFP.
Le plan de recapitalisation de 1,2 milliard de livres de Virgin Atlantic (SPCE 17,41$US), qui appartient en partie au milliardaire Richard Branson, a été approuvé par un tribunal britannique mercredi, selon un communiqué de la compagnie aérienne. La compagnie précise qu’une audience suivra aux États-Unis jeudi pour s’assurer que le plan de restructuration est également approuvé aux États-Unis, où elle avait dû déposer le bilan et se placer sous la protection de la loi sur les faillites afin de faire valider cette procédure. « Ces étapes importantes permettent à Virgin Atlantic de se positionner pour rebâtir son bilan, restaurer la confiance des consommateurs et accueillir les passagers à nouveau, en sureté, dès qu’ils seront prêts pour voyager », a commenté Virgin Atlantic, une filiale de Virgin Group. Les créanciers du groupe avaient déjà approuvé fin août ce plan qui repose sur une levée de 1,2 milliard de livres de fond privés. Il avait été présenté à la mi-juillet pour éviter une faillite, Virgin Atlantic ayant souffert comme le reste du secteur de l’effondrement du trafic aérien à cause de la pandémie.