Titres en action: Goldman Sachs, Manuvie, Bell Media
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 18 novembre 2020Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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La banque d’affaires américaine Goldman Sachs (GS, 224,30$US), qui avait décidé au début de la pandémie de suspendre les licenciements, procède cette semaine à une deuxième série de renvois en trois mois, a indiqué à l’AFP mercredi une source proche du dossier. L’établissement avait déjà congédié un peu moins de 400 personnes en septembre. Les licenciements effectués cette semaine concernent toutes les divisions et zones géographiques de la banque, a précisé la source. Sollicitée par l’AFP, Goldman Sachs a confirmé avoir «pris la décision d’engager un nombre modeste de licenciements» sans vouloir donner de détails sur le nombre de personnes concernées ou les raisons sous-jacentes. Selon l’agence Bloomberg, la nouvelle série de licenciements ne devrait pas être supérieure à celle décidée en septembre, qui correspondait à un peu moins de 1% des effectifs de la banque. Dopée par son activité sur des marchés financiers en forme malgré la paralysie de l’activité économique causée par la COVID-19, Goldman Sachs a presque doublé son bénéfice net au troisième trimestre.
La Financière Manuvie (MFC, 21,95$) a annoncé mercredi avoir mis la main sur une propriété multirésidentielle de luxe dans le centre-ville de Gatineau pour 63 millions $. Le complexe, qui s’appelle Le Vibe, est constitué de deux tours qui comptent un total de 180 logements et il offre une vue « imprenable » sur le parlement d’Ottawa, a précisé Gestion de placements Manuvie dans un communiqué. Manuvie a fait valoir que son acquisition l’aiderait à élargir son portefeuille multirésidentiel, qu’elle veut continuer à faire croître en achetant plus de propriétés résidentielles. La transaction est la première de Manuvie dans le marché de l’immobilier multirésidentiel d’Ottawa-Gatineau et le quatrième investissement multirésidentiel à l’échelle nationale depuis le début de l’année. En date de la fin juin, le portefeuille immobilier de Manuvie comportait plus de 5,7 millions de mètres carrés d’immeubles de bureaux, d’immeubles industriels et de commerces de détail, ainsi que plus de 6000 unités multirésidentielles au Canada, aux États-Unis et en Asie.
Bell Média (BCE, 56,42$) a annoncé mercredi s’être emparé d’une participation minoritaire dans la montréalaise Grandé Studios, dans le cadre d’un partenariat qui augmentera sa création et production de contenu québécois en français. Les détails financiers de l’entente n’ont pas été dévoilés. Grandé Studios fournit des installations de production, des services de location de caméras et d’éclairage à Montréal et Toronto. L’entreprise offre aussi des services techniques à l’industrie de la production télévisuelle et cinématographique, et travaille actuellement sur le tournage du film de science-fiction « Moonfall » à Montréal. Grandé Studios fournit aussi les installations pour plusieurs productions de Bell Média, notamment l’émission « La semaine des 4 Julie » au canal Noovo et la production originale de Crave « Le chant des noms ». Bell Média est une division de Bell Canada, qui appartient au plus grand groupe de télécommunications au pays, BCE. Ses actifs comprennent le réseau de télévision CTV, des chaînes de télévision spécialisées, des stations de radio et des studios de production. « Ce partenariat contribue à accélérer l’engagement soutenu de Bell Média envers l’économie québécoise, en plus d’accroître notre capacité à mettre en marché davantage de contenu québécois », a affirmé dans un communiqué la présidente de Bell Média au Québec, Karine Moses. « Grâce à ses actifs immobiliers, Grandé Studios répond à la demande grandissante en matière d’installations de production à Montréal. Nous avons très hâte de travailler avec les créateurs pour accroître le nombre de productions dans la ville. »
La compagnie aérienne à bas coûts Norwegian Air Shuttle (NWARF, 0,05$)a mis en faillite mercredi en Irlande deux filiales importantes afin de se mettre à l’abri de ses créanciers, le temps de trouver une solution pour se restructurer financièrement. « Recourir à la protection de la loi irlandaise pour se réorganiser est une décision que nous avons prise pour assurer l’avenir de Norwegian », a déclaré le patron de la troisième entreprise à bas prix européenne, Jacob Schram. « Notre objectif est de trouver avec toutes les parties prenantes des solutions qui nous permettront d’émerger comme une compagnie aérienne financièrement plus forte et solide », a-t-il ajouté dans un communiqué. Basées en Irlande, les deux filiales concernées sont Norwegian Air International Limited, qui opère une grande partie des vols internationaux de la compagnie, et Arctic Aviation Assets, qui gère sa flotte aérienne. En dépit d’une vaste restructuration plus tôt cette année, Norwegian, qui employait plus de 10.000 personnes et exploitait 140 avions au début de l’année, lutte désespérément pour sa survie.