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Titres en action: Groupe MTY, Renault, Samsung

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 08 octobre 2021

Titres en action: Groupe MTY, Renault, Samsung

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

 

Groupe MTY (MTY.TO, 69,10 $)a affiché des bénéfices et revenus en hausse tandis que le franchiseur affirme que les ventes sont en croissance dans plusieurs de ses enseignes. Au troisième trimestre (terminé le 31 août), la société montréalaise a dévoilé un bénéfice net attribuable aux propriétaires en hausse de 1,4 million $, ou 6,12%, à 24,3 millions $. Les revenus, pour leur part, progressent de 13%, à 1 milliard $. Le chiffre d’affaires avance de 29% au Canada, de 5% aux États−Unis et de 7% à l’international. Les ventes en ligne ont représenté 16% des revenus totaux au Canada, comparativement à 15% à la même période l’an dernier. Aux États−Unis, ce seuil est de 21%, comparativement à 25%. Eric Lefebvre, chef de la direction de MTY, s’est dit satisfait des résultats soulignant que la société affiche une croissance, même si elle a perdu 19 300 jours d’activités en raison de la fermeture de certains établissements. En date du 8 octobre, 139 établissements sont toujours fermés. Les flux de trésorerie sont en croissance de 21% à 46,6 millions $, ce qui a permis à la société de rembourser l’équivalent de 35,2 millions $ de sa dette à long terme.

Renault (RNO.PA, 31,03 €)a signé un important contrat d’approvisionnement en nickel pour ses voitures électriques avec le plus grand producteur européen, le Finlandais Terrafame, a annoncé vendredi le constructeur. Cet approvisionnement devrait garantir une production annuelle de batteries de l’ordre de 15 gigawattheures (GWh), soit 65% des besoins de la future usine de batteries électriques de Douai (Nord), ou jusqu’à 300 000 véhicules électriques par an, a indiqué Renault. Terrafame affirme engendrer une empreinte carbone inférieure de 60% à la moyenne du secteur du sulfate de nickel. Sa technique de biolixiviation, un procédé d’extraction de métaux par l’action de bactéries, utiliserait 90% d’énergie de moins que la moyenne. Par ailleurs, cette coopération directe entre un constructeur automobile et un acteur de la métallurgie «modifie en profondeur la chaîne de valeur de la batterie», souligne Renault, qui vise 90% de ventes électriques et hybrides d’ici 2030. Le constructeur garantit ainsi l’approvisionnement en nickel de son partenaire AESC Envision à Douai, mais aussi de la start-up grenobloise de batteries électriques Verkor, dont il est actionnaire. Renault a déjà signé début août un contrat d’approvisionnement en lithium, la composante principale des batteries électriques, avec l’Allemand Vulcan Energy. Avec 6 000 à 17 000 tonnes par an, ce contrat permettrait d’équiper environ 300 000 voitures également. Renault souhaite aussi garder la main sur la deuxième vie de ces matériaux: le groupe a rejoint en mars le consortium de Veolia et Solvay, qui a construit une usine pilote à Dieuze (Moselle) pour perfectionner le recyclage des métaux utilisés dans les cellules de batteries, comme le nickel, le lithium ou le cobalt. Patrie de Terrafame, la Finlande est le seul pays de l’Union européenne dont les sols contiennent de façon prouvée les principaux minéraux nécessaires à la fabrication des batteries, dont le cobalt, le lithium et le nickel. Le pays nordique entend devenir un acteur majeur de cette industrie lucrative et en pleine croissance.

Le géant sud-coréen Samsung Electronics (005930.KS, 71 500 $KRW) prévoit un bond de 27,9% sur un an de son bénéfice d’exploitation au troisième trimestre 2021 malgré la pandémie et les difficultés d’approvisionnement, selon des documents remis vendredi aux autorités. Selon ces documents, le premier fabricant mondial de smartphones s’attend à réaliser un bénéfice d’exploitation de l’ordre de 15 800 milliards de wons (11,47 milliards d’euros). Pour le trimestre de juillet à septembre, dont les résultats définitifs seront annoncés ultérieurement, Samsung Electronics estime avoir réalisé un chiffre d’affaires record de 73 000 milliards de won (52 milliards d’euros), en hausse de 9% sur un an, a indiqué à l’AFP une porte-parole du groupe. Samsung Electronics est l’entité principale du gigantesque empire familial Samsung Group, qui pèse un cinquième du produit intérieur brut sud-coréen. La pandémie de la COVID-19 a paradoxalement eu des effets favorables pour l’industrie électronique grâce au boom de la demande de matériel informatique pour télétravailler, de téléviseurs et d’électroménager. L’économie mondiale fait actuellement face à des dysfonctionnements de la chaîne d’approvisionnement, qui se traduisent par une offre insuffisante de transport maritime et par des pénuries de matières premières et de semiconducteurs. Cependant, notent les analystes, ces problèmes sont atténués pour Samsung grâce à la faiblesse du won par rapport au dollar américains, qui permet au groupe sud-coréen de continuer à réaliser de confortables marges, notamment dans le secteur des smartphones. Les analystes s’attendent toutefois à ce que les prix des semiconducteurs commencent bientôt à reculer, ce qui aurait des effets négatifs pour Samsung.