Titres en action: Hexo, Barrick Gold, Morgan Stanley,
AFP et La Presse Canadienne|Publié le 19 janvier 2022Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:
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Le producteur de cannabis Hexo (HEXO.TO, 0,71) dit s’attendre à réduire ses frais de vente, généraux et administratifs d’environ 30% d’ici la fin de l’exercice 2023 grâce à son nouveau plan stratégique. La société de Gatineau affirme que son plan, qui a été dévoilé le mois dernier dans un contexte où ses dettes ont augmenté et que son fondateur a quitté l’entreprise, fournira environ 175 millions $ en espèces au cours des deux prochains exercices. Hexo calcule que le plan générera des flux de trésorerie supplémentaires d’environ 37,5 millions $ au cours de l’exercice 2022 et de 135 millions $ supplémentaires l’année prochaine. Elle prévoit d’atteindre ces objectifs en s’éloignant des accords de coemballage et en utilisant ses capacités de production internes. Hexo a l’intention de reconfigurer son réseau de production pour réaliser de plus grandes efficiences. Elle a notamment l’intention de déplacer la production des vapoteuses et du distillat dans une installation récemment obtenue lors de l’acquisition de Redecan pour 925 millions $. La société a également annoncé qu’elle avait vendu sa participation de 25% dans Belleville Complex à Olegna Holdings pour environ 10,1 millions $, mais qu’elle continuerait de louer l’installation.
Barrick Gold (ABX.TO, 25,11$) a dévoilé mercredi des résultats préliminaires qui font état d’une production de 1,2 million d’onces d’or et de 126 millions de livres de cuivre pour son quatrième trimestre. La société aurifère a aussi indiqué avoir vendu pendant ce trimestre 1,23 million d’onces d’or et 113 millions de livres de cuivre. Le prix moyen du marché pour l’or a atteint 1795 $US l’once au plus récent trimestre, tandis que celui du cuivre s’est établi à 4,40 $US la livre. Pour l’ensemble de l’exercice 2021, Barrick a produit 4,44 millions d’onces d’or, ce qui se situait à l’intérieur de sa fourchette prévisionnelle d’entre 4,4 millions et 4,7 millions d’onces. La production préliminaire de cuivre s’est établie à 415 millions de livres pour 2021, par rapport à des prévisions d’entre 410 millions et 460 millions de livres. Barrick Gold doit publier ses résultats trimestriels complets, ainsi que ceux pour l’ensemble de l’exercice, le 16 février.
La banque d’affaires américaine Morgan Stanley (MS, 96,01 $US) a dépassé les attentes au quatrième trimestre. L’établissement a dégagé un bénéfice net de 3,6 milliards de dollars américains sur la période close au 31 décembre, en hausse de 10%, avec un chiffre d’affaires en progression de 7% à 14,52 G$US. Les banquiers d’affaires de Morgan Stanley ont continué à générer des revenus importants, en hausse de 6%. Le chiffre d’affaires généré par la gestion de fortune a pour sa part grimpé de 10%. Les courtiers de la banque ont un peu ralenti leurs activités (-6%), mais surtout du côté des échanges de produits financiers à revenus fixes (-31%). Les revenus tirés des échanges d’actions ont, de leur côté, progressé de 13%. Morgan Stanley a parallèlement réduit sur le trimestre ses dépenses de 2%, grâce notamment à la baisse de 7% des sommes versées pour la rémunération de ses employés. Sur l’ensemble de l’année, les dépenses salariales ont progressé de 18%, s’affichant ainsi en nette hausse comme pour ses concurrents. Son bénéfice net a grimpé de 39% pour atteindre 14,57 G$US, avec un chiffre d’affaires en hausse de 23% à 59,76 G$US.
Bank of America (BAC, 46,88 $US) a dégagé un bénéfice en hausse de 30% au quatrième trimestre. L’établissement a vu son chiffre d’affaires grimper de 10% sur la période, à 22,06 milliards de dollars américains, tandis que ses dépenses augmentaient de 6%. Les revenus tirés de ses activités de gestion d’actifs et de conseils aux entreprises ont atteint un niveau record. Les revenus nets d’intérêts ont progressé de 11% grâce à la hausse des dépôts de ses clients. Le montant total des prêts accordés par la banque a augmenté de 6%. Le groupe a aussi continué à attirer de nouveaux clients, enregistrant une hausse nette de 901 000 nouveaux comptes courants et de 525 000 comptes d’investissement dans sa division de banque de détail. Son bénéfice net a atteint 6,77 G$US au quatrième trimestre. Rapporté par action et hors élément exceptionnel — la référence à Wall Street —, le bénéfice s’est affiché à 82 cents, soit au-dessus des 76 cents anticipé. Sur l’ensemble de l’année, Bank of America a dégagé un bénéfice record de 30,6 G$US, en hausse de 86%. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels (3,57 $US), il a aussi dépassé les attentes. Son chiffre d’affaires s’est affiché en hausse de 4% à 89,11 G$US.
Airbus (AIR.PA, 114,66 €) va recruter environ 6 000 personnes dans la première partie de 2022 et réévaluera ses besoins en cours d’année afin notamment d’accompagner la remontée en cadence de sa production après la crise de la COVID-19, a annoncé mercredi l’avionneur européen. Ces embauches, qui se feront dans le monde entier, concernent toutes les activités du groupe (avions commerciaux, défense et espace, hélicoptères), affirme le groupe dans un communiqué, sans précision sur le nombre de recrutements par pays. La paralysie du trafic aérien au début de la pandémie avait plongé le secteur aéronautique dans une violente crise, conduisant Airbus à réduire ses cadences de 40% dès avril 2020 et à annoncer 15 000 suppressions de postes. Au final, le nombre de salariés du groupe est passé de 135 000 fin 2019 à 126 000 au 30 septembre 2021, dernier chiffre disponible. Les 6 000 embauches prévues sont justifiées par les «forts signes de reprise dans l’industrie aérospatiale» après la pandémie et le besoin de «préparer l’avenir de l’aviation et de mettre en place la feuille de route pour la décarbonation» de l’aérien. Un quart des recrutements prévus concernera de «nouvelles compétences» liées à la décarbonation, la transformation numérique et la cybertechnologie.