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Titres en action: Great-West, Rogers, CN, Coca-Cola…

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 21 juillet 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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La filiale américaine de Great-West Lifeco (GWO, 37,12 $) a accepté d’acquérir les activités de retraite à service complet de Prudential pour 4,45 milliards $, incluant environ 2,6 milliards $ de capital pour les soutenir. La société de Winnipeg a souligné que la transaction permettrait à Empower de renforcer sa position de chef de file sur le marché américain de la retraite. Selon Great-West, d’importantes synergies au chapitre des dépenses et des revenus généreront de la valeur à long terme pour les actionnaires, après les dépenses d’intégration forfaitaires de 170 millions $ US et les frais de transaction d’environ 55 millions $ US. La transaction, assujettie à certaines approbations réglementaires, devrait être conclue au premier trimestre de 2022. Les activités de retraite de Prudential couvrent 4300 régimes d’épargne en milieu de travail et environ 4 millions de participants. La valeur de leurs actifs sous gestion atteint 314 milliards $ US. 

 

Rogers Communications (RCI-B, 66,96 $) annonce un bénéfice net de 302 millions $ au deuxième trimestre sur une augmentation de 14% de ses revenus, au moment où l’entreprise continuait de se remettre des restrictions pandémiques. La société de câble et de services sans fil a déclaré un bénéfice de 60 cents par action diluée pour la période de trois mois qui s’est terminée le 30 juin, comparativement à 54 cents par action ou 279 millions $ un an plus tôt. Les bénéfices ajustés se sont élevés à 387 millions $ ou 76 cents par action, contre 310 millions $ ou 60 cents par action au deuxième trimestre de 2020. Les produits se sont élevés à 3,58 milliards $, en hausse comparativement aux 3,16 milliards $ de la même période de l’an dernier, car les revenus des services sans fil ont augmenté de 2%, ceux du câble ont progressé de 5% et ceux des médias ont bondi de 84% en raison de la hausse des produits tirés de la publicité et de ceux provenant des Blue Jays grâce à la reprise du sport en direct. Rogers dit avoir ajouté 99 000 nouveaux abonnés aux services postpayés sans fil, 9 000 nouveaux abonnés à internet et 66 000 abonnés nets à Télé Élan au cours du trimestre.

 

La Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CNR, 123,79 $) a affiché mardi des profits et revenus en forte hausse pour son deuxième trimestre, alors qu’elle commençait à se remettre de la pandémie de COVID-19. Le transporteur ferroviaire montréalais a engrangé un profit de 1,03 milliard $, soit 1,46$ par action, au plus récent trimestre, ce qui se comparait à un bénéfice de 545 millions $, ou 77 cents par action, pour la même période un an plus tôt. En excluant les éléments non récurrents, le profit ajusté a atteint 1,06 milliard $, ou 1,49$ par action, par rapport à un profit de 908 millions $, ou 1,28$ par action, lors de la même période l’an dernier. Les revenus du plus récent trimestre, clos le 30 juin, se sont chiffrés à 3,60 milliards $, alors qu’ils avaient été de 3,21 milliards $ un an plus tôt. Les analystes attendaient en moyenne un profit ajusté par action de 1,49$, ainsi qu’un chiffre d’affaires de 3,66 milliards $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv. 

 

Le géant américain des boissons non alcoolisées Coca-Cola (KO, 55,83 $US), qui avait pâti en 2020 de l’impact de la pandémie sur ses ventes dans les restaurants ou les cinémas, a revu ses prévisions pour 2021 à la hausse, à la faveur de la réouverture des économies. «Notre secteur rebondit plus vite que le reste de l’économie (…). Nous sommes donc encouragés à revoir à la hausse nos prévisions annuelles», a commenté le PDG James Quincey cité dans le communiqué de résultats du groupe. Sur l’ensemble de l’année 2021, Coca-Cola anticipe désormais une croissance organique de son chiffre d’affaires de 12% à 14%, contre une progression à un chiffre prévue précédemment. Son bénéfice par action est lui attendu en hausse de 13% à 15%, contre de 5% à +15% anticipé auparavant. Il avait été de 1,95 dollar en 2020. Le titre de Coca-Cola prenait 2,2% dans les transactions électroniques précédant l’ouverture de la Bourse de New York vers 8h30.

