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Titres en action: Halliburton, Lockheed Martin, Blackstone, …

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 19 avril 2022

Titres en action: Halliburton, Lockheed Martin, Blackstone, …

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

(Repassez nous lire de temps à autre 
pour ne pas manquer de mise à jour)

Halliburton profite de la hausse des prix pétroliers

Le groupe parapétrolier américain Halliburton (HAL, 41,05 $US) a bénéficié de la hausse des cours de l’or noir et du gaz ainsi que d’une forte demande pour ses services aux exploitants pour faire grossir son chiffre d’affaires au premier trimestre. De janvier à mars, les recettes d’Halliburton ont totalisé 4,3 milliards, un peu mieux que prévu par les analystes.

Le profit net du groupe texan s’est établi à 314 M$US, contre 170 M$US à la même période l’an dernier. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice est de 35 cents, légèrement au-dessus des attentes.

Les cours de pétrole ont un peu redescendu, mais ils restent à des niveaux particulièrement élevés, poussés en grande partie par la situation en Ukraine et les sanctions des pays occidentaux contre les exportations des hydrocarbures russes. Ces restrictions ont conduit à une forte hausse des activités de forage en Amérique du Nord. 

Halliburton a par ailleurs annoncé mardi une charge avant impôt de 22 M$US en raison de la dépréciation de ses actifs en Ukraine.

 

Lockheed pénalisée au 1T par la chaîne d’approvisionnement

Le groupe de défense américain Lockheed Martin (LMT, 471,62 $US) a fait part mardi d’un chiffre d’affaires en baisse au premier trimestre, en raison notamment de problèmes de chaîne d’approvisionnement, et a laissé ses prévisions pour l’année inchangées.

Les États-Unis et d’autres pays occidentaux ont bien envoyé à l’armée ukrainienne nombre de missiles Javelin, produits par une coentreprise de Lockheed et Raytheon. Mais ces derniers ont été puisés dans leurs stocks respectifs et même si Washington a prévu d’augmenter son soutien à Kyiv, les commandes n’ont pas forcément encore été passées.

Au premier trimestre, le chiffre d’affaires du groupe a reculé de 8% à 15 milliards de dollars américains et son bénéfice net a baissé de 6% à 1,7 G$ US. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice fait toutefois un peu mieux que les prévisions, à 6,44 $US. Le groupe souligne que ses opérations ont été affectées par les pics de contamination à la COVID-19 en début d’année et par la chaîne d’approvisionnement.

Les ventes tirées de sa division aéronautique, la plus grosse de l’entreprise, sont restées quasiment stables, grâce notamment à la production accrue d’avions de combat F-16. La division missiles a vu son chiffre d’affaires reculer de 11%, la division «Rotary and Mission» (hélicoptères, systèmes électroniques, formation, entraînement) de 14% et la division espace de 15%.

 

Blackstone veut racheter un gestionnaire de logements étudiants

Le fonds d’investissement américain Blackstone (BX, 112,90 $US, avant ouverture) a annoncé mardi avoir trouvé un accord pour racheter American Campus Communities (ACC), le plus gros développeur, propriétaire et gestionnaire de logements étudiants aux États-Unis, pour près de 13 milliards de dollars américains. L’action d’ACC, cotée au New York Stock Exchange, bondissait de près de 13% à 64,80 $US, dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de Wall Street.

Blackstone a proposé le paiement en numéraire de l’ensemble des actions ordinaires d’ACC, au prix unitaire de 65,47 $ US par action, soit 14% de plus que le prix de clôture du titre lundi. Basé à Austin (Texas), ACC possède 166 biens immobiliers répartis dans plus de 70 universités américaines, dont l’université d’État de l’Arizona, l’université d’État de Floride ou l’université de Californie à Berkeley. Près d’un quart de ces biens se situent sur des campus universitaires.

 

Le fabricant de détergents et colles Henkel se retire de Russie

Le groupe allemand Henkel (HEN3.DE, 57,92 €), spécialiste des produits d’entretien et adhésifs a annoncé mardi «abandonner» ses activités en Russie, au moment où quelques entreprises allemandes défendent encore leur présence dans le pays. Le groupe de Düsseldorf possède des marques grand public dans les cosmétiques, produits d’entretien et colles (Le Chat, Mir, Schwarzkopf, Diadermine, Eau écarlate, K2R, Loctite, Pattex) ainsi que des solutions pour les professionnels et l’industrie.

Henkel se rallie tardivement aux nombreuses entreprises qui ont coupé les ponts avec la Russie, mais il défendait, il y a moins de deux semaines, lors de son assemblée générale, la poursuite des activités dans le pays au nom de sa «responsabilité» envers les employés. Le groupe avait mis fin aux investissements, contrats de commandite et publicités, mais avait maintenu la vente et la production locale en Russie après l’invasion de l’Ukraine.

«Les conséquences financières» de la décision «ne peuvent être quantifiées précisément à ce stade», ajoute mardi l’entreprise, pour laquelle la Russie représente 5% du chiffre d’affaires.

 

Johnson & Jonhson suspend les prévisions de vente

Le groupe pharmaceutique Johnson & Johnson (JNJ, 178,90 $US, avant ouverture) a suspendu mardi, lors de la publication de ses résultats trimestriels, les prévisions de vente pour son vaccin contre la COVID-19, dont la demande est inférieure à celle des sérums de Moderna et Pfizer. À Wall Street, l’action de J&J cédait 0,37%, à 177,00 dollars américains, dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse new-yorkaise.

Au quatrième trimestre de l’année dernière, le géant américain avait tablé sur des recettes comprises entre 3 et 3,5 G$ US en 2022 pour son vaccin à vecteur adénoviral. En plus d’une popularité moins importante que ses rivaux, le vaccin Janssen de J&J a rencontré une série d’accrocs, notamment en raison de l’apparition rare de caillots sanguins chez certains patients.

De janvier à mars, le chiffre d’affaires total de J&J a atteint 24,8 G$ US, un peu mieux que les prévisions du marché. Son bénéfice net s’est lui affiché à 5,15 G$ US. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il a atteint 2,67 $ US, soit un peu plus que les anticipations.

Sur l’ensemble de l’année, le groupe de New Brunswick (New Jersey) prévoit un bénéfice par action de 10,15 à 10,35 $ US, une fourchette moins élevée que son estimation précédente qui prenait en compte les profits dégagés grâce au vaccin.

 

La banque de détail Société Générale deviendra SG en 2023

Le géant bancaire Société Générale (GLE.PA, 23,13 €) a dévoilé mardi la nouvelle marque de son réseau de banque de détail qui s’intitulera «SG» à partir de 2023, une fois la fusion avec Crédit du Nord effective. Cette «nouvelle marque nationale SG» sera associée à dix marques régionales: SG Crédit du Nord, SG Grand Est, SG Laydernier, SG Auvergne Rhône Alpes, SG SMC, SG Courtois, SG Sud Ouest, SG Tarneaud, SG Grand Ouest, et SG Société Générale en Île-de-France et en Corse.

«Nous avançons dans cette fusion conformément au calendrier prévu et dans le respect de l’ensemble des engagements que nous avons pris vis-à-vis de nos clients et de nos collaborateurs», a affirmé Sébastien Proto, directeur général adjoint, cité dans le communiqué.

Le groupe a par ailleurs légèrement remanié son logo, qui devient «un carré ouvert». La fusion des réseaux Société Générale et Crédit du Nord doit se concrétiser le 1er janvier 2023 et conduira, d’ici à 2025, à 3 700 suppressions de postes. Aucun départ ne sera contraint, a promis le groupe.