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Titres en action: GM, Chorus Aviation, Alstom-Siemens…

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 06 février 2019

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Le géant américain de l’automobile General Motors (GM, 39,80$US) a engrangé un profit de 8,1 milliards $ US en 2018, après avoir obtenu un meilleur prix pour ses véhicules aux États-Unis, son marché le plus lucratif. GM avait encaissé une perte de 3,9 milliards $ US l’année précédente, en raison d’une énorme charge comptable. Le profit avant taxes de GM s’est chiffré à 10,8 milliards $ US en Amérique du Nord, ce qui signifie que chacun des quelque 46 500 travailleurs syndiqués aux États-Unis recevra un chèque de 10 750 $ US, contre 11 500 $ US l’an dernier. Le bénéfice net de GM s’est établi à 5,58 $ US par action en 2018. Son bénéfice ajusté a été de 6,54 $ US par action, surpassant le montant de 6,29 $ US par action attendu par Wall Street. Son bénéfice net s’est élevé à 1,40 $ US par action au quatrième trimestre. Son bénéfice ajusté s’est chiffré à 1,43 $ US, tandis que Wall Street prédisait 1,24 $ US.

Chorus Aviation (CHR, 7,27$) a annoncé mercredi qu’elle a conclu une entente d’achat ferme avec Bombardier Avions commerciaux afin d’acquérir neuf jets régionaux CRJ900. Ces avions seront exploités par sa filiale Jazz Aviation sous la marque Air Canada Express. Les neuf avions seront livrés en 2020. Le président et chef de la direction de Chorus, Joseph Randell, a expliqué par voie de communiqué que « l’ajout de ces CRJ900 neufs constitue une étape importante de la modernisation du parc aérien de Jazz ». Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. De configuration biclasse, ces neuf avions de 76 places disposeront de 12 places en Classe affaires et de 64 places en Classe économique.

Le patron de Siemens a dénoncé mercredi le veto européen à la fusion dans le rail avec le français Alstom, appelant à une refonte «structurelle urgente» de la politique industrielle européenne face aux concurrents notamment chinois. «Protéger les intérêts des clients localement ne signifie pas se priver d’être sur un pied d’égalité avec des pays leaders comme la Chine et les États-Unis», a déclaré Joe Kaeser dans un communiqué. Le dirigeant de Siemens, qui avait fustigé la semaine dernière «les technocrates rétrogrades» de Bruxelles opposés à la fusion, a souhaité mercredi que «les élections européennes à venir constituent une opportunité unique de bâtir l’Europe du futur, y compris dans le champ de la politique industrielle». Bruxelles a interdit la fusion entre le français Alstom et l’allemand Siemens au grand dam de Paris et Berlin, fervents partisans de la création d’un champion européen du ferroviaire pour faire face au numéro un mondial chinois, CRRC.

Le géant français du logiciel Dassault Systèmes a annoncé mercredi un bénéfice net et un chiffre d’affaires en nette hausse, dopés notamment par les ventes de sa suite logicielle vedette 3DExperience qu’Airbus va désormais utiliser, comme le fait déjà Boeing. Le bénéfice net a progressé de 9,4% à 568 millions d’euros en 2018. Le chiffre d’affaires a progressé de 8% à 3,477 milliards d’euros, avec une forte croissance en Asie (+19% pour les ventes logiciel dans la région). La Bourse a salué les annonces de Dassault Systèmes, le titre bondissant de 7,6% à 125,60 euros en fin de matinée. Les ventes 2018 ont notamment été tirées par le succès de la plateforme 3DExpérience, qui, en regroupant quatre grands logiciels de Dassault systèmes, permet une gestion de projet industriel de bout en bout, depuis la conception jusqu’à la simulation de la production et la définition de l’organisation industrielle.

Le géant japonais des télécommunications et services en ligne SoftBank Group a annoncé mercredi un bond de 52% de son bénéfice net des neuf premiers mois, du fait de la prise en compte de gains relatifs à des investissements. SoftBank Group, qui s’apparente de plus en plus à une entreprise financière, a dégagé un résultat net de 1539 milliards de yens (18,5 milliards $) pour les mois d’avril à décembre 2018, grâce en grande partie aux gains réalisés par son véhicule d’investissement SoftBank Vision Fund. Le résultat d’exploitation de SoftBank Group s’est apprécié pour sa part de 62% sur un an à 1859 milliards de yens. Le groupe a précisé que la part du bénéfice opérationnel émanant des fonds (Vision et Delta) s’élevait à 808,8 milliards de yens (contre 236,42 un an plus tôt), tandis que celle relative aux activités de télécommunications mobiles (SoftBank Corp au Japon, Sprint aux Etats-Unis) ou services en ligne (Yahoo Japan notamment) était de 1050,2 milliards de yens, en progression de 15% sur un an.