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Titres en action: Hexo, Rogers Sugar, Alstom, Philips

AFP et La Presse Canadienne|Publié le 18 octobre 2021

Titres en action: Hexo, Rogers Sugar, Alstom, Philips

Voici une sélection d’annonces qui ont fait (ou vont faire) bouger les cours de ces entreprises:

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Le producteur de cannabis Hexo (HEXO.TO, 2,15 $) a annoncé lundi le départ immédiat de son cofondateur et chef de la direction, Sébastien St-Louis. La société a expliqué que le départ de M. St-Louis s’inscrivait dans le cadre d’une réorganisation stratégique. Hexo a aussi annoncé la démission de son chef de l’exploitation, Donald Courtney, qui restera cependant en poste jusqu’à ce qu’un remplaçant lui soit trouvé. M. St-Louis a affirmé que bâtir Hexo «à partir de zéro» avait été pour lui le point culminant de sa carrière, et qu’il se réjouissait, en tant qu’actionnaire, de la perspective de la «prochaine étape de la croissance de l’entreprise». Hexo a précisé qu’un comité spécial responsable de la relève était à un stade avancé dans ses discussions avec un candidat pour le poste de chef de la direction, et qu’une annonce à ce sujet devrait être faite dans les prochains jours. La société a réalisé plusieurs acquisitions cette année, notamment avec des ententes visant le rachat de Redecan, 48North Cannabis et Zenabis Global. 

Une entente de principe a été conclue entre la direction de la raffinerie de Montréal exploitée par Lantic et le syndicat représentant la majorité de ses employés. Dans un bref communiqué, Rogers Sugar Inc. (RSI.TO, 5,58 $) précise que l’entente doit être soumise à un vote de ratification qui aura lieu la semaine prochaine. La raffinerie de Sucre Lantic de Montréal emploie environ 200 travailleurs syndiqués. La négociation pour le renouvellement des conventions collectives entre Lantic et ses syndicats de Montréal a commencé l’hiver dernier en prévision de l’expiration, à la fin du mois de mai, des quatre conventions collectives en vigueur depuis 2016. Les 200 syndiqués ont voté le 25 septembre dernier 98% pour un mandat de grève générale illimitée. Benoît Desrosiers, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Sucre Lantic-CSN, dénonçait alors que depuis plusieurs années, le recours à la sous-traitance s’était accentué de façon notable à l’usine. Sucre Lantic est l’un des plus gros raffineurs de sucre au Canada. L’entreprise possède trois usines situées à Vancouver, à Taber en Alberta et à Montréal.

Le groupe Alstom (ALO.PA, 31,41 €) a annoncé lundi avoir écarté l’offre formulée par le groupe belge Punch Automotive International visant à racheter sa filiale Aptis, spécialisée dans la fabrication de bus électriques et en cessation d’activité. «Les analyses et les différentes expertises n’ont pas permis de mettre en évidence suffisamment de garanties durables pour l’ensemble des salariés en termes de croissance, de projets industriels et sociaux», a complété le porte-parole. Les salariés d’Aptis, qui emploie 141 personnes, avaient manifesté jeudi à Strasbourg pour exprimer leur opposition à un éventuel rachat par Punch dont le projet industriel était jugé «complètement irréaliste» par plusieurs organisations syndicales. Le personnel craignait notamment d’être placé en chômage partiel au cours des deux premières années suivant une reprise, le temps que Punch conçoive son modèle de bus avec une nouvelle motorisation, à hydrogène. Le rejet de l’offre de reprise «est un soulagement pour les salariés.

Le géant néerlandais de l’électronique Philips (PHIA.AS, 36,81 €) a annoncé lundi une baisse de ses ventes au troisième trimestre, encore pénalisées par un rappel mondial d’appareils respiratoires défectueux et par des problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement. Le chiffre d’affaires a chuté en glissement annuel de 7,6% au troisième trimestre, à 4,2 milliards d’euros, plombé par «des vents contraires causés par des problèmes mondiaux liés à la chaîne d’approvisionnement et des conséquences du rappel» des appareils défectueux, a indiqué Philips dans un communiqué. Grâce principalement à la cession en mars de son activité d’électroménager, le bénéfice net du groupe connaît toutefois une forte hausse à près de 3 milliards d’euros, contre 340 millions d’euros à la même période l’année dernière. Au premier trimestre, le groupe avait déjà passé une provision de 250 millions d’euros en vue d’éventuels risques liés à ses appareils respiratoires. La compagnie, qui a démarré il y a 100 ans en fabriquant des lampes, s’est récemment diversifiée dans les soins de santé et a vendu en mars sa branche d’appareils électroménagers.