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Titres en action: Hexo, Amazon, Johnson & Johnson, Adidas

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 16 février 2021

Voici une sélection d'annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises.

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Le producteur de cannabis Hexo (HEXO, 10,85$) a annoncé mardi qu’il ferait l’acquisition de son concurrent Zenabis Global dans le cadre d’une transaction entièrement en actions évaluée à 235 millions $. Selon les deux entreprises, les actionnaires de Zenabis, établie à Vancouver, recevront 0,017 72 action ordinaire d’Hexo en échange de chaque action ordinaire de Zenabis qu’ils détiennent. Ce ratio représente une prime de 19% par rapport au prix moyen pondéré en fonction du volume sur 20 jours des actions ordinaires de Zenabis de Hexo, ont fait valoir les deux sociétés dans un communiqué conjoint. Les entreprises estiment que l’accord aidera Hexo, établie à Ottawa, à accéder au marché européen du cannabis médical grâce aux partenariats de Zenabis et entraînera des synergies annuelles estimées à environ 20 millions $ dans l’année suivant la conclusion de l’accord. Hexo mettra également la main sur deux installations intérieures et aura accès à une vaste serre, ce qui augmentera ses capacités de culture. Les entreprises affirment que l’accord a déjà été approuvé à l’unanimité par chaque conseil d’administration, mais nécessitera le soutien d’au moins 66% des actionnaires de Zenabis pour aller de l’avant. 

 

Amazon (AMZN, 3265,99$US) a annoncé mardi qu’il allait produire en Inde ses Fire TV Sticks (clés TV permettant de se connecter à de nombreux services), lançant ainsi sa première chaîne de fabrication dans ce pays où le commerce électronique est en plein essor. L’annonce du géant américain du commerce en ligne intervient alors que le Premier ministre indien Narendra Modi a lancé une campagne qui vise à inciter les entreprises étrangères à fabriquer localement et à réduire les importations, baptisée «Make in India». «Nous sommes ravis d’annoncer la création de la première chaîne de fabrication d’Amazon en Inde, qui produira chaque année des centaines de milliers d’appareils Fire TV Stick répondant aux exigences des clients indiens», a déclaré Amit Agarwal, directeur d’Amazon India. L’an dernier, le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, avait annoncé son intention d’investir un milliard de dollars dans le pays d’Asie du Sud et d’y créer un million de nouveaux emplois. L’entreprise travaillera avec une filiale du taïwanais Foxconn pour débuter la production dans une usine de Chennai, dans le sud du pays, dans le courant de l’année. Le ministre des Communications Ravi Shankar Prasad s’est félicité de cette annonce, déclarant qu’elle «renforcerait les capacités de production nationales et créerait également des emplois».

 

Le géant pharmaceutique américain Johnson & Johnson (JNJ, 165,20$US) a déposé une demande d’autorisation pour son vaccin contre la COVID-19 dans l’Union européenne, a annoncé l’Agence européenne des médicaments mardi, précisant qu’une décision était attendue en mars. Ce vaccin à injection unique serait le quatrième à être approuvé dans l’Union européenne s’il recevait le feu vert de l’agence, basée à Amsterdam. «L’EMA a reçu une demande d’autorisation de mise sur le marché pour un vaccin contre la COVID-19 développé par Janssen-Cilag International N.V.», a indiqué l’agence, faisant référence à la filiale européenne de Johnson & Johnson. Les experts européens «pourraient émettre une opinion à la mi-mars 2021, à condition que les données de la compagnie sur l’efficacité, la sûreté et la qualité du vaccin soient suffisamment complètes et convaincantes», selon l’EMA. Le vaccin de Johnson & Johnson a été soumis à une évaluation continue par l’EMA depuis le 1er décembre. Les trois vaccins autorisés à ce jour sur le marché européen sont ceux d’AstraZeneca, Pfizer/BioNTech et Moderna.

 

L’équipementier sportif allemand Adidas (ADS.BE, 297 euros) a annoncé mardi qu’il allait vendre sa filiale américaine en difficulté Reebok, dont le sort était incertain depuis plusieurs mois, pour se concentrer sur sa marque. Le groupe «a décidé de lancer le processus formel en vue d’une vente de Reebok», racheté en 2006 pour 3,1 milliards d’euros, et «se focalisera à l’avenir sur le renforcement de la marque Adidas en tant que leader du marché sportif mondial», a-t-il expliqué dans un communiqué, sans dévoiler à ce stade de potentiels acheteurs. La marque Reebok apparaîtra déjà en dehors du périmètre du groupe à partir des résultats financiers du premier trimestre 2021, est-il précisé. De «plus amples détails» sur l’orientation stratégique d’Adidas jusqu’en 2025 seront également annoncés par le groupe le 10 mars lors d’une présentation du patron danois Kasper Rorsted aux analystes financiers et à la presse. «Après mûre réflexion, nous sommes arrivés à la conclusion que Reebok et Adidas peuvent atteindre un potentiel de croissance nettement meilleur en étant indépendants l’un de l’autre», affirme M. Rorsted dans le communiqué. Au troisième trimestre de 2020, la marque phare Adidas a vu ses ventes reculer de 2% contre 7% pour sa petite sœur Reebok, qui dépend fortement du marché américain. Depuis le rachat de l’équipementier américain, connu pour ses gammes d’espadrilles, Adidas n’est pas parvenu à relancer la marque, alimentant régulièrement des rumeurs sur une éventuelle cession. Le groupe américain VF Corp (propriétaire notamment des marques The North Face et Timberland) et le chinois Anta Sports sont considérés comme des repreneurs potentiels.