Titres en action: Google, Impériale, ExxonMobil, BP, UPS…
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 02 février 2021Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.
Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Porté par la publicité en ligne pendant la saison des fêtes, Alphabet (GOOGL, 1919,12 $US) a largement surpassé les attentes au dernier trimestre 2020, avec un bénéfice net de 15,2 milliards de dollars, en hausse de 50% sur un an. La maison-mère de Google a engrangé un chiffre d’affaires de 56,9 milliards, soit 10 milliards de plus qu’il y a un an, bien au-delà des 53 milliards attendus par les analystes; son titre s’appréciait de près de 7% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse.
La Pétrolière Impériale (IMO, 25,36$) a affiché mardi une perte de 1,15 milliard $ pour son quatrième trimestre, laquelle comprenait une charge de dépréciation hors trésorerie de 1,17 milliard $ liée à sa décision de ne pas exploiter une bonne partie de son portefeuille d’actifs non conventionnels. La perte par action a atteint 1,56 $ pour le plus récent trimestre, ce qui se comparait à un profit de 271 millions $, ou 36 cents par action, pour la même période un an plus tôt. Les produits et autres revenus ont totalisé 6,03 milliards $, en baisse par rapport à 8,12 milliards $ à la même période de l’exercice précédent. L’Impériale avait averti en décembre qu’elle prévoyait inscrire une charge hors trésorerie d’entre 900 millions $ et 1,2 milliard $, expliquant qu’elle avait réévalué ses plans de développement à long terme pour son portefeuille d’actifs non conventionnels de gaz naturel en Alberta, et qu’elle n’avait plus l’intention de développer « une bonne partie » de ces actifs. La production d’ensemble du plus récent trimestre a atteint en moyenne l’équivalent de 460 000 barils de pétrole brut par jour, un chiffre en hausse par rapport à celui de 398 000 barils par jour du même trimestre en 2019.
Plombé par la plus lourde perte de son histoire à cause de l’épidémie de COVID-19, le géant américain du pétrole ExxonMobil (XOM, 45 $US) va réduire ses dépenses d’investissements et développer la commercialisation d’énergies moins polluantes. Dans le sillage de la chute de la demande d’or noir et de celle des prix du pétrole, ExxonMobil a accusé une perte de 20,1 milliards de dollars au 4e trimestre et de 22,4 milliards pour l’ensemble de l’année 2020, la plus lourde perte annuelle de son histoire, contre un bénéfice de 14,3 milliards un an plus tôt. Une fois exclus différents éléments exceptionnels dont des charges de dépréciations d’actifs, ExxonMobil a été rentable au quatrième trimestre: le bénéfice par action ressort à 0,03 dollar pour le trimestre, mieux que prévu, ce qui était bien perçu à Wall Street, l’action prenant environ 1,3% peu après l’ouverture.
Le géant des hydrocarbures BP (BP, 22 $US) a enregistré une perte nette abyssale de 20,3 milliards de dollars en 2020 à cause d’un effondrement de la consommation et des cours du pétrole engendré par la crise sanitaire, mais entrevoit un rebond du marché. Le britannique avait réalisé un bénéfice net de 4 milliards de dollars en 2019 avant l’apparition de la pandémie, rappelle-t-il dans un communiqué mardi. Avec la chute de la consommation d’hydrocarbures, surtout au printemps dans la foulée des premiers confinements, les cours pétroliers sont tombés à des tréfonds historiques jusqu’en territoire négatif début avril. Ils sont remontés un peu au-dessus de 50 dollars désormais mais restent inférieurs à leur niveau de tout début 2020. L’action de BP perdait près de 4% durant les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse.
Le géant américain du transports de paquets et colis UPS (UPS, 156 $US) a dévoilé mardi des résultats dopés par l’envolée du commerce en ligne pour le quatrième trimestre, mais également lestés par des charges de 5,6 milliards de dollars. Le groupe a notamment inscrit dans ses comptes une charge de 4,9 milliards de dollars lié aux retraites et une autre de 545 millions de dollars liée à la décision de vendre sa division de fret UPS Freight à TFI International pour 800 millions de dollars,annoncée fin janvier. UPS a en conséquence enregistré une perte nette de 3,26 milliards de dollars sur le trimestre. Son bénéfice opérationnel s’élève, lui, à 2,2 milliards de dollars. Ajusté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, le bénéfice atteint 2,66 dollars là où les analystes anticipaient 2,14 dollars. Le titre d’UPS prenait plus de 3% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse.
Le groupe suédois d’électroménager Electrolux (ELUX, 205 couronnes suédoises) a annoncé mardi avoir doublé ses bénéfices en 2020, notamment grâce à une baisse des coûts et la tendance des consommateurs à rénover leurs intérieurs pendant ces derniers mois de pandémie. Pour 2021, le groupe prévoit une demande toujours forte, notamment au premier semestre, même si la visibilité reste «limitée» en raison de la COVID-19. «L’année a été très volatile, avec un premier semestre difficile suivi d’une reprise significative au cours du second semestre», a commenté le PDG du groupe Jonas Samuelson, cité dans le rapport d’activité. Au deuxième trimestre, Electrolux était tombé dans le rouge à cause de ventes «lourdement affectées» par la pandémie de COVID-19, avant de reprendre des couleurs au cours du deuxième semestre, porté par un rebond du chiffre d’affaires. L’action reculait de 1% peu après 5 heures à la Bourse de Stockholm.
Le groupe informatique français Atos (ATO, 66 euros) a annoncé mardi renoncer à l’acquisition de la société de services américaine DXC Technology, qu’elle avait «approché» en janvier en vue d’une «transaction amicale potentielle» pour un montant non communiqué. Dans un communiqué, le groupe français a indiqué que «suite à la déclaration publiée par la société le 7 janvier 2021, le conseil d’administration d’Atos a décidé à l’unanimité de ne pas poursuivre une éventuelle transaction avec DXC Technology». À la Bourse de Paris, le titre d’Atos prenait 4,19% à 68,12 euros mardi matin vers 3 heures du matin, heure du Québec.