 

Le groupe pharmaceutique américain Johnson & Johnson (JNJ, 168,45 $US) anticipe pour 2021 la vente de 2,5 milliards de dollars de vaccins contre la COVID-19 et, profitant de la reprise des procédures médicales non urgentes, a relevé ses prévisions pour l’ensemble de l’année. La société, qui vend le vaccin à prix coûtant, en a écoulé pour 164 millions de dollars au deuxième trimestre, après en avoir vendu pour 100 millions au premier trimestre, détaille mercredi un communiqué sur ses résultats trimestriels. Au deuxième trimestre, le groupe a en tout cas profité des campagnes de vaccination contre le Covid, qui ont permis le retour des procédures non urgentes et la reprise des ventes d’appareils médicaux comme les prothèses. Ces dernières ont bondi de 62,7%. Le chiffre d’affaires total de l’entreprise, qui comprend aussi sa division pharmaceutique (+17,2%) et sa division de produits d’hygiène et de santé de grande consommation comme les crèmes et les pansements (+13,3%), a progressé de 27,1%. 

 

Netflix (NFLX, 531,05 $US) a réalisé presque le double de son bénéfice net de l’an dernier au deuxième trimestre, mais ce résultat, publié mardi, était en deçà des attentes d’un marché inquiet de voir le géant du streaming perdre peu à peu son avance sur ses nombreux concurrents. La plateforme a fini le trimestre avec plus de 209 millions d’abonnés payants, et engrangé 7,3 milliards de dollars (+19%) de chiffre d’affaires pour un bénéfice net de 1,35 milliard. Le groupe s’est félicité d’être «en avance sur ses prévisions» en termes de croissance d’abonnés, et a rappelé que l’engouement pour la vidéo à la demande pendant la pandémie empêchait de faire des comparaisons normales. Mais cela ne change rien aux conclusions des analystes: «Netflix semble avoir atteint la saturation de son marché aux États-Unis», assène Eric Haggstrom de eMarketer. En 2020, Netflix a largement bénéficié des confinements liés à la crise sanitaire et de son statut de pionnier bien établi du streaming.

 

La compagnie aérienne américaine United Airlines (UAL, 46,32 $US) reste touchée par la pandémie et a continué à perdre de l’argent au deuxième trimestre, mais elle se veut optimiste pour les mois à venir grâce au rebond du trafic aérien. Avec notamment le retour progressif des voyages d’affaires d’ici la fin de l’été, l’entreprise s’attend à dégager des bénéfices ajustés avant impôt au second semestre, détaille un communiqué mardi. Ne semblant pas s’inquiéter outre mesure de la rapide propagation du variant Delta, elle anticipe un retour complet de la demande d’ici 2023. Pour s’y préparer, la société a passé fin juin la plus grosse commande de son histoire: 200 Boeing 737 MAX et 70 Airbus A321neo. En attendant, United Airlines a encore perdu 434 millions de dollars d’avril à juin. La compagnie a toutefois largement réduit sa perte par rapport au deuxième trimestre 2020 (1,6 milliard), quand le trafic était au plus bas aux États-Unis après le début de la pandémie de COVID-19. Le chiffre d’affaires de United a été multiplié par plus de quatre par rapport à l’an dernier, pour atteindre 5,47 milliards de dollars. Il reste toutefois inférieur de 52% à la même période en 2019. 

 

Le géant pharmaceutique suisse Novartis (NVS, 90,24 $US) a vu ses ventes accélérer au deuxième trimestre, se rapprochant d’un retour à la normale après les soubresauts de la pandémie qui avaient affecté ses revenus depuis plus d’un an. Pour le deuxième trimestre, le groupe bâlois a fait état d’un bond de 55% sur un an de son bénéfice net, à près de 2,9 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros) grâce à une baisse de ses charges financières tandis que son chiffre d’affaires s’est accru de 14%, à 12,9 milliards de dollars, a-t-il indiqué dans un communiqué. Par comparaison, les analystes interrogés par l’agence suisse AWP tablaient en moyenne sur 12,5 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Hors effets de changes, ses ventes ont augmenté de 9%, le laboratoire suisse, précisant que la croissance s’est chiffrée à 5% par rapport au deuxième trimestre 2020 une fois les effets de stockage en amont du confinement durant la première vague exclus.