Titres en action: Google, General Electric, Lufthansa, Airbus…
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 30 avril 2019Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Alphabet(GOOG, 1287,58$US), la maison mère de Google, a subi un ralentissement de sa croissance en raison d’une pression qui s’est confirmée dans la publicité en ligne au cours d’un premier trimestre également marqué par une amende infligée par l’Union européenne. Toujours très soucieux de la croissance du chiffre d’affaires, indicateur de l’état de santé de son coeur de métier –la pub–, les investisseurs ont sanctionné le groupe en Bourse: le titre reculait de plus de 7% dans les échanges électroniques suivant la clôture de Wall Street. À 36,3 milliards de dollars (+17%), le chiffre d’affaires est inférieur aux attentes moyennes des analystes qui tablaient sur un milliard de plus. Cette évolution marque en outre un net ralentissement de la croissance: en 2018, il avait augmenté de 26% sur un an. Ce ralentissement est dû notamment au fait que les smartphones captent de plus en plus l’activité des consommateurs. Or, les plateformes internet facturent moins aux annonceurs pour la publicité sur mobile que sur ordinateur. A mesure que les consommateurs se servent davantage de leur smartphone, cette source de revenus est donc sous pression.
General Electric(GE, 9,73$US), le conglomérat industriel américain en pleine restructuration, a affiché un bénéfice et un chiffre d’affaires meilleurs que prévu par Wall Street au 1er trimestre, faisant bondir l’action. General Electric a engrangé un chiffre d’affaires de 27,29 milliards de dollars sur les trois premiers mois de l’année, plus que les 27,05 milliards attendus par les analystes. Le groupe a confirmé ses prévisions de résultat pour l’ensemble de l’exercice et le titre gagnait 7% lors des transactions électroniques précédent l’ouverture de la séance à Wall Street. Le conglomérat a également affiché un bénéfice par action ajusté de 14 cents alors que Wall Street attendait 9 cents.
Le géant européen du transport aérien Lufthansa a fortement creusé sa perte nette au premier trimestre, plombé par la hausse des prix du carburant et la concurrence accrue en Europe, même s’il a confirmé ses prévisions annuelles. Entre janvier à mars, le groupe allemand affiche une perte de 342 millions d’euros (515M$), bien supérieure à celle de 39 millions sur la même période de l’année précédente, selon un communiqué mardi. Cette contre-performance n’est pas une surprise: le 15 avril, la compagnie avait fait état de manière anticipée d’une perte opérationnelle ajustée de 336 millions d’euros, un chiffre confirmé ce mardi. «Le premier trimestre est traditionnellement faible pour des compagnies aériennes», a fait valoir Lufthansa. Le chiffre d’affaires du premier trimestre a progressé de 3%, à 7,9 milliards d’euros, alors que les charges liées au carburant étaient de 202 millions d’euros plus élevées que sur la même période en 2018.
Airbus a vu son bénéfice net dégringoler au premier trimestre en raison notamment du gel des exportations d’armes par l’Allemagne à l’Arabie saoudite, qui affecte très lourdement ses comptes. Des «ajustements» ont fait fondre le bénéfice net à seulement 40 millions d’euros (60M$), 86% de moins que sur la même période il y a un an, a indiqué mardi l’avionneur. Ils comprennent en particulier «un impact négatif de -190 millions d’euros induit par la suspension prolongée des licences d’exportation de matériels de défense à l’Arabie saoudite par le gouvernement allemand», précise-t-il. L’avionneur cite également 83 millions d’euros liés à des effets comptables et «un impact négatif de -61 millions d’euros induit par le coût du programme A380», dont la fin de la production a été annoncée en février. Décidé après l’assassinat du journaliste Jamal Kashoggi le 3 octobre, le gel des ventes d’armes à l’Arabie saoudite suscite des crispations avec les principaux alliés de Berlin, en première ligne la France et la Grande-Bretagne.